Asie septentrionale

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«  Il n’y aura aucun privilège, aucun traitement de faveur pour ceux qui souhaiteraient faire leur grand retour en Russie.  »

Malgré une économie surchauffée et sous perfusion, Poutine veut montrer au monde que le vent tourne.

Devant la fine fleur de l’Union des industriels et des entrepreneurs de Russie, il se présente en justicier vengeur  : les entreprises qui souhaitent désormais revenir dans le pays à la faveur d’une potentielle «  normalisation  » le pourront à terme — mais pas à n’importe quel prix.

Le spin doctor géopolitique de Poutine veut «  passer à l’offensive idéologique  ».

Prendre toute l’Eurasie  : de l’Ukraine au Kamtchatka — des deux Corées au golfe Persique.

Pour guider l’expansion d’une civilisation «  libératrice  » à l’extérieur, Karaganov appelle à assumer une forme d’État qui distingue constamment l’ami de l’ennemi à l’intérieur, sur un modèle totalitaire.

Nous le traduisons et le commentons.

Après le revirement de Donald Trump, à Moscou s’élaborent les concepts stratégiques d’une nouvelle phase de convergence entre le Kremlin et la Maison-Blanche.

Ilya S. Fabrichnikov, l’un des jeunes doctrinaires de Poutine, a lancé une idée.

La Russie ne doit plus désigner son ennemi dans «  l’Occident collectif  » mais dans «  l’Europe collective  ».

Nous le traduisons pour la première fois en français.

Aucun dictateur n’est éternel.

Alors que Trump mise sur Poutine face à l’Ukraine, la société civile russe et la diaspora en opposition s’organisent à bas bruit pour un futur meilleur, contre à la guerre sans fin que la Russie mène à l’Europe.

Nous approchons d’un moment de bascule  : nous pouvons le préparer — même l’accompagner.

Trois figures de l’opposition lancent un appel.

Demain commence la manifestation politique la plus importante de l’année en Chine.

Que dira le rapport du Premier ministre Li Qiang  ?

Quels chiffres clefs seront annoncés  ?

Que faudra-t-il surveiller dans la communication de Xi Jinping  ?

Un guide en 10 points et 7 graphiques par les experts du Centre d’analyse sur la Chine d’Asia Society.

Après le revirement de la Maison-Blanche de Donald Trump, Vladimir Poutine entend encaisser les fruits de son pari impérial.

Lors du dernier Conseil des ministres de la Fédération de Russie, le maître du Kremlin a mis en scène un récit mobilisateur puissant, dont il ne faut pas sous-estimer la portée  : pour bien vivre à l’intérieur, faire la guerre à l’extérieur.

Nous le traduisons.

À l’arrière d’une berline blindée, Poutine veut supprimer l’Ukraine.

Après les paroles de son conseiller Patrushev, Vladimir Poutine a mis en scène sa position dans les négociations. Prenant la parole sur la banquette arrière d’une voiture, il a signifié sa disponibilité à négocier d’égal à égal avec les États-Unis de Donald Trump — tout en niant l’existence et la capacité d’action de l’Ukraine qui tient pourtant son armée en échec depuis bientôt trois ans.

Pour la première fois en français, nous traduisons et commentons cet entretien clef.

«  Les Russes vivent dans un monde d’États-nations — comme les Ukrainiens, les Allemands, les Français. Ils ne vivent pas dans un espace impérial dont les frontières seraient mouvantes.  »

Dans une enquête ethnographique recueillant plus de 750 pages de témoignage, trois chercheuses du laboratoire d’Oleg Zhuravlev produisent un exercice inédit  : essayer de définir le rapport des Russes à la guerre à partir de leur perception de la réalité. Nous résumons les principaux résultats de cette étude qualitative.