Marilou Jeandel


Alors que plusieurs risques de déstabilisation régionale se font jour dans le voisinage égyptien, avec les situations algérienne et soudanaise, le président Al-Sissi n’a pas caché ses inquiétudes lors d’une intervention télévisée. Mais c’est surtout l’exemple que pourrait donner une issue pacifique et démocratique à de larges manifestations populaires qui fait tressaillir le pouvoir du Caire.

Début février, Le Caire prendra la tête de l’Union africaine pour un an. Bien que la rhétorique officielle tourne autour du renforcement des échanges commerciaux et financiers entre les pays africains, l’Égypte devrait également profiter de cette occasion pour défendre ses propres intérêts, en particulier sécuritaires, et avancer ses pions sur le continent.