Gerardo Muñoz

Adjunct Professor en Langues et Littératures Modernes à Lehigh University

Gerardo Muñoz est Adjunct Professor de Langues et Littératures Modernes à Lehigh University en Pennsylvanie, aux États-Unis. Ses travaux de recherche portent sur la théologie politique, la pensée italienne, la théorie constitutionnelle et le débat post-hégémonique.

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Gerardo Muñoz est Adjunct Professor de Langues et Littératures Modernes à Lehigh University en Pennsylvanie, aux États-Unis. Ses travaux de recherche portent sur la théologie politique, la pensée italienne, la théorie constitutionnelle et le débat post-hégémonique.

Il est membre du projet de recherche transnational Populismo-Republicanismo de la Universidad Complutense à Madrid, en Espagne. Il est aussi membre du collectif académique Deconstrucción Infrapolitica.

Muñoz a publié l’anthologie critique des essais de l’intellectuel Alberto Lamar Schweyer : ensayos sobre poetica y politica (Leiden : Bokeh, 2018) et du volume Sovereignty, Catalanism, and Territorial Crisis in Spain (Leiden : Almenara Press, 2020).

Il détient un doctorat en Langues et Littératures Espagnoles et Portugaises de la Princeton University et un master en théorie politique et littérature espagnole de la University of Florida.
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Une question constitutionnelle pourrait peut-être entraver les négociations entre Pedro Sánchez et les indépendantistes. Au-delà de l’alliance de gouvernement, elle soulève des problèmes plus profonds et plus structurants pour le Royaume d’Espagne. Pour le constitutionnaliste Josu de Miguel Bárcena, qui a déjà pris parti publiquement contre l’indépendance de la Catalogne, ils demeureront un facteur de tensions tant que la question ne sera pas tranchée politiquement.

En offrant une majorité absolue au Parti populaire de Juan Manuel Moreno Bonilla lors des élections qui se sont tenues dimanche 19 juin en Andalousie, les électeurs andalous ont manifesté leur intérêt pour l’ordre et l’administration. Si le parti d’extrême droite Vox a gagné quelques sièges, le désintérêt vis-à-vis des partis progressistes accentue le retour au bipartisme en Andalousie.

L’annulation du massif plan d’agrandissement de l’aéroport El Prat a mis fin à de nombreux espoirs dans la région catalane. L’échec de ce projet, qui trouve ses racines en partie dans la compétition avec Madrid et dans les contradictions des coalitions au gouvernement, met en évidence d’importantes disparités nationales se traduisant par la stagnation du développement des infrastructures en Catalogne – six points.

Le mois dernier le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, s’est rendu en Californie pour y rencontrer des dirigeants de grandes entreprises technologiques américaines. Après avoir été durement touchée par la chute du tourisme en raison de la pandémie, l’Espagne entend donner un nouveau souffle à son économie en attirant des investissements étrangers – 8 points synthétiques.

Il ne fait aucun doute que les élections du 14 février dernier en Catalogne ont été un événement important pour la politique espagnole, même s’il reste pour l’instant difficile de prédire de quelle manière la transformation se produira. Si prédire quelle coalition gouvernementale se matérialisera dans les prochaines semaines est ardu, nous savons du moins qu’il existe une double majorité politique qui permettra de générer un gouvernement plus stable.
Restent cinq points à retenir, qui nous permettent d’avoir une vue d’ensemble du paysage politique régional.

À la fin du printemps dernier, il était courant de désigner le Portugal comme le cas exemplaire d’une gestion efficace et pragmatique de l’épidémie de COVID-19, qui, dès le mois de mars, s’était rapidement intensifiée dans le pays voisin, l’Espagne. Cependant, la troisième vague de la pandémie a pris le pays par surprise, et les chiffres ont grimpé en flèche depuis début janvier, au point de mettre le système hospitalier national en crise. Un confinement total a été mis en place jusqu’à la mi-février, et les frontières avec l’Espagne ont été fermées. Il va sans dire que le pays est à ce stade débordé.

Vendredi dernier, le gouvernement catalan a rendu public un décret, signé par le président par intérim Pere Aragonès, approuvant l’annulation effective des élections régionales prévues pour le 14 février. S’appuyant sur l’augmentation des cas de Covid19, le décret n’a pas seulement «  reporté  » la date prévue pour les élections, mais a littéralement rendu inefficaces les procédures de l’organe électoral qui administre le processus de vote dans la région. Existe-t-il vraiment des bases juridiques suffisantes à ce report  ?

Cette année, le message de Noël du roi espagnol Felipe VI à la nation était peut-être le plus attendu depuis des années, étant donné les graves conséquences de la COVID-19 dans le pays. Dans son discours le plus long à ce jour, Felipe VI a prononcé une allocution prudente et sereine dont le thème principal était la défense de l’unité nationale afin de faire face à la profonde «  angoisse  » générée par le coup dur de la pandémie tant pour le bien-être de la population que pour l’état de l’économie.

Le premier décembre, le parti catalan indépendantiste Junts per Catalunya, dirigé par Carles Puigdemont de Waterloo, a élu Laura Borràs comme candidate aux prochaines élections catalanes prévues pour février prochain. La candidature de Mme Borràs est significative à bien des égards, le principal étant qu’elle représente une transition complète entre l’ancien parti catalan de centre-droit Converngencia (CiU) et la nouvelle composition de Junts per Catalunya, dont la principale stratégie discursive consiste à accélérer les tensions contre l’État espagnol.

Tout au long des quatre années de son administration, Donald J. Trump n’a cessé d’humilier et d’attaquer l’État administratif, affaiblissant et contestant ainsi sa fonction et sa large autorité  ; d’où la nécessité de réformer les limites de la bureaucratie fédérale pour l’administration Biden de 2021. Pour approfondir cette analyse, Le Grand Continent s’est entretenu avec Jon D. Michaels, constitutionnaliste de la faculté de droit de l’UCLA.

Le samedi 24 octobre, le pape François a reçu le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez et sa délégation, lors d’une audience publique qui a duré environ quarante minutes. Il est important de rappeler que la dernière fois que le Vatican a rencontré un représentant de l’État espagnol, c’était en 2013, lors d’une rencontre privée et sans particulière relevance avec l’ancien dirigeant conservateur Mariano Rajoy. Cette fois-ci, les choses ont été différentes compte tenu du contexte européen particulier.

Le 9 octobre, le jour même où le monarque espagnol Felipe VI et le Premier ministre Pedro Sanchez se sont rendus à Barcelone, les trois anciens présidents indépendantistes catalans se sont réunis dans la région de Perpignan, au nord du pays, pour lire un projet de document intitulé Declaració de Perpinyà qui vise à sensibiliser la communauté internationale à la situation politique de la Catalogne

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Dans une lettre au Vatican, le président mexicain AMLO demande au pape François des excuses de la part de l’Église pour l’oppression des peuples autochtones. Comment interpréter une telle demande  ?

Alors que la première phase de la pandémie de COVID-19 touche à sa fin dans le monde entier, nous sommes désormais mieux à même d’analyser certaines des transformations géopolitiques les plus profondes qui ont commencé à se sédimenter. Les transformations déjà en cours se dérouleront lentement, alors que la communauté internationale et la Chine commencent à reconstruire leur confiance ainsi qu’à refonder les conditions des relations internationales. Dans cette optique, il est important d’analyser l’essai programmatique du ministre des affaires étrangères de l’Union européennes, Josep Borrell, intitulé «  La doctrine Sinatra  ».

Jakub Grygiel est professeur à l’Université catholique d’Amérique et, en 2017, a été conseiller principal du secrétaire d’État pour les affaires européennes. Il est également conseiller principal à The Marathon Initiative et contributeur régulier dans des publications telles que The American Interest, Journal of Strategic Studies et le Hoover Institute. Nous l’avons rencontré pour parler des crises territoriales des pays du sud de l’Europe, notamment à la suite de la pandémie de COVID-19.

En pleine reprise de la crise du coronavirus, les Espagnols se sont réveillés la semaine dernière pour découvrir que le monarque émérite des Bourbons, le roi Juan Carlos Iᵉʳ, avait quitté le pays à la suite d’une enquête judiciaire en Suisse pour blanchiment d’argent et d’une enquête en cours pour fraude fiscale. En ces temps de division politique et de fragmentation sociale, la sortie du pays du roi émérite pour éviter d’avoir à répondre légalement de ses méfaits ne peut que produire des effets calamiteux, car les forces partisanes font maintenant tout pour tirer profit de l’épisode.

Les récentes élections régionales en Galice et au Pays Basque ont confirmé la diminution du soutien politique à Unidas Podemos. Depuis que le parti a absorbé Gauche unie, le résultat s’est révélé médiocre  : six ans après la fondation du parti, il n’y a aucun progrès à constater en termes d’engagement social en faveur d’un changement politique et économique systémique. Comment expliquer la chute politique spectaculaire de Podemos  ? Selon les auteurs de cette analyse, la raison principale est que leur base politico-théorique était insuffisante dès le départ  : l’échec de Podemos est un échec de la théorie.

Les élections en Galice et au Pays Basque en Espagne, qui se sont déroulées dimanche dernier, sont les premières depuis la fin de la période d’urgence du Covid-19, bien qu’elles ne soient en aucun cas dans un climat «  normal  ». Cependant, dans les deux régions, les résultats ont été conformes aux attentes, donnant de larges marges de victoire au parti nationaliste basque PNV d’Íñigo Urkullu, et au Parti populaire galicien (PP) de centre-droit d’Alberto Núñez Feijoó, qui a facilement conféré son hégémonie parlementaire à 42 sièges sur 75 du Parlement régional, ajoutant un siège de plus à sa précédente majorité.

Les vagues de protestations qui ont déferlé sur les États-Unis à la suite de la mort de George Floyd aux mains d’un policier de Minneapolis ont entraîné l’effondrement des statues publiques de personnages historiques confédérés, ainsi que du passé colonial espagnol, comme Christophe Colomb, Saint Junípero Serra, ou les monarques Catholiques Isabelle et Ferdinand, récemment effacés du Capitole de l’État de Californie. Même si ces récentes dégradations contre les monuments historiques hispaniques ont été couvertes par la presse espagnole, il est révélateur que l’Espagne elle-même n’ait pas connu une série d’actes iconoclastes contre ses abondants monuments et statues publics impériaux. Comment expliquer le fait que, contrairement à des pays comme le Royaume-Uni, l’Australie ou la France, l’Espagne n’a pas vu s’effondrer sa mémoire publique impériale  ? Bien qu’il puisse y avoir des explications historiques et politiques opposées pour répondre à cette énigme, la question même ouvre un débat sur l’histoire, la religion et la communauté politique.

L’épidémie de Covid-19 a généré de nouvelles vagues de tensions politiques en Espagne, à différents niveaux de l’État et de la hiérarchie régionale. Il y a quelques mois à peine, la question catalane était au centre des débats. Il a d’ailleurs été assez curieux de constater le silence du mouvement indépendantiste catalan pendant les mois du Covid-19. Pour comprendre les transformations les plus récentes des différentes factions du mouvement indépendantiste catalan, Le Grand Continent s’est entretenu avec Lola Garcia, directrice du principal journal de Catalogne La Vanguardia et l’un des principaux analystes politiques de la politique régionale en Espagne.

Alors que l’Espagne entre dans une nouvelle phase de la pandémie de COVID-19, l’escalade politique atteint de nouveaux sommets. Samedi dernier, la direction du parti populiste de droite Vox est revenue sur la Plaza Colón, au cœur de Madrid. Assis sur un bureau et lisant les notes de son discours, le leader Santiago Abascal a exhorté ses partisans à faire pression contre le gouvernement de coalition de Sanchez pour mettre fin à son mandat.

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Dans une période de désespoir et d’anxiété pour l’ensemble de la société, il est facile d’être attiré par l’aspect séduisant du sectarisme. En effet, la pandémie du Covid-19 est une tempête parfaite pour réussir une fragmentation croissante de sociétés déjà faibles et disjointes. Mais en Espagne, s’est révélée une exception à cette force mobilisatrice polarisante  : l’administration de la Communauté valencienne, dirigée par Ximo Puig, un “socialiste prudent” (PSPV), dont les perspectives, tant en Espagne que pour l’Europe, se sont révélées exemplaires à bien des égards.

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Alors que Donald Trump vient d’appeler à «  Libérer  » certains États confinés gouvernés par des démocrates, la tension au cœur de l’appareil administratif américain semble ne jamais avoir été aussi forte. Signal faible d’une redéfinition théorique des droites aux États-Unis, les prises de position récentes du constitutionnaliste Adrian Vermeule (Harvard) sont aujourd’hui au cœur d’un débat outre-Atlantique. Nous avons tenté d’y voir plus clair sur les justifications de ce nouveau courant conservateur.

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Alors que la pandémie de coronavirus atteint son apogée en Espagne, les tensions au sein des forces politiques ébranlent le débat national. Indépendamment de la façon dont les choses vont évoluer dans les prochaines semaines, il est question d’un nouvel ensemble de «  pactes de la Moncloa  » qui rassemblerait et unifierait la classe politique espagnole, afin de pouvoir faire face à la crise économique et aux risques d’inflation dans la zone européenne.

Pays de l'Union européenne, pourcentage de la population s'identifiant à une religion

L’Espagne est dans l’œil du cyclone de la pandémie COVID-19. Ces dernières semaines, beaucoup d’encre a coulé pour tenter d’expliquer la réaction modérée de Pedro Sanchez à la suite des premiers cas dans le pays, ce qui aura d’énormes conséquences géopolitiques pour l’Espagne dans les années à venir. Bien sûr, en Espagne, parler de géopolitique implique aussi de parler des différentes traditions religieuses et théologiques  ; plus précisément, des différences entre le catholicisme et les pays protestants en Europe. C’est un débat qui traverse tout le pays lorsqu’il recherche sa propre forme de modernité.

évolution de cas de coronavirus courbe en dehors de la Chine

Vendredi, Pedro Sanchez a déclaré un nouvel ensemble de « mesures exceptionnelles » pour contrer la propagation du coronavirus en Espagne. Il s’agit d’une étape importante, qui remet en question les traditions politiques espagnoles établies de longue date, de centralisme contre le fédéralisme, autant qu’elle appelle les progressistes à entamer une réflexion sur le rôle du pouvoir exécutif pour gérer efficacement une telle crise.

Si les négociations entre le gouvernement et la Catalogne font actuellement l’actualité en Espagne, la récente visite du Premier ministre Pedro Sanchez dans la région rurale de La Rioja pourrait avoir un impact plus important pour l’avenir de son gouvernement et du pays dans son ensemble  : elle représente le premier pas vers une refonte de la relation entre le centre et la périphérie en Espagne et vers le développement à long terme des zones rurales.

Josep Vincent Boira est le commissaire du gouvernement espagnol pour le développement du projet de Corridor méditerranéen, sans doute le plus important travail d’infrastructure en Espagne aujourd’hui. Sa réflexion théorico-pratique de Boira sur ce projet ambitieux ouvre une série de questions relatives aux mutations territoriales à l’échelle mondiale. Nous avons discuté avec lui du projet Corridor dans le cadre des futures projections dans l’espace méditerranéen.

La conférence sur le conservatisme national, qui s’est tenue cette semaine à Rome, a réuni les dirigeants politiques les plus importants de la nouvelle droite nationaliste des deux côtés de l’Atlantique. La présence de Santiago Abascal et est avant tout un geste symbolique pour amorcer un nouvel internationalisme et aligner Vox sur la carte internationale.

La formation du nouveau gouvernement progressiste espagnol la semaine dernière, a finalement mis fin à plusieurs mois d’attente entre Pedro Sanchez (PSOE) et Pablo Iglesias (Unidas Podemos). Le rythme intense qui a caractérisé les deux dernières années de la vie politique espagnole a fait surgir de nombreux clivages chez les progressistes, tout en alimentant les sentiments proto-patriotiques de la droite.

Après deux ans de procès, la Cour suprême a rendu sa décision finale, qui accuse les dirigeants indépendantistes catalans d’un acte de sédition, entraînant des peines de prison de 9 à 13 ans. Cette décision ouvre une nouvelle phase de l’indépendantisme catalan, vacillant entre une campagne internationale des droits de l’homme et une véritable rhétorique sur l’amnistie. Toutefois, dans la courte période, la sentence de cette semaine ouvre les portes à de multiples variables, à des positions changeantes et à des effets imprévisibles avant les élections législatives.

L’impossibilité pour le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez de trouver un accord avec Podemos, démontre que le système politique espagnol est désormais marqué par une crise d’ingouvernabilité. Cette crise qui s’ouvre est définie par une méfiance populaire généralisée à l’égard des élites politiques, qui paraissent avoir abdiqué à leur rôle. Même la perspective de nouvelles élections ne semble pas pouvoir inverser la tendance d’une paralysie du système politique espagnol.

Figure majeure de la pensée politique espagnole, José Luis Villacañas est revenu avec nous sur la signification de l’épisode de la République de Weimar. Pour tenter de cerner le politique en Europe aujourd’hui, il croise les pensées de Weber, Schmitt, Blumenberg, Polanyi ou encore Kojève. Un riche entretien pour découvrir l’auteur d’Imperiofilia.

La nomination de Josep Borrell, ministre espagnol des Affaires étrangères, comme Haut représentant de l’Union pour la politique étrangère, pourrait avoir des conséquences à long terme non seulement pour la diplomatie Espagnole, mais aussi pour l’Union. Le premier défi pour le nouveau chef de la diplomatie européenne sera comment concrétiser une aspiration à une «  autonomie stratégique  ».

Dans la foulée des élections régionales en Espagne, il n’a pas fallu longtemps à Ciudadanos pour rompre avec Manuel Valls, qui était son candidat pour les élections à Barcelone. La cause principale du désaccord est le différend entre la décision de Ciudadanos de former des alliances de droite avec Vox et le souhait de Valls de maintenir la «  cohérence idéologique  » du libéralisme. Dans ce contexte, accorder à la maire sortante, Ada Colau, assez de voix pour un second mandat n’apparaît pas en rupture avec son projet. Ainsi, l’échec de Manuel Valls à Barcelone pourrait en conclusion raviver le fédéralisme et le plurinationalisme espagnols.

Après les élections en Andalousie, à Madrid, Ciudadanos le parti libéral de centre, allié de la République en Marche au niveau européen, a décidé de faire partie d’une alliance de droite avec le PP et, surtout, le parti d’extrême droite Vox. Il s’agit d’une ambiguïté qui montre un réel «  syndrome de Hamlet  », c’est-à-dire l’incapacité pour le parti à choisir clairement entre, d’une part, les «  engagements libéraux  » qu’il partage avec ses collègues européens et son alliance régionale concrète avec l’extrême droite espagnole.