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L'essentiel


Les 27 et 28 février à Hanoï, capitale du Vietnam, s’est déroulé le second sommet États-Unis-Corée du Nord, que l’on a principalement désigné par « Trump-Kim Summit » tant la personnalité des deux dirigeants est au centre de l’attention. L’absence d’accord à l’issue de la rencontre démontre la complexité du processus de négociation, et pose la question d’une institutionnalisation du dialogue.
Lors de la 55ème édition de la Conférence de Munich sur la sécurité, les principaux décideurs politiques n’ont pas parlé à l’unisson. Avec l’absence de la France, peu ont défendu les nouvelles initiatives européennes en matière de défense. Ainsi, pour le Secrétaire d’État à la Défense britannique Gavin Williamson, « l’OTAN est le meilleur garant de notre sécurité », face à la menace russe notamment.
Lors de la conférence annuelle sur la sécurité à Munich, les Européens ont adressé une fin de non-recevoir aux Américains, qui les pressaient de se retirer comme eux de l’accord nucléaire iranien. Les divergences entre Européens et Américains sur la question iranienne indiquent une relation transatlantique aujourd’hui toujours plus distendue et déstabilisée. Côté iranien, la démission inattendue puis refusée de Javad Zarif, ministre des Affaires étrangères, jette le trouble sur le positionnement futur de l’Iran vis-à-vis de l’accord.
Le sommet de Hanoi entre Donald Trump et Kim Jong-Un peut être une occasion intéressante d'analyser la politique étrangère de Pyongyang dans de nombreux scénarios apparemment loin de la petite République populaire démocratique de Corée. Car l'Afrique a joué pendant des décennies un rôle étonnamment central dans la diplomatie de Kim.
Selon le dernier Gas Market Outlook du groupe Shell paru la semaine dernière, la demande de gaz naturel liquéfié devrait augmenter de 10 % en 2019 grâce à la construction de terminaux de regazéification en Europe et en Asie.
Le sommet "historique" de Charm el-Cheikh entre l'Union européenne et la Ligue arabe aurait pu marquer une tentative de redéfinition des relations de force et des valeurs de coopération entre les deux rives de la Méditerranée. Malgré de timides tentatives pour placer la question des droits de l'homme en tant que facteur de développement social et de stabilisation politique au centre du débat, le sommet a mis davantage l'accent sur les questions de sécurité. Cependant, de nombreux problèmes restent sur la table, aux côtés de formules ambiguës qui doivent organiser le suivi concret des prochaines initiatives politiques touchant les deux rives de la Méditerranée.
Depuis le 26 février 2019, jour du bombardement par l’Inde du camp d’un groupe islamiste situé sur le territoire pakistanais, la rivalité qui structure la relation entre ces deux pays depuis leur naissance - notamment autour de la question du Cachemire - connaît un pic de tension, qui présente plusieurs caractéristiques jusque-là inédites. Le risque d’escalade entre deux pays dotés de l’arme nucléaire a suscité l’inquiétude bien au-delà des deux pays.
Le président sortant Muhammadu Buhari a gagné les élections au Nigeria le samedi 23 février. Il a vaincu son adversaire principal Atiku Abubakar, ancien vice-président entre 1999 et 2007 par 15,2 millions de voix à 11,3 millions (56 % des voix). Le perdant a annoncé qu’il fera appel, ce qui est peu surprenant car beaucoup ont accusé le gouvernement de trucage électoral. Il est difficile d’envisager une annulation du résultat. Cela signifie que le Nigéria va, très probablement, poursuivre ses politiques actuelles.
La montée des tensions commerciales entre l’Europe et les États-Unis est symbolisée par l’obsession trumpienne pour les automobiles allemandes, que le président américain voudrait voir moins nombreuses sur les routes du pays. Mais cette industrie est profondément implantée en Amérique, et notamment dans des États favorables au président républicain.
L’Allemagne continue de verser des pensions à 2000 anciens collaborateurs nazis ou à leurs ayant-droits. Parmi eux, 573 vivent en Pologne, 54 en France, et 16 en Belgique. Il importe d’interroger le travail mémoriel de l’Allemagne et de trouver des leviers pour mettre fin au versement de pensions à d’anciens collaborateurs nazis.