Le futur de l’Europe n’est pas l’IA de la Silicon Valley

«  En s’attaquant directement au pouvoir et à l’influence des Big Tech, les Européens peuvent encore créer une alternative. Ce n’est qu’à cette condition que la technologie pourra continuer à contribuer à la prospérité commune, au lieu de devenir un outil de domination permettant à une minuscule élite d’asservir le reste de l’humanité  ».

Un inédit signé Daron Acemoğlu, Prix Nobel d’Économie.

Que faire ? dans la revue

Alors que s’ouvre à Paris le Sommet pour l’Action sur l’IA, Emmanuel Macron a annoncé un plan d’investissement de 109 milliards d’euros pour l’intelligence artificielle.

Pour les auteurs d’une Note pour l’action que nous publions aujourd’hui, il faudrait doubler ce montant pour permettre à la France de stimuler l’effort continental suffisant à replacer l’Europe dans la course mondiale à la puissance de calcul d’ici 2030.

Besoins clefs, investissements, contre-récit pour débloquer l’IA en France et en Europe.

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La bataille pour l’espace numérique européen

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La fin des politiques monétaires climatiques : aux origines allemandes du tournant de Trump

Économie
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Pour maintenir ses objectifs climatiques, l’Union doit prendre en compte une réalité physique refoulée  : l’utilisation de gaz naturel liquéfié américain dans le secteur électrique génère des émissions largement supérieures à celles du charbon.

Alors que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen semble vouloir accroître les achats européens pour devancer les exigences du président Trump, il faut comprendre l’implication réelle de ce choix  : la sortie définitive des objectifs climatiques fixés pour 2030.

«  La production européenne doit être rapide, efficace et ouverte.  »

Face à une Russie de plus en plus menaçante et alors que les États-Unis de Donald Trump mettent la pression sur l’Europe, comment construire sans tarder les armées qui pourront défendre le continent demain  ? Les réponses pragmatiques de Ruben Brekelmans, ministre néerlandais de la Défense.

Quelques jours à peine après le déclenchement d’une guerre commerciale par le président américain, Donald Trump a «  mis en pause  » les droits de douanes de 25  % annoncés sur les importations en provenance du Mexique. En échange, le Mexique s’est engagé à coopérer sur la sécurisation de la frontière. Nous traduisons les mots avec lesquels la présidente Sheinbaum a porté la discussion au bon niveau — en engageant avec succès le rapport de force.

Dans un discours adressé à la fois à ses concitoyens et aux habitants des États-Unis, Justin Trudeau a annoncé que le Canada répondrait à l’attaque commerciale de Trump en imposant des droits de douane de 25  % sur des produits américains d’une valeur de 155 milliards de dollars en encourageant les Canadiens à consommer localement. Alors que Trump et Trudeau doivent échanger dans la journée, nous traduisons ce discours clef qui pourrait avoir des conséquences majeures pour les deux pays.