Géopolitique de Donald Trump

Trump met le Projet 2025 en action : les 26 premiers décrets du président des États-Unis

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Le discours d’investiture de Donald Trump en intégralité

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Donald Trump a déjà tracé les coordonnées d’une présidence impériale  : déportations colossales, annexions territoriales, monnaie numérique frappée à son effigie, purges administratives. Aujourd’hui, alors qu’il prête serment pour devenir officiellement le 47e président des États-Unis, tout pourrait s’accélérer en quelques heures.

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À partir de demain les États-Unis changeront d’une manière vertigineuse.

Alors que le Congrès tient toujours les auditions de confirmation pour son équipe gouvernementale, Donald Trump pourrait signer jusqu’à 100 décrets dès les premières heures de son deuxième mandat.

Déportations de masse, sortie de l’Accord de Paris, barrage de tarifs et refonte radicale de l’État — 10 points pour se préparer.

«  Avec Trump, le risque est de voir les États-Unis se comporter comme l’URSS le faisait lorsqu’elle négociait  : ce qui est à moi est à moi, ce qui est à toi est négociable.  »

Le nouveau président américain n’entrera en fonction que ce lundi mais ses déclarations ont déjà commencé la révolution qu’il entend engager. Des champs de bataille ukrainiens aux plaines glacées du Groenland en passant par les couloirs de la Commission européenne — Bruno Tertrais, co-auteur de L’Atlas des frontières (Les Arènes, réed. 2024) fait l’anatomie d’une disruption brutale.

«  Cela rend-il l’Amérique plus sûre  ? Cela rend-il l’Amérique plus forte  ? Cela rend-il l’Amérique plus prospère  ?  »

Devant le Sénat, celui que Donald Trump a choisi pour conduire sa diplomatie a décliné l’agenda d’une présidence impériale en explicitant une inflexion importante  : l’America First ne sera pas isolationniste. Elle passera par une projection coercitive des intérêts américains pour remplir la mission historique des États-Unis  : construire, depuis Washington, un nouvel ordre sur une planète cassée.

Nous le traduisons et le commentons ligne à ligne.

Lors d’une conférence de presse historique dans sa résidence de Mar-a-Lago, le président élu Donald Trump a dessiné les contours de ce qu’on pourrait désormais appeler une doctrine géopolitique  : les États-Unis doivent devenir un Empire, en étendant leur territoire du Panama au Groenland en passant par le Canada  ; l’OTAN doit se transformer en une alliance purement asymétrique, sur le modèle du Pacte de Varsovie.

Ironie, bluff, annonce d’un plan  : les mots de Donald Trump marquent un tournant — il faut les lire.

Le prochain président des États-Unis a déclaré vouloir mener une politique d’expansion territoriale en annexant le Canada, le Groenland et Panama aux États-Unis.

Lors de son discours du Nouvel An, le premier ministre groenlandais Múte Egede a paru ouvrir la porte à un référendum d’indépendance et semble désormais poser les conditions d’un possible deal.

Nous le traduisons mot à mot.