Archives et discours


«  Ils se sont contentés de s’emparer de terres  ; nous avons conquis la population — c’est cela la vraie victoire.  »

Le nouveau maître de Damas veut être un anti-Bachar. Dans un contre-portrait où il se met en scène, il déroule une stratégie  : finir la révolution, bâtir un État.

Nous traduisons le plan d’al-Charaa pour l’avenir de la Syrie.

Après l’économie, Javier Milei se lance dans les guerres culturelles. Son projet  ? «  Rendre à l’Occident sa grandeur  » en assumant de prendre la tête d’une internationale réactionnaire aux côtés de ses «  camarades de lutte  »  : Trump, Musk, Meloni Orbán.

Avec son dernier discours à Davos, le style Milei vient de connaître une inflexion majeure. Nous le traduisons et le commentons ligne à ligne.

Le deuxième homme le plus riche du monde a un plan. Installer un nouveau régime de surveillance et de domination  : avec des capteurs vidéo à bas coût, des milliers de drones, une masse infinie de données analysées constamment par une IA aux mains de l’État.

Granulaire, irrécusable, inévitable  : «  Nous enregistrons et signalons en permanence tout ce qui se passe, les citoyens devront par conséquent constamment faire preuve de diligence  ».

Donald Trump lui a désormais alloué 500 milliards pour le mettre en œuvre avec Sam Altman et l’ingénierie financière de SoftBank.

Centralisation du pouvoir à l’intérieur. Néoconservatisme à l’extérieur.

Le favori pour la chancellerie a un plan  : redresser le pays, faire la loi en Europe, promouvoir une mondialisation allemande. À travers un alignement sur les États-Unis de Trump, il propose une nouvelle doctrine pour faire sortir l’Allemagne de la crise.

Nous traduisons et commentons ligne à ligne son discours de la méthode prononcé hier à Berlin.

Il en avait annoncé 100. Dans une mise en scène de la puissance souveraine, Donald Trump a signé 26 décrets lors de sa première journée à la Maison Blanche. Retrait de l’OMS, état d’urgence, fin du droit du sol…

Trump fait de l’exception un principe et de l’accélération un but des premières journées de sa présidence impériale. Nous publions et commentons la liste de tous ses décrets.

Restaurer l’empire — avec des geeks aux commandes. Inaugurer une nouvelle ère — celle des Lumières noires. Transformer l’État en startup et enfermer les individus jugés inutiles. Mélangeant Matrix et Aristote, le blogueur néo-réactionnaire Curtis Yarvin veut mettre fin à «  l’expérience démocratique ratée des deux derniers siècles  » et instaurer une nouvelle monarchie. Cela pourrait prêter à sourire mais l’auteur a l’oreille du premier cercle de Trump  : il faut le prendre au sérieux.

Nous le traduisons et le commentons.

Le président américain propose un nouveau rêve américain et un nouveau deal  : accélération technologique et richesse financière d’une part  ; souverainisme militarisé et protection identitaire de l’autre.

Cet alliage complexe—que nous avions appelé accélération réactionnaire—avait un corpus  : aujourd’hui il a un discours fondateur.

Nous le traduisons dans son intégralité.

«  Cela rend-il l’Amérique plus sûre  ? Cela rend-il l’Amérique plus forte  ? Cela rend-il l’Amérique plus prospère  ?  »

Devant le Sénat, celui que Donald Trump a choisi pour conduire sa diplomatie a décliné l’agenda d’une présidence impériale en explicitant une inflexion importante  : l’America First ne sera pas isolationniste. Elle passera par une projection coercitive des intérêts américains pour remplir la mission historique des États-Unis  : construire, depuis Washington, un nouvel ordre sur une planète cassée.

Nous le traduisons et le commentons ligne à ligne.