Une fiction inédite de Vladislav Sourkov

Un village sans ciel, une guerre silencieuse, des hommes bi-dimensionnels. Dans une parabole aussi captivante que glaçante écrite en 2014, l'idéologue de Poutine Vladislav Sourkov se faisait étrangement prophétique sur le monde qui s'est ouvert avec l'invasion de l'Ukraine. Un commentaire de Giuliano da Empoli, auteur du roman Le Mage du Kremlin à paraître le 14 avril chez Gallimard.

Auteur
Giuliano da Empoli
Trad.
Guillaume Lancereau
Image
© AP Photo/Felipe Dana

Parmi les rangs plutôt gris des personnages qui ont contribué à l’édification du pouvoir de Poutine, Vladislav Sourkov détonne. Ancien élève de l’académie d’art dramatique de Moscou, celui qui a été pendant presque vingt ans le principal spin doctor du Kremlin a importé en politique les méthodes du théâtre d’avant-garde, en façonnant sa propre réalité, au lieu de se limiter à communiquer la réalité existante.

Dés le début des années 2000, Sourkov donne vie à de faux partis d’opposition, crées pour enrayer la colère de parties de l’opinion publique tout en décrédibilisant les adversaires du régime, ainsi qu’à de vraies formations pro-Poutine comme Nachi (Les Nôtres), un mouvement ultra-nationaliste fondé à la suite de la « révolution Orange » ukrainienne pour intercepter l’énergie de la jeunesse russe avant qu’elle ne se retourne contre le maitre du Kremlin.

Surnommé tour à tour « l’éminence grise », « le Machiavel russe » ou « le Raspoutine de Poutine » en raison de son goût pour l’intrigue et la manipulation, Sourkov a vu sa carrière de conseiller du Président prendre fin au printemps 2021, quand il a été subitement démis de ses fonctions. À propos de cet épisode, il a déclaré au Financial Times qu’il lui avait enseigné « la vraie signification du mot sérénité ».

Le présent texte a été publié en mai 2014 sous le nom de plume de Natan Dubovitsky, pseudonyme que Sourkov emploie pour signer ses textes de fiction, parmi lesquels le roman de « gangsta-fiction » Okolonolya (« Proche de zéro ») et plusieurs chansons du groupe rock gothique Agata Kristi.

[Giuliano da Empoli, qui signe l’introduction et les commentaires de ce texte, est l’auteur du Mage du Kremlin, un roman inspiré par le personnage de Vladislav Sourkov à paraître le 14 avril aux éditions Gallimard]

Il n’y avait pas de ciel au-dessus de notre village. C’est pourquoi nous sommes allés voir la lune et les oiseaux en ville, sur l’autre rive du fleuve. Les gens de la ville ne nous portaient pas dans leur cœur, mais ils ne nous ont pas fait obstacle. Ils nous ont même dressé une tour d’observation sur l’une des collines, là où se trouvait l’église de briques. Comme, pour une raison ou une autre, ils nous prenaient un peu pour des ivrognes, ils ont aussi installé une petite taverne, à côté des bancs et d’un télescope payant… Ainsi qu’un poste de police. 

On peut les comprendre. Ils avaient sévèrement souffert de la colère et de la jalousie des nouveaux venus. Bien qu’on se sente insultés d’être considérés, nous, leurs voisins les plus proches, comme des étrangers, on pouvait les comprendre. Après tout, eux-mêmes nous comprenaient  : ils ne nous ont pas chassés. Quoi qu’ils en aient dit sur leurs sites Internet, ils ne nous ont pas chassés.

À vrai dire, tout le monde voyait bien que ce n’était pas de notre faute si nous nous étions retrouvés privés du ciel. Bien au contraire, il y avait là un grand honneur pour nous, d’une certaine manière. Après tout, c’était notre ciel que les maréchaux des quatre coalitions avaient choisi pour mener leur combat décisif, parce que notre ciel était tout simplement le meilleur au monde. Régulier, sans nuages, le soleil s’y coulait amplement en une rivière douce. Je m’en rappelle très bien, du soleil, du ciel. Sans surprise, les maréchaux avaient trouvé là le lieu idéal pour leur bataille finale. 

À l’époque de la publication de ce texte, la Russie vient d’annexer la Crimée et d’occuper une partie de la région du Donbass. Après une brève période de disgrâce, suite à l’attitude ambiguë qu’il avait tenu face aux grandes manifestations anti-Poutine de 2012, Sourkov est revenu aux manettes en qualité de conseiller spécial pour l’Ukraine, ce qui lui vaut d’être inclus, le 17 mars 2014, dans la première liste des onze personnes sanctionnées par le président américain Barack Obama. Sourkov répond à cette mesure en déclarant : « Les seules choses qui m’intéressent aux États-Unis sont Tupac Shakur, Allen Ginsberg et Jackson Pollock. Je n’ai pas besoin d’un visa pour accéder à leurs œuvres. »

À ce moment-là, toutes les armées étaient aéroportées. Or, chez nous, aucune nébulosité, pas la moindre turbulence  : tout était parfait dans notre ciel.

C’était alors la première guerre non-linéaire. Au cours des guerres primitives du XIXe siècle, du XXe siècle et d’autres temps moyenâgeux, on voyait généralement s’affronter deux camps – deux nations ou deux alliés temporaires. Désormais, c’était quatre coalitions qui se heurtaient, non pas deux à deux, ou à trois contre une, mais bien toutes contre toutes. 

Et quelles coalitions  ! Rien à voir avec celles d’avant. Il était rare que les États les rejoignent d’un bloc. Tantôt certaines provinces passaient d’un côté ou de l’autre  ; tantôt c’était toute une ville, une génération, un sexe ou même une communauté professionnelle de ce même État qui gagnait un troisième camp. Sans compter qu’ils pouvaient encore échanger leurs positions par la suite, rejoindre n’importe quelle coalition, parfois même au plus fort de la bataille. 

Ce passage exprime le mieux la conception non linéaire que Sourkov a de la politique et de son extension par les moyens de la guerre comme une scène théâtrale d’avant-garde dans laquelle les rôles évoluent constamment. « C’est une stratégie de pouvoir basée sur la confusion permanente de toute opposition, un changement de forme incessant qui est impossible à arrêter car il est indéfinissable. »1

En 2014, la première phase de l’invasion du Donbass, avec les « petits hommes verts » pro-russes débarqués de nulle part, les motards des « Loups de la Nuit » en première ligne et le Kremlin qui niait toute implication, suivait précisément ce schéma, soigneusement chorégraphié par Sourkov.

Les objectifs des parties en présence étaient très divers. À chacune le sien, pour ainsi dire  : la saisie de territoires contestés  ; l’établissement par la force d’une nouvelle religion  ; l’élévation des taux et des cotations  ; l’expérimentation de nouveaux avions ou lasers de guerre  ; l’interdiction définitive de la partition entre hommes et femmes, partant de l’idée que la différenciation sexuelle affaiblit l’unité de la nation, etc. 

Les ingénus stratèges du passé redoublaient d’efforts pour arracher la victoire. On ne peut pas dire qu’ils le faisaient bêtement, même si certains, c’est sûr, restaient attachés à leurs vieux réflexes et s’acharnaient à exhumer des archives de brumeuses incantations du type  : «  À nous la victoire  !  ». Cela fonctionna, par endroits. Dans l’ensemble, cependant, ils comprenaient la guerre comme un processus. Plus précisément  : comme une partie d’un processus, sa phase la plus aiguë, mais peut-être pas la plus essentielle. 

Sourkov lui même n’a jamais donné l’impression d’être intéressé par la victoire militaire russe au Donbass. Sa conception de l’occupation de 2014, telle qu’elle ressort des documents obtenus en 2016 par des hackers ukrainiens, les « Surkov leaks« , met l’accent non pas sur la conquête territoriale en soi, mais plutôt sur l’obtention d’un moyen de pression – et d’un facteur de déstabilisation – du gouvernement ukrainien. Cette conception tactique et psychologique de l’occupation du Doubass a bien entendu été dépassée par les évènements récents.

Certains peuples se sont engagés dans la guerre spécialement dans le but d’y subir une défaite. Ils s’inspiraient alors de l’épanouissement qu’avaient connu l’Allemagne et la France après les dévastations de la Seconde Guerre mondiale. Mais il s’avéra qu’une défaite de la sorte n’était pas plus simple à obtenir que la victoire elle-même. Pour cela, il fallait une force de détermination et de sacrifice, une concentration extraordinaire de toutes ses forces et, en même temps, de la souplesse, du sang-froid, ainsi qu’une capacité à tirer le meilleur parti de sa propre lâcheté et de sa stupidité.

Tout cela a été parfaitement établi et analysé par la suite, par les historiens et les économistes. Après quoi survint la guerre. La Cinquième Guerre mondiale, quelque chose d’assez terrifiant… J’avais six ans. Nous avions tous six ans. Tous ceux qui constituent aujourd’hui la Société, nous avons trente-six ans. Nous avons gardé en mémoire le souvenir des quatre armadas affluant des quatre coins de notre ciel. Ce n’était pas là des machines volantes qui hurlaient, sifflaient et rugissaient comme dans l’ancien temps, celles que nous avions l’habitude de voir en vidéo dans les archives. Pour la première fois, on avait recours à une technologie de pointe, absolument silencieuse, dotée de systèmes encore jamais vus d’absorption totale du bruit. Toute la journée, des centaines de milliers d’avions, d’hélicoptères, de roquettes se sont jetés l’un sur l’autre dans un silence de mort. Même dans leur chute, ils restaient silencieux. De temps en temps, on entendait les cris de pilotes mourants, mais c’était bien rare, vu que la plupart de ces machines étaient dépourvues de pilote. Il faut dire qu’à l’époque, l’automatisation était à la mode dans tous les domaines. Pas seulement dans les transports  : on avait vu surgir des hôtels sans gérants, des magasins sans vendeurs, des maisons sans propriétaires, des entreprises financières et industrielles sans directeurs. Des révolutions démocratiques avaient même conduit à la formation de quelques États sans gouvernement. Qu’était-ce donc de plus que des avions sans pilote  ? 

L’ironie avec laquelle l’auteur fait référence aux gouvernements « sans pilote » mis en place à la suite de « révolutions démocratiques » peut être mise en relation avec la doctrine poutinienne du « contrôle manuel », selon laquelle le chef de l’exécutif doit être en mesure d’intervenir à tout moment directement dans tout cas particulier, en contournant les procédures et les hiérarchies ordinaires si nécéssaire.

Et donc, il n’y avait personne pour crier en s’écrasant sur les toits, les ponts et les monuments. Seules nos maisons craquaient et se fissuraient sous la grêle des débris. Elles s’effondraient sans faire trop de bruit. Les systèmes d’insonorisation ont fonctionné pendant la quasi-totalité de l’affrontement. 

Nos parents ont essayé de nous abriter en ville. Cette dernière était surplombée d’un ciel parfaitement clair, mais les habitants avaient fermé les portes. Des parents les haranguaient, appelaient au secours depuis notre rive, les implorant d’accepter au moins les enfants. Ou au moins ceux de moins de dix ans – ou de sept, de trois, ou un an, ou seulement les filles, et ainsi de suite. Mais les gens de la ville n’ont pas ouvert leurs portes. On pouvait les comprendre, les gens de la ville. Et nos parents aussi. À commencer par les miens… 

Mon père a dit alors  : «  S’ils n’ouvrent pas, il faut s’enterrer  ». En une minute, semble-t-il, nous nous sommes enfouis dans le sable des berges. Tout le monde, y compris les plus gros et les plus vieux d’entre nous. L’être humain se connaît bien mal. Curieusement, nous sommes bien plus agiles et intelligents que les vers. Un détail seulement  : cela se passait en plein hiver. Il gelait, le sable avait durci. 

Maman et papa se sont terrés avec moi. Ils étaient chauds et doux. En partant de la maison, papa, un homme rieur et fin, avait rempli une de ses poches de mes bonbons préférés. Ma mère avait emporté ma tablette de jeux, qui a rendu mon séjour dans le terrier plus divertissant et lumineux. Je passais un moment ravissant, jusqu’à ce que, le soir venu, la queue d’un avion s’écrase à côté de nous. 

Les avions de chasse de la Coalition du Nord étaient légers comme tout, faits de matériaux presque célestes. Même si un avion de cette sorte nous était tombé dessus tout entier, il ne nous aurait pas causé si grand mal, d’autant plus que papa nous avait enterrés bien profondément. 

Bientôt, notre abri fut frappé par l’arrière d’un deuxième appareil  : malheureusement, il s’agissait cette fois d’un avion d’attaque de la Ligue du Sud-Est. Une de ces vieilles machines, bien lentes et bien lourdes. Or notre terrier n’était pas si profond que la queue de l’engin était lourde. Le sable qui nous recouvrait, tout gelé qu’il fût, bien solidement gelé, n’en restait pas moins du sable. Pas du béton, pas de l’acier, pas le voile de la Vierge  : du sable. Et le sable n’est pas de l’acier. Je l’ai appris sur le coup, une fois pour toutes. Encore aujourd’hui, si vous me réveillez en plein sommeil pour me demander si le sable est de l’acier, je répondrai «  Non  !  » instantanément, sans réfléchir une seconde, sans la moindre lueur d’hésitation  : «  Non  ».

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Je me tenais couché entre maman et papa. Je n’ai pas entendu l’impact. Peut-être mon père a-t-il coassé d’une drôle de façon quand il s’est fait aplatir par ce poids inimaginable, peut-être a-t-il plutôt hurlé un gros mot – il l’avait déjà fait une fois devant moi et j’en avais été effrayé. Peut-être que maman a fait un bruit aussi, peut-être pas. Je ne suis même pas sûr qu’elle ait eu le temps de nous faire ce sourire coupable, celui qu’elle avait toujours quand quelque chose de désagréable nous arrivait, à papa ou à moi. J’espère qu’ils n’ont pas souffert. 

Cette scène de grande violence évoque les origines familiales de Sourkov, elles mêmes empreintes de mystère. Selon sa biographie officielle, il serait né dans le village de Tchaplyguine, à 500 kilomètres au sud-est de Moscou, dont sa mère, Zoïa Sourkova, institutrice, était originaire. Mais d’autres sources prétendent qu’il serait né à Douba-Iourt, à 30 kilomètres de Grozny (Tchétchénie), et qu’il se serait appelé Aslanbek Doudaev jusqu’à l’âge de 5 ans. À partir de ce moment, en tous cas, plus aucune trace du père tchétchène, Andarbek Doudaev.

Ils ont été tués. Pas moi. La mort a sombré dans leur corps sans pénétrer le mien. Mon cerveau a été simplement balayé par sa puanteur noire. Quelque chose a jailli hors de lui, s’en est évaporé. C’était la troisième dimension, la hauteur. 

Au petit matin, on m’a déterré. J’étais transi de froid parce que mes parents s’étaient brutalement glacés, devenant pareils au sable. Alors le monde m’est apparu, en deux dimensions. Un monde infini en longueur, en largeur, mais sans hauteur. Un monde sans ciel. «  Où est-il passé  ?  » ai-je demandé. «  Eh bien  : il est là  », me répondait-on. «  Je ne le vois pas, je ne le vois pas  !  ». J’étais saisi de frayeur. 

On m’a soigné, mais on ne m’a jamais guéri. Cette commotion, terrible, n’a pas de remède. La queue de l’avion a écrasé ma conscience comme une crêpe. Elle est devenue plate, simple. Qu’est-ce que je vois à la place du ciel au-dessus du village  ? Rien. Quelle tête ça a  ? À quoi ça ressemble  ? À rien. Non pas au sens où ce serait quelque chose d’indicible, d’incommunicable. Non, c’est juste qu’il n’y a rien, rien de rien. 

On a recensé une centaine d’estropiés comme moi après la guerre. Il s’est trouvé que nous tous, les êtres bidimensionnels, nous avons tous le même âge. Personne n’a jamais compris pourquoi. Les scientifiques de la ville ont fouillé dans nos esprits pendant quelques temps, ils ont écrit quelques traités, ils nous ont traînés à des colloques et des talk-shows. Plusieurs fondations en notre soutien ont vu le jour. On a édicté une loi spéciale interdisant de moquer notre condition. On nous a construit une tour d’observation et une taverne de charité. Puis nous sommes passés de mode. Nous avons lassé, on nous a oubliés. 

Si nous ne voyions simplement pas le ciel au-dessus du village, ce ne serait pas grand-chose. Mais ce sont toutes nos pensées qui ont perdu le sens de la hauteur. Elles aussi sont devenues bidimensionnelles. Nous ne comprenions plus que «  oui  » et «  non  », «  blanc  » et «  noir  ». Aucune ambiguïté, aucune demi-teinte, aucun louvoiement salutaire  : nous ne savions plus mentir, nous prenions tout au pied de la lettre. Aussi étions-nous complètement inadaptés, impuissants, démunis. Nous avions besoin de soins constants et on nous a abandonnés. On nous a refusé le travail, la pension d’invalidité. Beaucoup d’entre nous se sont dégradés, ont disparu, ont péri. Ceux qui sont restés à flot se sont organisés entre eux, pour se sauver mutuellement ou pour mourir ensemble. 

Nous avons fondé la Société. Nous avons préparé l’insurrection des êtres simples et bidimensionnels contre les complexes et les fourbes, contre ceux qui ne se contentent pas de dire simplement «  noir  » ou «  blanc  » mais qui connaissant un troisième mot. Beaucoup, énormément de troisièmes mots. De mots creux et trompeurs, qui embrouillent les chemins et obscurcissent la vérité. C’est toute la laideur du monde qui se cache et se ramifie dans ces ténèbres, ces toiles d’araignée, ces complexités imaginaires. Elles sont la demeure de Satan, là où l’on fabrique l’argent et les bombes, en disant  : «  Voilà de l’argent pour le bien des honnêtes gens  ; voilà des bombes pour la défense de l’amour  ». 

L’insurrection des hommes bi-dimensionnels qui voient le monde en noir et blanc contre « les complexes et les fourbes » qui pratiquent la nuance est peut-être la partie la plus prophétique de la parabole de Sourkov. La guerre déclenchée par Vladimir Poutine il y a moins d’un mois a polarisé l’opinion publique internationale et inauguré une phase de censure et de répression qui ramène la Russie aux jours les plus sombres de l’Union soviétique. Face au déchaînement de la violence nue, les manipulations subtiles et la notion même de « guerre de l’information » ne sont plus à l’ordre du jour au Kremlin. Raison pour laquelle des personnages comme Sourkov on été écartés et que l’ancienne « éminence grise » peut être compté parmi les grands perdants de cette phase de durcissement et d’opposition frontale entre hommes bi-dimensionnels.

Nous entrons en action demain. Nous allons vaincre ou périr. Il n’y a pas de troisième voie.

Sources
  1. « Putin’s Rasputin », Peter Pomerantsev, London Review of Books, 20 octobre 2011.
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