Santé publique

Long format

Les peuples autochtones, faisant face à des inégalités et à une exclusion historique, souffrent de manière disproportionnée les effets de la crise multidimensionnelle du Covid-19 partout dans le monde. Cependant, dans les Amériques, certains d’entre eux démontrent au reste du monde des alternatives pour se protéger et se solidariser.

L’Etat-parti a publié dimanche dernier un «  livre blanc  » de l’histoire de l’épidémie de COVID-19 en Chine. Ce document de 37 000 caractères constitue «  l’histoire officielle  » du COVID, relate le déroulement de l’action gouvernementale et fait la part belle aux réussites de l’exécutif. Au même temps, deux nouveaux rapports sur le commerce avec la Chine ouvrent une nouvelle perspective sur les relations entre l’UE et Pékin.

Pour apprécier la transition de cette nouvelle séquence du Covid-19, ses étapes et ses dangers, nous suivons les indicateurs clefs de la circulation du virus, des politiques sanitaires et de leurs impacts géopolitiques.

Après s’être propagée sur les continents asiatique et européen, la COVID-19 a rapidement atteint l’Amérique latine. Au-delà des faiblesses des systèmes de santé, la région est aussi confrontée à deux autres défis majeurs qui se posent de manière prégnante depuis des années aux pays latino-américains, et qui rendent aujourd’hui encore plus difficile la gestion de la crise sanitaire  : la consommation d’alcool et l’abus de substances. Le Grand Continent a conduit des entretiens avec des spécialistes senior de l’Organisation Panaméricaine de la Santé / Organisation Mondiale de la Santé (OPS/OMS) en matière d’alcool, d’abus de substances et de santé mentale.

La recherche d’un traitement et d’un vaccin pour lutter contre la crise du Covid-19 a mis en exergue la tension existante entre droits de propriété intellectuelle et santé publique. Gabin Beaudor et Antoine Preux présentent la Covid-19 comme une occasion inespérée d’envisager un nouveau système de mutualisation des brevets en temps de pandémie.

Jean Ziegler est conseiller du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Également connu pour ses travaux en sociologie et sa pensée altermondialiste, il est l’auteur de nombreux essais.

Depuis une visite du camp de Moria sur l’île de Lesbos, il se bat contre les conditions dans lesquelles sont traités ces réfugiés «  en notre nom  ».

Dans cet entretien, il lance un appel à la fermeture des hot spots pour éviter un risque majeur de santé public.