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L'essentiel


La Banque européenne d’investissement, le principal bailleur de fonds de l’Union européenne, a décidé de ne plus subventionner de projets impliquant l’utilisation d’énergies fossiles, afin de favoriser la transition énergétique en Europe. Les États membres de l’Union doivent encore valider cette décision.
Le président indien Ram Nath Kovind a atterri le 30 juillet à Banjul (Gambie), première étape de sa visite d'État en Afrique. Il visitera également le Bénin et la Guinée avant de rentrer en Inde le 3 août. L'importance de cette initiative réside dans la perception qu'a New Delhi de l'Afrique et dans quelle mesure cela a influencé sa politique à l'égard du continent. Coincé entre le passé de Gandhi et les « 10 principes » de Modi ainsi que la rivalité sans fin avec la Chine, ce voyage est une occasion de comprendre les intentions de New Delhi en Afrique.
Pour pouvoir l’appliquer au Nord Stream 2, l’Union a modifié sa législation. Jugeant cela discriminatoire, Nord Stream 2 AG en appelle à la Charte de l’énergie. En réaction, la Commission souhaite modifier la Charte, contribuant ainsi à faire douter de la légitimité de son action. S’il est peu probable que la stratégie de Bruxelles soit fructueuse, ce conflit semble de toute manière se diriger vers une résolution devant la Cour de justice de l'Union plutôt que dans le cadre de la Charte de l’énergie.
Homme fort de la répression sanglante de Tiananmen en juin 1989, Li Peng est mort le 22 juillet à l’âge de 90 ans, peu de temps après le 30e anniversaire du mouvement pour la démocratie en Chine. Il est pour le régime une des références clefs de la politique intérieure et extérieure depuis le lancement des Réformes en 1979 et un bourreau pour les dissidents.
Le 28 juin, l'accord de libre-échange entre l'Union et le Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay) a été annoncé. Le processus de coopération entre les deux blocs a été initié il y a plus de vingt ans : un premier accord de coopération a été signé en 1992, promulgué plus tard en 1995. Le processus a stagné depuis 2004. Le gouvernement Bolsonaro a dirigé la reprise des négociations du côté sud-américain, contribuant ainsi à la projection du Brésil sur la scène internationale.
Le charbon, idole de l’indépendance énergétique de la Pologne et par là même totem historique de sa fierté nationale, devient un marqueur du débat politique polonais à l’échelle nationale et à l’échelle européenne.
L’arrivée de Boris Johnson à la tête du gouvernement britannique consacre la stratégie de l’aile radicale du parti conservateur. Le nouveau Premier ministre a déjà annoncé qu’il était prêt à une sortie sans accord, et organisé une sorte de « cabinet de guerre » pour y faire face. Les embûches parlementaires qu’il va rencontrer n’en seront pas moins importantes. Ce qui laisse ouverte la perspective d’élections anticipées si le cabinet Johnson devait être mis en minorité à Westminster.
Dans un contexte de crise des pétroliers et de tensions diplomatiques avec le Royaume Uni, Téhéran a salué la nomination officielle de Boris Johnson au poste de Premier ministre britannique le 24 juillet. Le président Rohani s’est dit prêt à des négociations "justes" et a ouvert la possibilité d’échanger les pétroliers arraisonnés. L’Iran opte pour une stratégie de la désescalade car son intérêt est de privilégier une diplomatie de l’apaisement. Alors que les tensions ont atteint un paroxysme, la nomination de Johnson peut apparaître comme une opportunité pour changer la dynamique et initier des négociations.
À l’histoire rocambolesque de corruption en constante évolution des dirigeants de Petróleos de Venezuela S.A (PDVSA), vient maintenant s’ajouter la disparition de Juan Carlos Márquez Cabrera, secrétaire général des entités corporatives de PDVSA entre 2004 et 2014. Sa mort ajoute une pièce à un puzzle dans lequel la corruption est clé pour comprendre la crise de l’une des principales économies du continent latino-américain au début du XXIe siècle.
La saisie par l’Iran du pétrolier battant pavillon britannique Stena Impero dans le golfe Persique relance à Londres le débat sur la capacité de la Royal Navy à sécuriser les voies de communication maritime autour desquelles s’articule le commerce international. Avec seulement six destroyers de classe Daring et treize frégates de classe Duke, cette dernière n’est tout simplement plus en mesure de parer à l’ensemble des menaces pesant sur les intérêts britanniques, une situation liée à la réduction continue des dépenses militaires de ces dernières décennies.