Le rejet catégorique par le ministre des Transports allemand, le 21 janvier, d’une limitation de vitesse sur les autoroutes et la controverse scientifique autour de la nocivité des émissions d’oxyde d’azote par les véhicules rappellent que l’automobile en Allemagne reste un sujet très politique.
Le parti de droite populiste allemand, par ailleurs empêtré dans une affaire de financement illégal, fera l’objet d’une évaluation approfondie par le renseignement intérieur à titre provisoire à cause des paroles et actions de sa branche la plus extrémiste.
Un mois après la fermeture en grande pompe de la dernière mine de charbon en Allemagne, le pays a atteint pour la première fois un taux de 40 % d’énergies renouvelables dans son mix électrique.
Annegret Kramp-Karrenbauer, favorite pour la succession d’Angela Merkel à la tête de la CDU, s’est imposée sur le fil au second tour grâce à 51 pour cent des délégués. Cette victoire serrée confirme la stratégie de la chancelière, mais ne lève pas les doutes sur la transition à venir.
La campagne électorale pour le poste de président de l’Union chrétienne démocrate (CDU) oblige les candidats à se définir et à se démarquer sur des questions existentielles en Allemagne.
L’Allemagne est considérée par les États-Unis de Donald Trump comme un allié insincère, voire hostile. Cependant, les grandes entreprises allemandes ont plutôt financé les candidats républicains durant la campagne des Midterms.
Après une nouvelle déconvenue électorale, la chancelière allemande a annoncé qu’elle cèdera en décembre la direction du parti chrétien-démocrate et quittera la politique en 2021. Une solution inédite pour régler dans la dignité sa propre succession, ce que ses prédécesseurs n’ont pas réussi à accomplir. Mais le processus de transition envisagé reste très incertain.
L’accord de coalition prévoyait une réduction drastique des exportations d’armes vers l’Arabie Saoudite, mais la mesure n’a pas vraiment été appliquée. L’affaire Khashoggi a relancé le débat, alors que l’Allemagne semble prête à plus de fermeté que son partenaire français.
Après le bouleversement de l’équilibre politique en Bavière, c’est au tour de la Hesse d’élire son parlement régional. Les chrétiens démocrates pourraient à nouveau subir une défaite, au profit de leurs partenaires de coalition, les Verts, qui doivent confirmer une bonne série régionale.
Une volée de bois vert pour la CSU, les socio-démocrates plongent et les Électeurs libres jubilent
CentresLes élections qui se sont tenues dimanche 14 octobre en Bavière ont vu s’opérer une recomposition historique de la situation politique régionale, dans un contexte de forte participation (environ +10 % par rapport à l’élection de 2013). Si les orientations politiques futures du grand État prospère, catholique et conservateur du Sud de l‘Allemagne en seront certainement assez peu affectées, l’équilibre des forces – et c’est là tout le paradoxe – y est profondément et durablement bouleversé. À moyen terme, les résultats de ce vote pourraient peser sur l’avenir de la Grande coalition et, partant, sur les dynamiques politiques de toute l’Union européenne.