Le secrétaire américain à la Défense, James Mattis, a effectué une importante tournée dans la zone stratégique de l’Indo-Pacifique pour rencontrer des partenaires nouveaux et établis, ainsi que poursuivre le dialogue avec le plus grand concurrent des États-Unis, à savoir la Chine.
Davide Borsani
Moscou et Washington discutent à nouveau des traités de désarmement nucléaire
Amériques Asie septentrionaleLa Russie et les États-Unis ont ouvert des négociations pour discuter de deux traités clés pour le régime de désarmement nucléaire entre les deux puissances, l’Inf et le New Start. Si un compromis sur l’extension de ce dernier semble facilement réalisable, le vrai nœud reste l’Inf, les deux pays s’accusant mutuellement de ne pas le respecter.
La révision de l’Alena, conclue le 30 septembre dernier, a donné naissance à un nouvel accord commercial entre les États-Unis, le Mexique et le Canada, l’Usmca. Si le nouvel accord présente de grands avantages pour Washington, qui voit son approche bilatérale récompensée, il pourrait se heurter à des problèmes en raison d’une clause qui risque de saper la souveraineté des signataires.
L’annonce par les États-Unis de la troisième vague de droits de douane sur les produits chinois, d’une valeur de 200 milliards de dollars, a conduit Pékin à riposter. Cette nouvelle escalade a été reçue de manière très critique par les groupes de consommateurs et par l’industrie, préoccupée par la perte de parts de marché au profit d’autres pays.
Le récent accord bilatéral conclu entre le Mexique et les États-Unis pour remplacer l’Alena risque d’exclure le Canada, clairement en désaccord avec les règles établies par le Ceta avec l’Ue, en particulier pour les produits agricoles.
La controverse autour de Donald Trump a atteint un nouveau point culminant. La Maison Blanche, du fait de ses décisions et ses positions politiques, a généré des frictions sur plusieurs fronts institutionnels, depuis les hautes sphères du renseignement et des Forces armées jusqu’au ministère de la Justice, en passant par la Réserve fédérale.
Le récent sommet entre le premier ministre italien Giuseppe Conte et le président américain Donald Trump marque un moment important dans les relations transatlantiques. Le soutien des États-Unis à l’Italie est un coup de pouce à la vague populiste qui balaye l’Europe. La visite s’est terminée sous le signe de la cordialité et du renouvellement de l’alliance bilatérale.
Le sommet entre Trump et Juncker a calmé les relations commerciales entre les États-Unis et l’Union. L’objectif transatlantique, en particulier des États-Unis, est de parvenir à un nouvel accord qui élimine tous les types de barrières tarifaires et non tarifaires entre les deux partenaires atlantiques.
En bref – Après le voyage de Donald Trump en Europe, où il a qualifié l’Union d’ »ennemie » du commerce, le président de la Fed Jérôme Powell a déclaré au Congrès qu’il n’était pas dans l’intérêt de l’économie américaine de poursuivre sa politique tarifaire. Washington. La querelle commerciale entre l’Europe et les États-Unis se poursuit. Après […]
Le sommet de l’Alliance atlantique n’a pas seulement abordé la question des dépenses pour la défense. D’autres questions furent mises sur la table, comme l’engagement en Afghanistan et l’adhésion de nouveaux membres à l’avenir. Malgré quelques frictions, les pays de l’Otan ont réaffirmé leur volonté de travailler ensemble pour relever les défis de l’ordre international.
L’administration Trump a refusé d’accorder des exemptions aux entreprises européennes lorsqu’elles font des affaires avec l’Iran, en particulier dans le secteur de l’énergie. Cela marque une nouvelle détérioration des relations économiques des deux côtés de l’Atlantique, avec un risque de débordement sur la dimension stratégique.
Dans un climat de forte concurrence commerciale entre les États-Unis et la Chine, le dialogue entre l’Otan et Pékin a repris sur des questions stratégiques. Des questions telles que la Corée du Nord, les différends dans la mer de Chine du Sud, les perspectives en Afghanistan et au Pakistan et de nouvelles formes de coopération bilatérale sont à l’ordre du jour.
Les sénateurs républicains n’aiment pas le protectionnisme de Trump soutenu par son électorat
AmériquesLa récente tentative bipartisane de certains sénateurs de limiter le pouvoir de Donald Trump d’appliquer des tarifs douaniers et des droits de douane a échoué. Le soutien de l’électorat républicain à l’actuel Président est une variable cruciale dans la lutte contre la dissidence, en particulier au sein du Grand Old Party en vue des élections de novembre.
Google a décidé de ne pas renouveler sa collaboration avec le gouvernement américain pour le développement de l’intelligence artificielle des drones. Les différences entre le secteur privé et le secteur public américain dans le domaine de la sécurité s’accentuent donc. Les pays européens membres de l’Otan et les organisations non gouvernementales suivent la situation de près.
Les États-Unis ont lancé une étude visant à imposer des droits de douane allant jusqu’à 25 % sur les importations de voitures. L’administration Trump a l’intention de renégocier les relations commerciales avec le reste du monde, y compris l’Union européenne, en utilisant l’instrument du protectionnisme pour faire de plus grandes concessions aux partenaires.
Grâce au pétrole de schiste, les États-Unis deviendront le premier producteur mondial de pétrole. L’accroissement des exportations de brut américain représente une occasion pour diversifier les sources des Européens, affaiblis par la hausse des prix du brut causée par le retrait de Donald Trump de l’accord sur le nucléaire iranien.