Méditerranée

Derrière l’opposition à la guerre, les États-Unis continuent de fournir des armes à Israël

Israël, Hamas : la guerre de Soukkot
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Aujourd’hui, lundi 19 février, le gouvernement israélien a déclaré qu’il lancerait une offensive sur la ville de Rafah au début du mois de mars si le Hamas ne libérait pas les otages d’ici là. Alors que les Nations unies mettent en garde contre un «  massacre  » en cas d’offensive, le gouvernement Netanyahou affiche sa détermination, y compris face à l’administration Biden.

Vladimir Poutine a invité les représentants d’une douzaine d’organisations palestiniennes – dont le Hamas et le Jihad islamique palestinien – à participer à une réunion qui devrait se tenir à Moscou lundi 26 février. La Russie a refusé de condamner l’attaque du Hamas et a conservé des liens étroits avec l’organisation terroriste depuis le 7 octobre.

Partout, les politiques industrielles se redéploient. Mais comment garantir leur efficacité  ? En Israël, une success story ambitieuse s’est arrêtée net lorsque la coalition d’intérêt qui la sous-tendait s’est affaiblie. Dans cette étude de cas depuis Tel-Aviv, Erez Maggor montre qu’à l’heure de la guerre des capitalismes politiques, la puissance de l’État ne suffit pas à relancer une politique industrielle.

Cela fait trois mois que les opérations terrestres ont commencé à Gaza. Alors que le bilan humain s’alourdit chaque jour, l’armée israélienne ne paraît guère avoir avancé dans la mission qu’elle s’est donnée  : éradiquer le Hamas. Pour faire le point, nous avons interrogé Nathan Thrall. Depuis Jérusalem, il propose l’analyse d’un conflit inextricable.