A l’heure où les jeux sont mondiaux, il est essentiel pour chacun de pouvoir imposer ses règles. En matière de guerre économique, de dumping fiscal ou social, l’enjeu est systématiquement de déterminer quel acteur saura imposer ses règles du jeu. Dès lors, face aux deux géants américain et chinois qui, du fait de leur puissance diplomatique et économique, sont en mesure d’exporter leur droit, les Etats européens ne sont pas adaptés à l’échelle du combat. La voie pertinente dans la mondialisation est d’abord et avant tout européenne. L’exemple du droit pharmaceutique.
En pleine crise de l’État dans son ensemble, de nombreux citoyens honduriens se demandent « où est passé l’argent ? ». Alors que l’action collective guidée par des directives médicales est une alternative pour sauver des vies dans le contexte actuel de pandémie mondiale, les acteurs concernés par la gestion de la crise ignorent sciemment les conseils exposés par les médecins, les ingénieurs et les architectes ; les organismes gérant celle-ci répondant avant tout à des intérêts politiques particuliers et non en vertu de la technicité requise.
Alors que la crise sanitaire a impacté l’Argentine comme le reste du continent et du monde, le pays y fait face avec un réseau de protection sociale plus développé et large que par le passé. Cependant, il y a des raisons de se préoccuper du financement futur et la durabilité des programmes sociaux, extrêmement nécessaires pour les perspectives de reprise. Avec une marge de manœuvre limitée pour augmenter et même maintenir la pression fiscale, la résolution rapide de la négociation de la dette devient de plus en plus centrale pour essayer de normaliser l’accès au financement et d’atténuer l’impact de la crise.
Avant de savoir quand nous serons en mesure de disposer d’un vaccin contre le Covid-19, il faut se demander comment fonctionnent les vaccins et la vaccination, de la conception à la diffusion.
La course au vaccin déclenchera-t-elle une crise géopolitique ?
10 questions. 10 réponses.
Alors qu’elle est dotée d’un marché du carbone depuis 2005, avec l’instauration d’un système européen dit « EU-ETS » d’échange de quotas — déjà revisité de nombreuses fois par le passé et objet de critiques régulières —, l’Union européenne a vu ce dispositif majeur de la politique climatique européenne être de nouveau confronté à d’importantes difficultés sous l’effet de la crise du coronavirus. Cette situation exceptionnelle offre l’occasion de revenir sur son efficacité face aux crises, et d’engager une amélioration définitive du marché du carbone européen pour lui permettre d’atteindre l’objectif de neutralité carbone des 27.
Du point de vue sanitaire, le sport professionnel est une pratique particulièrement sensible dans le cadre de la crise actuelle, et la pandémie de Covid-19 a eu un impact important sur le sport au niveau global. En plus, dans certains cas il y a des doutes que le sport a pu contribuer à la propagation du Covid-19. Cette analyse fait un tour de l’horizon des liens entre sport et pandémie.
Alors que le Maroc, l’Algérie et la Tunisie pensaient avoir vaincu l’épidémie de coronavirus, le spectre d’une seconde vague plane sur ces pays. Depuis maintenant quelques jours, ils font face à une hausse des contaminations.
La crise du coronavirus a plongé l’économie mondiale dans une incertitude brutale et profonde, ainsi que les systèmes énergétiques. L’Europe ne fait pas exception : la chute de la demande en énergie a précipité la baisse momentanée des émissions de CO2 et des prix de l’électricité sur les marchés de gros. La rupture de certaines chaînes d’approvisionnement stratégiques a révélé les interdépendances économiques entre l’Europe et ses partenaires commerciaux. Si ces chaînes ont déjà été résorbées, ou sont en voie de l’être, cette crise est l’occasion de penser notre système énergétique et ses écosystèmes, entre résilience, sécurité d’approvisionnement, stratégie industrielle et surtout transition vers une société bas-carbone.
Plutôt que d’imposer des restrictions strictes à sa population pour enrayer l’épidémie, la Suède a choisi d’en appeler à la responsabilité individuelle alors que le modèle sociétal du pays repose largement sur la confiance mutuelle entre population et État.
Premier épisode de « Terrains du Covid-19 », une série d’une dizaine d’études de cas locaux sur le Grand Continent qui croisent des représentations politiques (entretiens à des élus locaux, association etc) avec des données. Dans cet entretien, les points de vue du maire d’Ajaccio et du député de Bastia sont confrontés : ils donnent une image nuancée des réalités de la crise en Corse.