Le président du groupe de l’Union CDU/CSU au Bundestag a été renversé par un vote des députés, malgré le soutien des ministres du gouvernement. Son successeur semble nettement moins ouvert sur la réforme européenne que la chancelière, qui voit son autorité à nouveau remise en cause.
Le président des services de renseignement intérieur Hans-Georg Maaßen doit quitter son poste après ses propos sur les émeutes de Chemnitz et à cause de sa proximité avec l’extrême-droite. Mais il est également promu et protégé par son ministre de tutelle Horst Seehofer.
Les élections du parlement régional (Landtagswahl) du 14 octobre prochain pourraient faire perdre à la CSU sa majorité absolue. Un bouleversement qui menacerait accélérer la recomposition des droites en Europe.
La chancelière a visité la Géorgie, l’Arménie et L’Azerbaïdjan cette semaine. Par quelques signes forts, elle a donné à voir une ébauche de position européenne sur cet espace soumis aux influences russes, turques et iraniennes.
L’ultra-droite allemande a utilisé le meurtre d’un allemand de 35 ans comme prétexte à une démonstration de force xénophobe dans un des bastions de l’AfD, alors que plusieurs affaires mettent en cause la neutralité ou l’efficacité des autorités publiques face aux dérives fascisantes.
Le monde économique allemand n’a pas intérêt à voir le partenaire commercial turc s’effondrer. Cependant, la réserve semble de mise sur ce dossier, en partie à cause de la rhétorique agressive et de l’attitude anti-démocratique des autorités turques.

Spécialiste des cultures nationales et régionale, Anne-Marie Thiesse évoque son travail sur la formation des identités nationales en Europe et réfléchit à la possibilité d’une construction similaire à l’échelle continentale.

« Même les citoyens qui sont contre une Europe démocratique seront pour une Europe qui les défend, qui a des frontières communes, des gardes frontières et des gardes côtes communes, un parquet commun »

»Man sagt immer : Vernunft ist kalt – und Emotionen, das haben die Rechten. Ich sage Ihnen, Vernunft ist kuschelig warm.«