Tegucigalpa. Entouré de policiers et de militaires comme à son habitude, le président de la République a confirmé les deux premiers cas de Covid-19 au Honduras le 11 mars dernier1, sans préciser le plan d’urgence, la nature de ses objectifs et des alternatives, ni les observateurs du processus de lutte contre la pandémie. Au mépris des experts de la santé, Hernández a choisi de confier la gestion de la crise essentiellement à un cercle de membres inconditionnels de son équipe gouvernementale, les forces armées, le Ministère de la Santé (SESAL) et la Commission Permanente des Contingences (COPECO), ainsi que le Système National de Gestion des Risques (SINAGER) et les institutions qui, dans la vox populi, sont aujourd’hui synonymes de corruption, comme l’est le cas emblématique d’Investissement Stratégique du Honduras (INVEST-H). Depuis, les porte-paroles des organismes précités se chargent de présenter quotidiennement les données relatives à l’évolution de la pandémie, par des allocutions fortement questionnées et moquées par l’opinion publique2. Comme a insisté dans de nombreux symposiums Leticia Salomón, chercheuse du Centre de Documentation du Honduras (CEDOH), le gouvernement actuel se caractérise par la concentration des pouvoirs de l’État, soutenu sans réserve par les Forces armées, dans un contexte d’insécurité et de corruption croissantes3.

Le Ministère de la Santé est l’institution responsable de 60 % des services publics, suivi par l’Institut Hondurien de Sécurité Sociale (IHSS), en tant qu’entité administratrice des « ressources fiscales provenant des cotisations obligatoires » de ses membres affiliés, prenant ainsi en charge jusqu’à 12 % de la santé publique. Dans un pays où 18 % de la population n’a pas accès à la santé4, 10 % du système est à son tour administré par le secteur privé. Quant à COPECO, elle est le résultat d’une réforme au Conseil Permanent d’Urgence (COPEN)5, fondé en 1973 sous l’administration réformiste du militaire Oswaldo López Arellano (1972-1975). Ce Conseil était chargé de la gestion des catastrophes naturelles au Honduras jusqu’en 1990, date à laquelle il a été réformé sous l’administration néolibérale de Rafael Leonardo Callejas (1990-1994), récemment décédé6. Ces deux établissements ont gagné en importance après le passage des ouragans Fifi (1974) et Mitch (1998). SINAGER, d’autre part, a été créé en 2009 par le gouvernement putschiste de Roberto Micheletti Bain, notamment en tant qu’organisation de soutien à la gestion des catastrophes, sous la coordination de COPECO7. Dans une étude récente publiée par le CEDOH, les auteurs soulignent que les acteurs concernés par la gestion de la crise ignorent sciemment les conseils exposés par les médecins (« épidémiologistes, virologues, infectiologues, pneumologues, cardiologues, internistes8 »), les ingénieurs et les architectes9 ; ces organismes répondant à des intérêts politiques particuliers et non en vertu de la technicité requise.

En raison d’une mauvaise gestion de l’urgence sanitaire, le nombre de contagions n’a fait qu’augmenter. Le Centre d’Etudes pour la Démocratie (CESPAD) a mis en place un « Suivi de la COVID19 au Honduras »10, où l’on peut lire que le 11 avril, « 361 cas positifs ont été recensés, 25 personnes sont décédées et 7 ont été soignées » dans 11 des 18 départements du pays ; le 11 mai, « 1 778 cas actifs, 116 personnes sont décédées et 206 ont été soignées » dans 16 départements. Exactement un mois plus tard, « 6 538 cas actifs, 294 personnes mortes et 837 soignées » ont été signalés dans 17 départements. Le 11 juillet, « 23 911 cas actifs, 771 personnes décédées et 2 901 soignées, dans les 18 départements » sont documentés ; et le 27 juillet, on compte « 33 536 cas actifs, 1 166 personnes décédées et 5 039 soignées ». La plupart des 29 hôpitaux publics du pays (nationaux, régionaux et de zone) ont été fondés avant 198011, et disposaient de conditions de soins minimales avant l’arrivée de la Covid-19. Les brutaux témoignages de leurs travailleurs et leurs usagers12 montrent les résultats d’une politique économique qui priorise les dépenses militaires sur le budget de la santé (passant de 7,44 % du budget général de l’Etat en 2013 à 7,97 % en 2020, et de 6,62 % à 5,64 % sur la même période, respectivement)13. L’état du système de santé est également indissociable des accords successifs signés avec le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale, qui ont favorisé une « diminution de la masse salariale » et la privatisation des services publics. Par conséquent, l’horizon de nombreux diplômés en médecine est la migration. On estime que 5 017 médecins ont quitté le pays entre 1996 et 201014. Selon les autorités du Collège Médical du Honduras (CMH), sur 16 000 membres, environ 13 000 sont actuellement au chômage, malgré la gravité de la crise15 ; les avis concernant l’arrivée de médecins cubains sont par conséquent partagés16.

Dans ce contexte, les centres urbains les plus affectés, situés dans les départements de Cortés et Francisco Morazán, actuellement suivis par Yoro et Atlántida, demeurent en état d’alerte. Théoriquement, il existe un couvre-feu quasi-absolu au niveau national, mais en pratique, il est massivement contesté. Situé à l’extrême est et sans connexion routière avec le reste du pays, le département de Gracias a Dios a été le dernier à être contaminé, sa population ayant historiquement été reléguée par l’État, de sorte que le contact avec le monde extérieur est minime17. Les Pech, Tawahkas et Garifunas qui habitent une partie du territoire occupé par une majorité de Miskitos n’ont aucune assistance médicale. En ce qui concerne cette région, le gouvernement a montré un plus grand intérêt pour les archéologues étrangers qui font la promotion de la récemment localisée Ciudad Blanca pour des magazines tels que National Geographic, à défaut d’adopter des mesures qui répondent aux demandes urgentes des populations autochtones. C’est là, dans les territoires les plus retirés du pays que, selon la présidente du CMH, la situation est la plus critique : « il n’y a pas d’oxygène ni d’énergie électrique, ce qui rend impossible la survie d’une personne atteinte de la Covid-19 »18. Lors d’une conférence de presse le 6 juillet, les autorités du CMH ont insisté sur la nécessité pour le gouvernement de mettre en œuvre les propositions en matière de santé émises le 26 mars par les médecins organisés ; demandes à nouveau ignorées. Les médecins exigent de meilleurs équipements de sécurité tout en condamnant les irrégularités dans l’achat de matériels qui, en plus de provenir incomplets, sont inadéquats pour faire face à la situation actuelle19.

Les demandes des professionnels de la santé ont été multiples depuis le début de la pandémie, dont celles identifiées par le CESPAD20. De quarante infirmières employées à l’hôpital Mario Catarina Rivas à San Pedro Sula, vingt-cinq ont décidé de démissionner le 4 avril pour cause de défaut de paiement et d’absence de matériel médical assurant leur sécurité. Des demandes relatives au matériel de biosécurité de la part du personnel de l’IHSS à San Pedro Sula et de l’hôpital Escuela à Tegucigalpa ont aussi vu le jour (13 avril). Le président de l’Association médicale de l’IHSS a assuré à plusieurs reprises que les données fournies par SINAGER sont loin d’être fidèles à la réalité, arguant que le nombre de personnes infectées est bien plus important que les chiffres annoncés par celui-ci (24 avril). Des infirmières anonymes ont rapporté avoir été harcelées par des voisins qui discriminent leur travail avec des patients atteints de la Covid-19, et avoir même reçu des menaces de mort (9 mai). Le directeur de l’hôpital Escuela a déclaré que le centre ne dispose pas des fournitures médicales, de lits ou du personnel nécessaires pour faire face à la crise comme il se doit (2 juin). L’Institut Cardio Pulmonaire de l’Hôpital du Thorax a dénoncé un abandon par SINAGER (3 juin). À l’ouest du pays, un groupe d’infirmières a été expulsé par les propriétaires des appartements qu’elles occupaient (5 juin). Les infirmières de l’hôpital Escuela et de l’hôpital général San Felipe de Tegucigalpa ont manifesté en faveur de leur sécurité et du respect des droits du travail (15 juin). Le 23 juin, des médecins indignés ont tenu un sit-in à l’hôpital Mario Catarino Rivas, exigeant des équipements de protection adéquats. Une plainte a été déposée le 2 juillet par des membres de la Brigade de Réaction Rapide, alléguant le défaut de paiement des salaires depuis plus de trois mois. Le 25 juin, 1 221 travailleurs de la santé étaient atteints de la Covid-19, soit un doublement du nombre de cas par rapport au 7 juin. Selon les défenseurs des droits de l’homme, l’État est responsable de la mort de dizaines de médecins en raison de la distribution de masques inefficaces.

De nombreux secteurs de la société critiquent à leur tour la gestion de la crise par le gouvernement. Leurs revendications sont principalement exprimées en termes économiques, soulignant l’urgence d’autoriser le commerce, ou en faveur de l’activation des compensations de l’État. C’est le cas des employés des compagnies de tabac, du secteur de la pêche et des vendeurs ambulants de différentes régions, qui, avec les habitants de municipalités comme ceux de Choloma au Nord ou de Marcovia au Sud, ont choisi de bloquer les routes pour faire valoir leurs revendications. De nombreux employés des maquiladoras ont déposé des plaintes concernant le non-respect des mesures de sécurité, une demande qui est également soutenue par les familles des personnes incarcérées et par les associations soucieuses du respect des prisonniers. Outre les employés du secteur de la santé, les syndicats les mieux organisés en termes de portée de leurs revendications ont été les associations de transporteurs et celles des entreprises de pompes funèbres. Entre le 4 mai et le 1er juin, de nombreuses manifestations ont été organisées par les syndicats des transports, qui ont opté pour la manifestation pacifique, occupant les routes des municipalités de Santa Lucia et Valle de Angeles, ou de villes comme San Pedro Sula, Tegucigalpa, La Ceiba et Siguatepeque, notamment pour demander une compensation pour les pertes causées par le couvre-feu. Une réponse du gouvernement est arrivée le 4 juillet sous la forme d’un bon alimentaire, rapidement rejeté par l’Association des Chauffeurs de Taxi du Honduras. Les transporteurs de matériel lourd, les chauffeurs de bus et de taxi ont de nouveau manifesté au niveau national entre le 8 et le 25 juillet. Pour sa part, l’Association des Maisons Funéraires du Honduras dénonce depuis le 17 avril dernier que le gouvernement ignore les demandes de soutien pour la gestion des enterrements spéciaux. Le 29 juin, son président a accusé les autorités de SINAGER d’irresponsabilité dans le processus de désinfection des morts, arguant que si elles continuaient à être reléguées, de nombreuses entreprises funéraires se retireront du marché21.

À cet égard, les habitants des environs du cimetière Jardines de Los Angeles et les voisins du quartier La Era à Tegucigalpa ont protesté contre l’intention de construire des fosses communes sur des terrains adjacents à leurs maisons. En quête de sécurité, les habitants du quartier La Kennedy de la capitale ont limité l’accès à leur territoire. A ce propos, la relégation de la population dans l’espace privé a réactivé les plaintes contre la violence domestique. Le 6 mai, l’Inspecteur du Département d’Enquête de la Police indiquait que 200 hommes ont été arrêtés au cours de la pandémie. Selon les données du Ministère Public, rien qu’entre le 17 et le 19 mai, 651 plaintes ont été enregistrées par des femmes contre leur conjoint, principalement dans le Nord du pays et dans la capitale. Selon la coordinatrice du Mouvement Féministe Visitación Padilla, au Honduras, « être une femme est un risque élevé et si les appels ne sont pas entendus, la violence peut s’aggraver »22. La violence est un facteur décisif pour comprendre le phénomène migratoire hondurien. Depuis le début de la crise, des centaines de rapatriés ont été enregistrés, la plupart d’entre eux ayant été expulsés des Etats-Unis. De même, de nouvelles caravanes de migrants ont été organisées en pleine pandémie, avec le départ de 300 personnes de Choluteca le 2 juin, et de 70 personnes de San Pedro Sula le 30 juin, à destination des États-Unis23. Selon le dernier sondage d’opinion des Jésuites, 40,2 % des personnes interrogées « ont pensé ou souhaitent quitter le pays »24.

Les flux de trafic de drogue n’ont pas non plus cessé. Le Honduras est passé de pays de transit à pays stockeur, consommateur et producteur25. Le 3 mars, la police a annoncé la découverte d’un « narco-laboratoire » installé au milieu d’une « plantation illégale de feuilles de coca » dans une communauté de la municipalité d’Iriona, département de Colón26. Le matin du 7 avril, deux employés de l’hôpital Escuela de Tegucigalpa ont été arrêtés pour avoir transporté 300 paquets de marijuana dans une ambulance de l’État27. Le 21 juillet, 800 kilos de drogue ont été saisis dans un avion abandonné dans le département de Gracias a Dios28. Un autre phénomène qui ne connaît pas d’interruptions est celui du détournement de fonds publics. En avril, la COPECO a été accusée par la population d’acheter des téléviseurs et des percolateurs hors de prix. Elle n’a pas pu non plus gérer la mise à disposition d’un hôpital mobile, installé dans la municipalité de Villanueva, département de Cortés. Bien qu’il se situe dans l’une des régions les plus ébranlées, l’hôpital était en désuétude depuis un mois le 7 mai. Cent vingt neuf ventilateurs mécaniques évalués à 47,5 millions de lempiras (1,6 millions d’euros au taux de change officiel) ont été également abandonnés. Ces derniers, en plus d’être arrivés des États-Unis avec des pièces manquantes, ne pouvaient être utilisés uniquement que « pour le transfert de patients ou les soins intermédiaires »29.

Derrière toute cette intrigue de la gestion sanitaire se trouve l’organisme public INVEST-H, qui est né en 2014 comme une mutation de l’Unité d’Exécution du Programme des Nations Unies du Compte du Millénaire, fondée au Honduras en 2005. Dans une interview datée du 13 avril, le directeur d’INVEST-H, Marco Bográn, a déclaré que les structures pour la construction de « 5 hôpitaux mobiles (déployables en 10) avec 91 lits chacun »30 viendraient du Moyen-Orient, par l’intermédiaire d’un fournisseur américain, achetées avec des fonds de l’État pour un prix de 40 millions de dollars. L’arrivée des hôpitaux a d’abord été annoncée pour fin mai et début juin, puis pour début juillet. Le 22 juin, il a été rapporté dans la presse locale qu’Axel G. López, président d’Elmed Medical, la société qui fournit les hôpitaux, avait falsifié des documents appartenant à SDI Global LLC, le fabricant de ce type d’hôpitaux31. Le directeur de ce dernier a déposé des plaintes contre le guatémaltèque López. Lors d’une conférence avec des membres du Congrès National le 23 juin, Bográn a défendu sa position, assurant l’arrivée éventuelle du matériel à Puerto Cortés, refusant de démissionner. Trois jours plus tard, il a annoncé sa démission, pour ensuite déclarer face à l’Agence Technique d’Investigation Criminelle. L’affaire demeure en suspens. Le 8 juillet, les directeurs d’INVEST-H ont annoncé que pour l’installation des hôpitaux mobiles, dix techniciens devaient être expressément envoyés de Turquie. La directrice par intérim n’a occupé le poste que 13 jours, rendant publique sa lettre de démission le 16 juillet. Le même jour, Radio América a révélé une conversation entre la Ministre des Finances et Bográn, dans laquelle la première a assuré que ce type d’achats directs comptaient avec l’approbation du président32. Les deux premiers hôpitaux mobiles sont arrivés le 10 juillet, avec 44 vaporisateurs en mauvais état33. L’inventaire complet du matériel présent dans les conteneurs n’a pas encore été fait. INVEST-H a même tenté de bloquer le passage de la presse, des douaniers et du Ministère Public. D’autre part, selon un rapport du Conseil National Anti-corruption, les masques acquis par l’État ont été également surévalués de 57,7 millions de lempiras (2 millions d’euros) et ne sont pas recommandés pour un usage médical34. Avant de démissionner, Bográn a signé un contrat de 250 millions de lempiras pour l’achat d’équipements de sécurité avec une entreprise chinoise, sans qu’aucune date d’arrivée de ce matériel n’ait été établi.35

En pleine crise de l’État dans son ensemble, de nombreux citoyens se demandent « où est passé l’argent ? ». La Dre Suyapa Figueroa, leader de la Plateforme pour la Défense de la Santé et de l’Éducation, a récemment souligné que ce « puzzle de tragédies apporté de Turquie » — qui sera assemblé par les militaires en l’absence des techniciens étrangers — ne sert « même pas de refuge, encore moins d’hôpital »36. Des dizaines de familles se trouvent actuellement expulsées de leurs logements, dormant dans les rues, mendiant pour de la nourriture aux feux de circulation ; des dizaines d’autres sont mortes en chemin ou devant les centres de santé. Depuis le 18 juillet, trois dirigeants garifunas et le président du Patronat du Triunfo de la Cruz ont été enlevés à leurs domiciles par des hommes armés portant l’uniforme de la Direction des Enquêtes Policières. Entre-temps, les professionnels de la politique demandent d’ores et déjà le vote aux élections primaires et générales de 2021. Face à la défaillance de l’État, l’action collective guidée par des directives médicales est une alternative pour sauver des vies dans le contexte actuel de pandémie mondiale.

Sources
  1. « Coronavirus : Cronología del Covid-19 en Honduras, casos y medidas adoptadas », Diario El Heraldo, Tegucigalpa, 6 avril 2020
  2. Essentiellement de l’information sur le nombre de tests effectués (positifs/négatifs), les nouveaux cas, les décès, les guérisons et la répartition des personnes hospitalisées (stable/graves/unité de soin intensifs).
  3. Salomón, Leticia, « La democracia hondureña en un contexto de inseguridad, corrupción y control autoritario de la insatisfacción social  », travail présenté au cours du colloque international « América Central 1979-2019. De la revolución sandinista a la caravana de migrantes », Centre d’Etudes Mexicaines et Centraméricaines, Ville de Mexico, 6 novembre 2019
  4. Carmenate, Lino, Herrera, Alejandro y Dany Ramos, « Situación del sistema de salud en Honduras y el nuevo modelo de salud propuesto », Archivos de Medicina, Vol. 12, No. 4, 2016, p. 2
  5. COPECO, « La evolución histórica de la Comisión Permanente de Contingencias COPECO  »
  6. L’ex Président nationaliste est mort aux Etats Unis le 4 avril passé, où il vivait assigné en résidence pour cause de son affiliation au cas FIFAGATE. Le rapatriement du défunt fut l’objet de vive critiques parmi les internautes.
  7. République du Honduras, « Ley del Sistema Nacional de Gestión de Riesgos (SINAGER) », La Gaceta, Journal Officiel de la République du Honduras, No. 32,098,  p. 10,  26 décembre 2009
  8. « Alerta Ciudadana. Honduras y la pandemia : Sin timonel, sin capitán y a la deriva en un mar de corrupción y cinismo  », Centro de Documentación de Honduras (CEDOH), Tegucigalpa, 28 juillet 2020
  9. « Colegio de Ingenieros y Arquitectos exige informe detallado de compras de hospitales », Diario La Tribuna, Tegucigalpa, 2 juillet 2020
  10. Avec un total de 112 entrées entre le 3 avril et le 26 juillet, disponibles ici.
  11. Carmenate, Lino et al., op., cit., p. 2.
  12. « Honduras apuesta a los seguros y servicios privados, en detrimento de la salud pública. I de III », Expediente Público,14 juillet 2020
  13. « La salud pública en Honduras, desdibujada y desmantelada en el gobierno de “la vida mejor” », Expediente Público, 21 juillet 2020
  14. Carmenate, Lino et al., op., cit., p. 4.
  15. « Unos 13 mil médicos desempleados en Honduras pese a pandemia, lamenta el Colegio Médico », Proceso Digital, 22 juillet 2020
  16. Seize membres de la Brigade Cubaine Médicale (BMC) faisant parti de la Brigade Spéciale Internationale Henry Reeve sont arrivés au pays le 19 avril. A ce sujet, il est pertinent de consulter les réflexion de Samuel Farber dans « Los médicos cubanos en el exterior », Revista Nueva Sociedad, Opinión, Juin 2020 : https://www.nuso.org/articulo/medicos-cuba/
  17. Le lecteur trouvera d’abondantes similitudes entre la situation actuelle et les observations faites il y 93 ans par Eduard Conzemius dans « Los Indios Payas de Honduras Estudio geográfico, histórico, etnográfico y lingüístico  », Journal de la Société des Américanistes, Tome 19, 1927, p. 245-302
  18. Des médecins de la zone ont annoncé le 22 juillet à la presse locale que leurs réserves d’oxygène arrivaient à bout. « Entrevista con la Doctora Suyapa Figueroa », Radio América, 21 juillet 2020
  19. « CMH exige equipo de bioseguridad de calidad para personal de salud », LTV Honduras, 6 juillet 2020
  20. « Monitoreo del COVID19 en Honduras », Centro de Estudio para la Democracia (CESPAD)
  21. CESPAD, op., cit.
  22. « Lamentan que mujeres hondureñas se enfrentan al coronavirus y la violencia doméstica », Confidencial Hn, Tegucigalpa, 15 avril 2020
  23. CESPAD, op., cit.
  24. Equipo de Reflexión, Investigación y Comunicación, ERIC-SJ, Sondeo de Opinión Pública, Décima edición. Percepciones sobre la situación hondureña en el año 2020, El Progreso, Yoro, ERIC-SJ, Julliet 2020, p. 17.
  25. Meza Víctor, « El Narco-Estado », Criterio Hn, Tegucigalpa, 05 mai 2020
  26. «  Desmantelan « narcolaboratorio » en el Caribe de Honduras », El País, San Pedro Sula, 3 mars 2020
  27. « Supuestos pandilleros llevaban 300 paquetes de droga en ambulancia del Estado », Diario La Prensa, Tegucigalpa, 7 avril 2020
  28. Aguilar, Victoria, « Trasladan a Tegucigalpa más de 800 kilos de droga hallados en narcoavioneta », Tiempo Digital, Honduras, 21 juillet 2020
  29. « Monitoreo del COVID19 en Honduras : 23 de julio del 2020 »
  30. Emission Frente a Frente dirigée par Renato Álvarez, Canal 5, Theme : «  Pandemie et transparence », Tegucigalpa, 13 avril 2020
  31. « Proveedor de hospitales móviles falsificó registros de fabricante con el que había cotizado », El Pulso, Honduras, 22 juillet 2020
  32. « (AUDIO) La reveladora comunicación de ministra de Finanzas a Marco Bográn », Proceso Digital, Honduras, 16 juillet 2020
  33. « Monitoreo del COVID19 en Honduras : 25 de julio  »
  34. Conseil National Anti-corruption, « La corrupción en tiempos del Covid-19, parte II : La historia de cómo INVEST-H adquirió las « más-carías » N95 », CNA, Tegucigalpa, 27 avril 2020
  35. « Marco Bográn firmó millonario contrato con empresa china previo a renunciar », Tegucigalpa, Diario El Heraldo, Tegucigalpa, 27 juillet 2020.
  36. « Entretien avec Suyapa Figueroa  », Confidencial Hn, Tegucigalpa, 29 juillet 2020