Archives et discours


«  Le slogan ‘America First’ suscite d’inquiétants jeux d’échos avec le slogan de l’époque hitlérienne Deutschland über alles  ».

À la Maison-Blanche, le révisionnisme désinhibé de Donald Trump a tendu à la diplomatie de Poutine une perche parfaite  : retourner contre «  l’Occident collectif  » l’arme du droit international — avec une hypocrisie virtuose.

«  Que rien ne fasse obstacle à la volonté de notre peuple  !  »

En faisant de Pâques «  le jour de la victoire  », en articulant un imaginaire militaire et héroïque autour de la résurrection du Christ, le patriarche de Moscou et de toutes les Russies a de nouveau transformé son homélie pascale en une justification théologico-politique de la guerre menée par Poutine.

Nous le traduisons et commentons ligne à ligne.

«  Le président des États-Unis est peut-être un katechon, peut-être une sorte d’Antéchrist.  »

Après une première partie sur l’Armageddon, Peter Thiel développe sa théorie de la fin des temps en s’intéressant au problème selon lui le plus central et le plus tabou  : la menace diffuse de l’Antéchrist.

Nous traduisons la deuxième partie de son entretien sur l’apocalypse.

L’accélération technologique et le risque d’un «  gouvernement mondial totalitaire  » nous rapprochent de l’apocalypse—de l’Armageddon.

C’est ce que révèle Peter Thiel, disciple de René Girard et influence clef de la contre-révolution trumpiste dans la Silicon Valley, dans un long entretien sur la fin des temps.

Nous le traduisons.

Cette semaine, le service de renseignement extérieur russe (SVR) a publié une note au style pseudo-savant inscrivant le rapprochement entre la Russie et les États-Unis, conduit par Donald Trump et son profond renversement d’alliance, dans la continuité d’une longue histoire fantasmée.

Son titre annonce la couleur  : «  Comme il y a 80 ans, Moscou et Washington sont unis dans la lutte contre un ennemi commun  : ‘l’eurofascisme’  ».

Nous publions le texte intégral.

Pour mener la contre-révolution à Washington et transformer la république américaine en Empire, Trump a besoin d’une nouvelle élite — financière, culturelle, technocratique.

Mais pour une part importante de cette base qui aspire à gouverner, les élites n’aiment pas le peuple.

Nous publions et commentons l’une des sources intellectuelles les plus influentes au cœur de cette ligne de fracture interne.

La force brute libérée par le «  Liberation Day  » est un signal  : la Maison-Blanche ne veut pas «  d’accord de Mar-a-Lago  » — et Trump est prêt à s’opposer aux marchés.

L’inspirateur de sa doctrine en matière économique, Stephen Miran, a fait volte-face et prononcé un discours étonnant  : il illustre le revirement d’une stratégie de négociation à une attitude de confrontation totale avec la Chine.

Nous le traduisons — avec une introduction signée Shahin Vallée.

«  Voici comment j’interprète le plan  : un tarif mondial permanent pour donner la préférence à la fabrication nationale  ; un tarif permanent pour la Chine pour découpler nos économies  ; des tarifs réciproques comme moyen de pression pour inciter les autres partenaires commerciaux à faire des choix politiques de réduction des déficits.  »

Selon Oren Cass, l’un des économistes qui essaye de donner un corps à la doctrine trumpiste depuis une décennie, la décision de la Maison-Blanche qui a provoqué une panique mondiale sur les marchés pourrait servir un plan caché inspiré de Reagan.

Nous le traduisons, le commentons.