Études


Ruth Bader Ginsburg, juge de la Cour Suprême des Etats-Unis, s’est éteinte samedi dernier. Elle occupait une place essentielle au sein de l’état fédéral américain en tant qu’oriflamme progressiste de la Cour Suprême. Ce qui commence maintenant pour la nomination de son successeur est une bataille potentiellement perturbatrice pour la démocratie américaine.

Parmi les nombreux et divers héritages de l’ère soviétique il en est un qui est particulièrement significatif pour la Russie d’aujourd’hui. Au tournant des années 70 et 80, les éclaireurs russes du RSFS ont réalisé que la vaste région de la Sibérie et de la Volga grouillait de gaz naturel. C’est ainsi qu’a été inaugurée l’ère de la Russie en tant que supergéante énergétique et que les deux géants du gaz et du pétrole de la Fédération naissante ont pris une forme définitive  : Lukoil et, surtout, Gazprom. Depuis lors, l’économie russe est entrée dans une union incontournable avec une dynamique énergétique, tant en termes d’autosuffisance (russe) que d’hétérodépendance (notamment de l’Europe).

Plus que jamais, l’équation fragile sur laquelle l’échiquier politique libanais repose est proche de s’effondrer. Économie en ruine, corruption galopante, tensions permanentes avec Israël et révolte populaire ont créés un environnement toujours plus instable. Au cœur du système communautaire, le Hezbollah («  parti de Dieu  ») fait figure d’incontournable défenseur du statu quo et de pièce maîtresse sans laquelle rien ne peut réellement évoluer dans le pays. Pour la première fois ouvertement défié jusque dans ses fiefs du sud-Liban lors des évènements récents, le parti chiite s’accroche au système actuel, quitte à entretenir son blocage, et provoquer à terme sa chute  ?

Cet été, les menaces américaines de sanctions extraterritoriales ont provoqué un mouvement d’union nationale parmi les représentants politiques allemands. Un mois après, l’affaire Navalny a repolarisé l’échiquier politique national et européen dans l’approche du projet Nord Stream 2. Tour de l’horizon des reactions à un projet de gazoduc au fort caractère géopolitique.

Les relations entre l’Union Européenne et la Chine sont en voie de recomposition. La crise du coronavirus continue d’accélérer ce processus. La grande majorité des pays de l’Union manifeste de plus en plus ouvertement leur désapprobation concernant les dossiers importants de la politique internationale chinoise. Mise en contexte du sommet UE-Chine d’aujourd’hui.

La semaine prochaine, les Italiens se rendront aux urnes pour voter pour la présidence de sept régions, la mairie de plus de 1 100 municipalités, deux élections partielles au Sénat et un référendum constitutionnel sur la réduction du nombre de députés. Ce scrutin, qui va se dérouler sur deux jours, le dimanche 20 et le lundi 21 septembre, constitue le premier test démocratique pour le gouvernement après l’épidémie de Covid-19 et le confinement.