Daniel Vásquez

Doctorant au CNRS

Daniel Vásquez est doctorant au CNRS, affilié au Centre d’Études Mexicaines et Centraméricaines (CEMCA) et membre du Laboratoire d’Ethnologie et de Sociologie Comparative (LESC) (UMR 7186), de l’École Doctorale « Espaces, Temps, Cultures » (ED 395) de l’Université de Nanterre.

Après une Licence en science politique à l'Université Paris 8, Daniel Vásquez est titulaire deux Master Recherche : un en sociologie à l’Institut des Hautes Études de l’Amérique Latine (IHEAL, Université Paris 3), et le second, en études politiques, à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS).

Il s'intéresse à la compréhension des phénomènes politiques du Honduras et plus particulièrement sur le rôle politique des intellectuels ; ainsi que sur le « néo-populisme », en essayant d'éclairer les échos du « Socialisme du XXe siècle » dans le jeu politique hondurien.

Sa thèse s'intitule « Évangélisme et politique dans le triangle du nord centraméricain », dirigée par Valentina Vapnarsky et Sylvie Pedron Colombani.
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L’année 2022 s’était ouverte sur une crise politique sans précédent au Honduras. Un an jour pour jour après l’investiture de Xiomara Castro de Zelaya à la présidence du pays centraméricain, nous revenons en dix points sur l’évolution des problèmes politiques, économiques et sociaux structurants auxquels fait face Tegucigalpa.

Le dimanche 28 novembre, les Honduriens ont été appelés aux urnes dans le cadre des élections présidentielles, parlementaires et municipales, dans un contexte exacerbé de fragilité démocratique. À partir des données électorales des scrutins précédents, nous proposons une vue d’ensemble des mutations politiques de la dernière décennie qui permettent d’éclairer le processus en cours.

Image portrait N&B Tupac Katari Comprendre l'élection : le temps long de la crise bolivienne Evo Morales Moralismo élections socialisme Tribunal suprême électoral démocratie référendum MAS Amérique latine politique intérieure électorale

À la veille d’une élection cruciale et bientôt un an après la démission d’Evo Morales, l’exemple bolivien demeure un cas d’école des effets de la fragilité institutionnelle. Pour comprendre ce qui pourra découler des élections et dans un pays où le passé joue un rôle central en politique, il faut revenir plusieurs années en arrière.

En pleine crise de l’État dans son ensemble, de nombreux citoyens honduriens se demandent «  où est passé l’argent  ?  ». Alors que l’action collective guidée par des directives médicales est une alternative pour sauver des vies dans le contexte actuel de pandémie mondiale, les acteurs concernés par la gestion de la crise ignorent sciemment les conseils exposés par les médecins, les ingénieurs et les architectes  ; les organismes gérant celle-ci répondant avant tout à des intérêts politiques particuliers et non en vertu de la technicité requise.