Les élections régionales qui ont eu lieu en Saxe et au Brandebourg, deux Länder très favorables au parti d’extrême-droite Alternative pour l’Allemagne (AfD), ont vu un grand parti de gouvernement terminer en tête. Avec l’AfD en deuxième position, les négociations de coalition s’annoncent complexes.
Les élections régionales qui auront lieu en Saxe et au Brandebourg le 1er septembre devraient donner lieu à des négociations de coalition complexes, entre « Très Grande coalition » inévitable et tensions dans le camp conservateur.

Élue mardi dernier à la présidence de la future Commission européenne par 383 voix contre 327, Ursula von der Leyen a été portée à la tête de l’exécutif européen par une majorité dont la composition exacte pose question. L’occasion de s’interroger sur la pertinence des notions de coalition et de majorité dans l’espace politique européen.
Élue de justesse à la présidence de la Commission à l’issue d’un exercice de concertation dense, Ursula von der Leyen est désormais à la tête d’une Très grande coalition majoritaire mais divisée.

La candidate désignée par le Conseil pour briguer la présidence de la Commission est une figure essentielle de la vie politique allemande. Tantôt consensuelle, tantôt impopulaire, la ministre de la Défense d’Angela Merkel devra réunir au Parlement, autour de sa candidature, une « Très grande coalition » européenne. C’est en Allemagne que sa nomination divise le plus.
Plus d’un chef d’État et de gouvernement verrait d’un bon œil une candidature d’Angela Merkel à la tête de la Conseil et de la Commission. Toutefois, la chancelière allemande dément toute intention d’occuper un quelconque mandat européen. Retour sur la rumeur actuellement la plus alléchante dans la bulle bruxelloise.

« On entend toujours la même chose : la raison est froide, les émotions sont un truc de l’extrême-droite. Je vous dis, moi, que la raison est douce, chaleureuse. »
Viktor Orbán et son parti néonationaliste FIDESZ, suspendus du Parti populaire européen, semblaient prêts à le quitter pour rejoindre l’une des formations eurosceptiques au Parlement européen. Confronté à la difficulté de s’imposer à l’échelle continentale, le premier ministre hongrois semble faire volte-face.
Élections européennes : commentaire sur les résultats en Belgique, en Estonie, en Finlande, en Suède et au Luxembourg
Accès libreTout au long de cette semaine électorale, Le Grand Continent vous propose une couverture inédite des résultats du seul scrutin continental au monde. Suivez les analyses des résultats en direct : c’est le tour de la Belgique, de l’Estonie et de la Suède.

Élections européennes, le jour d’après : visualisez d’un coup d’œil le bilan du scrutin en cartes et en graphiques.