Élections

10 points et 12 cartes et graphiques pour comprendre les résultats des élections néerlandaises

« Ce n’est pas parce qu’on est élu qu’on peut tout faire », une conversation sur le futur de la Pologne

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C’est chose faite. Pedro Sanchez vient d’être investi pour un nouveau mandat. Lors de la séance du 15 novembre, le candidat socialiste a clairement présenté l’alternative qui selon lui rythmera l’Espagne politique des années suivantes  : le progrès et la cohésion contre l’arriération et la haine. Pour la première fois en français, nous publions l’intégralité de ce discours qui imprime une nouvelle ligne à la gauche espagnole.

Le paysage politique néerlandais se transforme. Après treize années de règne et quatre mandats successifs, la bataille pour la succession de Mark Rutte fait rage. Au sein des différentes forces politiques du royaume, des successeurs potentiels émergent, sans pour autant dégager un favori. À la veille des élections législatives qui se tiendront le 22 novembre 2023, François Hublet fait le point.

En Espagne, Pedro Sanchez devrait être investi et reconduit à son poste de Premier ministre ce jeudi. Selon Manuel Escudero, l’ambassadeur espagnol à l’OCDE et principal architecte de la politique économique de Sanchez, loin de faire violence à la Constitution espagnole, le leader du PSOE a au contraire habilement puisé aux racines d’un sentiment politique profond. En jouant le nationalisme contre l’indépendantisme, sa stratégie vise à réintégrer la Catalogne et le Pays-Basque tout en leur donnant des garanties.

De l’armée à la police, une victoire du président sortant, qui s’est d’ores et déjà lancé dans un «  coup d’État institutionnel  », serait une consécration pour le complexe politico-sécuritaire à Madagascar. Selon Juvence F. Ramasy et Olivier Vallée, elle signerait le succès d’une entreprise en gestation depuis plusieurs années sur la grande île et dont les causes profondes sont à rechercher dans le populisme messianique du ray aman-dreny.

Que se passe-t-il à Madagascar  ? Un agenda électoral tendu plonge le pays dans une situation inédite — où la mobilisation surprenante des candidats de l’opposition se combine à la fragilité du Président sortant dans le dispositif électoral. Avec Christiane Rafidinarivo, nous dressons un état des lieux d’une situation critique, inédite dans l’histoire de la démocratie électorale malagache.

Le 17 octobre, le gouvernement et l’opposition vénézuéliens signaient un accord partiel à la Barbade, afin de prévoir des élections à l’horizon de 2024. En échange, les États-Unis ont levé une partie des sanctions qui ciblent le Venezuela. Pour l’instant, toutes les parties pensent pouvoir tirer un avantage de ces accords, mais cela pourrait ne pas durer. Une perspective fouillée de Mariano de Alba.