L’effet sardines a fait sentir ses effets dans la riche et progressiste Émilie-Romagne, mais pas dans la pauvre Calabre, où la droite (mais pas Salvini) a emporté les élections régionales à une écrasante majorité.
L’expulsion du parti du sénateur « souverainiste » Gianluigi Paragone et la démission du ministre « progressiste » Lorenzo Fioramonti, entre autres, suggèrent une recomposition potentielle de la scène politique italienne, avec des répercussions possibles au niveau européen.
Dans un récent entretien, le leader de la Ligue a défini la monnaie unique comme une chose inévitable, bien que mal vécue. Plus qu’un virage modéré, c’est la confirmation de l’ambiguïté du parti à l’égard de l’euro.
Le programme du nouveau gouvernement Pd-M5S réconcilie l’Italie avec l’Union de Von der Leyen
Bulles MéditerranéeOublié le « contrat » avec la Ligue : dans le projet de programme du nouveau gouvernement disparaissent le ton de défiance vis-à-vis de l’Union et les plans de réforme des institutions européennes. Les deux partis qui ont voté ensemble pour Ursula Von der Leyen ont validé la nouvelle Commission. La taxe sur le web, en revanche, pourrait éloigner Rome de Washington.
Dans cette première phase de la nouvelle législature européenne, les deux partis au pouvoir en Italie semblent avoir défini deux stratégies différentes : le Mouvement 5 étoiles comme membre de l’establishment européen et europhile, et la Ligue comme véritable parti d’opposition à la majorité en train de se former. Prélude à des changements de positionnement similaires aussi à Rome ?
La volonté de la Chine de participer au renforcement des aéroports de Nuuk et d’Iulissat a été perçue par les États-Unis comme une tentative de pénétrer dans l’Arctique près du Danemark et des bases militaires américaines et comme une étape possible vers l’indépendance du Groenland. Quelques semaines après la décision de Copenhague de participer directement au projet, Pékin a retiré son offre.
« Nous avons besoin d’un projet commun », à la rencontre des souverainistes européens à Milan
EuropeDe cette série d’entretiens qui ne sauraient considérés comme représentatifs, émerge une hypothèse générale, à confirmer par des études supplémentaires et par le suivi du processus de recomposition politique européen : le néonationalisme pourrait être appelé à devenir un européisme alternatif.
Ces dernières semaines, certains détails d’un projet auquel Pékin réfléchit depuis l’été dernier ont été rendus publics : avec ce pas en avant, la Chine confirme non seulement sa stratégie de pénétration dans la région arctique, mais se dote également d’une technologie qui pourrait être le prélude à un porte-avions nucléaire.
La signature annoncée d’un memorandum of understanding entre l’Italie et la Chine remet au goût du jour une ancienne analyse de l’actuel secrétaire d’Etat Michele Geraci.
Le ministre de la Défense Frank Bakke-Jensen l’a dit dans son discours du Nouvel An auprès de la Société militaire norvégienne, en utilisant des tons plus sombres et plus durs que d’habitude pour décrire les relations avec Moscou.
La garde côtière étatsunienne utilise l’espace pour garder le contrôle de l’Arctique
Amériques NordiquesLes données recueillies par les satellites Kodiak et Yukon serviront à faciliter les opérations de recherche et sauvetage en cas d’urgence, mais pourraient avoir d’autres applications par la suite.
Selon l’historien norvégien Lars Rowe, Moscou est trop avantagée par le statu quo actuel pour vouloir un changement. De plus, l’activisme militaire dans l’Arctique fait partie de sa vocation historique naturelle.
Cette semaine ont eu lieu les deux forums « européens » de la Dimension septentrionale, initiative qui associe l’Union, la Russie, l’Islande et la Norvège. Les thèmes à l’ordre du jour étaient le changement climatique et les rapports avec la Chine.
Pour la première fois cette année, un commissaire européen a assisté en personne à l’édition de l’Assemblée du cercle polaire arctique. Signe d’une approche prudente de Bruxelles à l’égard de la région.
Les cinq pays riverains de l’Arctique ont signé un accord avec l’Islande, la Chine, la Corée du Sud, le Japon et l’Union qui prévoit la suspension des activités de pêche dans les eaux de l’Extrême Arctique pour les 16 prochaines années, permettant ainsi la recherche scientifique dans cette région.
Le lancement de deux missiles supersoniques sur les îles de la Nouvelle Sibérie, dans l’Arctique russe, n’est que le dernier épisode d’un processus de renforcement de la présence militaire dans la région. L’objectif est d’assurer la protection des routes commerciales qui s’ouvriront avec la fonte des glaces contre la pression internationale croissante.
Peu après le lancement du deuxième brise-glace, Pékin a annoncé le début des travaux de construction du premier navire à propulsion nucléaire, prélude à un futur porte-avions. La capacité opérationnelle de la Chine dans l’Arctique est maintenant au moins égale à celle des États-Unis.
L’accord avec le Premier ministre danois, M. Rasmussen, est en train de faire bouger le gouvernement autonome groenlandais après qu’un parti autonomiste a quitté la majorité en signe de protestation contre cette décision. Cet incident marque un tournant en faveur des intérêts de l’Otan dans l’Arctique et un obstacle aux plans de la Chine dans la région.
À l’issue du dernier sommet de Pékin, le 16 juillet, l’Ue et la Chine ont déclaré vouloir approfondir leurs relations commerciales dans le cadre des règles fixées par l’OMC et ont envoyé un message à l’Amérique de Trump : pas de guerres commerciales.
La Suède éduque ses citoyens sur ce qu’il faut faire en cas d’invasion, la Norvège demande l’augmentation du nombre de marines américains sur son territoire. Signes d’une tension croissante à la frontière la plus septentrionale entre la Russie et l’Occident.
L’Argentine a encore des difficultés à rembourser ses créanciers, une situation sans précédent pour le président libéral Mauricio Macri qui, malgré ses efforts pour réduire la dette, n’a pas pu éviter de solliciter l’aide financière du Fonds monétaire international.
Jeudi 17 mai, le président égyptien Abdel Fattah al Sisi a annoncé que la frontière avec Gaza resterait ouverte pendant toute la durée du Ramadan. Sur Twitter,, Sisi a expliqué que la décision avait été prise pour “alléger la souffrance des frères de Gaza”.