Moldavie : après une victoire étriquée au référendum sur l’Union, le spectre du « syndrome Gorbatchev »

Au référendum sur l’inscription de l’adhésion à l’Union européenne dans la Constitution, poussé par la Présidente moldave, seul un quart des inscrits a voté en faveur du «  oui  » dans une campagne fortement marquée par l’ingérence russe.

Ce résultat, suffisant pour la faire adopter, ouvre la voie à un potentiel retour de flamme politique à Chisinau.

Maia Sandu est-elle en train d’être victime du «  syndrome Gorbatchev  »  ?

BRICS dans la revue

Pour contrer l’Occident, l’architecte intellectuel de la ligne dure du Kremlin a un concept  : la «  Majorité mondiale  ». Dans un rapport en 55 pages, Sergueï Karaganov expose point par point sa stratégie pour «  articuler les échelles  », arsenaliser le Sud global et assurer l’hégémonie russe sur la planète. Nous publions intégralement et pour la première fois en français le document de politique étrangère russe le plus complet et le plus important depuis la doctrine Primakov—commenté par Marlène Laruelle.

Longs formats

« Réguler et gouverner l’IA en Afrique », une conversation avec Bosun Tijani, ministre de l’Innovation du Nigeria

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« Il nous faut décider si nous voulons que l’Ukraine gagne — ou simplement qu’elle continue à se battre », une conversation avec Hanno Pevkur, ministre estonien de la Défense

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Dans une conversation avec le Grand Continent, l’ancien vice-président de la Banque centrale européenne, Vítor Constâncio, évoque les défis auxquels l’Europe est confrontée. Il appelle à une plus grande marge de manœuvre budgétaire et plaide en faveur d’un actif européen sûr dans la lignée des propositions de Mario Draghi.

À Moscou, depuis quelques semaines, une petite musique s’est installée chez les faucons dans l’entourage de Vladimir Poutine — et si on changeait de doctrine  ?

Nous traduisons l’entretien de Sergueï Karaganov, l’une des principales cautions intellectuelles du bellicisme poutinien, qui rêverait de repousser le seuil d’un cran.

Aujourd’hui, un prix Nobel de chimie a été décerné au co-fondateur de DeepMind, l’un des pères de l’intelligence artificielle, Demis Hassabis.

Son parcours n’est pas seulement un révélateur des lignes de fractures de la géopolitique de l’IA. Pour l’Europe, le pari d’Hassabis met au jour la plus grande force et la plus grande faiblesse d’une Union capable de produire et d’attirer les talents — mais pas de financer les projets les plus révolutionnaires.

Pour les économistes Olivier Blanchard (Peterson Institute) et Angel Ubide (Citadel), le rapport Draghi identifie les problématiques essentielles auxquelles est confrontée l’Europe qui vient — sans apporter pour autant toutes les réponses. Afin d’ouvrir un débat nécessaire sur les constats et la feuille de route, ils proposent d’élargir la focale  : de la productivité aux investissements en passant par la sécurité nationale — un tour d’horizon.