Études


Dans cette étude prosopographique, David Allegranti et Francesco Maselli nous plongent au cœur des coulisses du prochain gouvernement Meloni. Au-delà des postes visibles, les parcours des hauts fonctionnaires et des conseillers de cette nouvelle phase dessinent le nouveau visage du pouvoir romain — à l’ère du techno-souverainisme.

En lançant une guerre massive contre l’Ukraine, la Russie a fait tomber un tabou qui avait permis de contenir certaines tensions héritées de l’effondrement de l’Union soviétique  : la violence armée interétatique utilisée au service d’objectifs politiques. Dans cette étude, Marie Dumoulin montre comment les conflits entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan d’une part et entre le Tadjikistan et le Kirghizstan d’autre part sont les signes d’un changement de profond — tant par leur nature que par leur intensité.

Cette semaine, le German Marshall Fund a publié son étude annuelle portant sur les «  tendances transatlantiques  », basée sur des sondages d’opinion conduits dans 14 pays des deux côtés de l’Atlantique. L’analyse des opinions publiques permet d’observer les bouleversements profonds que connaissent les paysages politiques et stratégiques européens depuis le début de la guerre en Ukraine.

Samedi dernier, les électeurs lettons ont majoritairement voté pour le Parti La Nouvelle Unité (Jaunā Vienotībā) du Premier ministre au pouvoir, Krišjānis Kariņš. Cependant, des options relativement limitées semblent s’offrir à lui afin de former une coalition. Dans cette étude, l’historienne et politiste lettone Una Bergmane revient sur ce que ces résultats vont changer pour la politique intérieure mais également européenne de la Lettonie.

Aujourd’hui se tient le second tour de l’élection présidentielle au Brésil. L’ancien président travailliste Lula est pour le moment en tête dans les sondages, mais l’attitude de Jair Bolsonaro au cours de la campagne laisse penser que certains scénarios de crise sont à anticiper. Nous en proposons cinq à l’étude afin de se préparer à cette élection cruciale pour le pays et pour l’Amérique latine.

À l’issue des élections italiennes, tous les yeux étaient rivés sur le score de Fratelli d’Italia et de la coalition dite de centre droit. Dans cette recomposition de la vie politique, une variable cruciale en raison de l’urgence climatique est passée inaperçue  : le vote «  vert  ». Tandis que les partis verts européens connaissent des percées électorales, comment expliquer la marginalité du mouvement écologiste italien  ?