Résultat pour : poutine


Après le revirement de Donald Trump, à Moscou s’élaborent les concepts stratégiques d’une nouvelle phase de convergence entre le Kremlin et la Maison-Blanche.

Ilya S. Fabrichnikov, l’un des jeunes doctrinaires de Poutine, a lancé une idée.

La Russie ne doit plus désigner son ennemi dans «  l’Occident collectif  » mais dans «  l’Europe collective  ».

Nous le traduisons pour la première fois en français.

Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a organisé aujourd’hui, le 15 mars, un sommet virtuel réunissant des dirigeants d’environ 25 pays alliés de l’Ukraine, une coalition de pays «  volontaires  » qui devrait être en première ligne pour aider au respect d’un éventuel cessez-le-feu en Ukraine.

Alors que Donald Trump promet des éléments sur sa proposition de trêve le lundi 17 mars, Starmer a déclaré  : «  Nous ne pouvons pas simplement attendre (…), nous devons continuer à pousser et préparer une paix qui doit être juste et durable (…). Si Poutine veut vraiment la paix, c’est très simple  : il doit cesser ses attaques barbares contre l’Ukraine et accepter un cessez-le-feu  ».

La politique de Donald Trump sur l’Ukraine paraît erratique, énigmatique.

En réalité, la Maison-Blanche pourrait suivre une stratégie très précise.

Formulée par Curtis Yarvin en janvier 2022, elle doit être étudiée de près aujourd’hui.

Nous la traduisons.

Que faire quand Trump semble vouloir casser l’Alliance et que la Maison-Blanche assomme l’Europe à coups de tarifs  ?

Pendant vingt ans, Javier Solana a pratiqué la diplomatie au cœur d’une relation transatlantique parfois houleuse.

Pour lui, même sous les insultes de J.D. Vance, il existe une voie constructive entre la confrontation brutale et la complaisance à l’égard de Washington.

L’Union peut la tenir.

Les données pour le mois de février publiées hier, mercredi 12 mars, par le département du Trésor américain indiquent que le DOGE d’Elon Musk n’a pas contribué à une baisse des dépenses fédérales américaines. En février 2025, les paiements engagés par le gouvernement américain ont augmenté de 6,35  % en glissement annuel — soit une hausse qui se situe au-dessus de la moyenne des 40 dernières années.

Hier, mardi 11 mars, deux think-tank souverainistes et ultra-conservateurs hongrois et polonais, le Mathias Corvinus Collegium (MCC) et l’Ordo Iuris Institute for Legal Culture, ont présenté à la Heritage Foundation, le principal laboratoire trumpiste à Washington, un rapport intitulé «  La Grande Réinitialisation  : Rétablir la souveraineté des États membres au XXIe siècle  ». Ce document, à l’image du Projet 2025, dresse une feuille de route pour démanteler l’Union européenne de l’intérieur — exauçant ainsi le souhait de Trump.

Tandis que la proposition américaine de cessez-le-feu acceptée hier, mardi 11 mars, par l’Ukraine a braqué l’attention sur la réponse de Poutine, les combats continuent sur la ligne de front en Russie et en Ukraine. Plusieurs rapports indiquent que l’armée russe aurait pris mercredi 12 mars le contrôle de Soudja, à Koursk, tandis que l’armée ukrainienne a repris l’ascendant autour de Toretsk et de Pokrovsk, deux villes-clefs de l’oblast de Donetsk.

En Arabie saoudite, l’Ukraine et les États-Unis sont parvenus à un accord pour soumettre à la Russie une proposition de cessez-le-feu de 30 jours. Washington a également annoncé reprendre le partage de renseignement et l’aide à la défense de l’Ukraine. La balle est désormais dans le camp du Kremlin.

Nous traduisons et commentons le communiqué de Djeddah.

Dans le pays aux 400 guerres, la violence fait partie de la vie quotidienne.

Le soft power américain avait suffi à conquérir l’Europe à bas bruit — nous faisons aujourd’hui, comme le reste du monde, l’expérience de la brutalité d’une nation guerrière à l’Ouest.

Alors qu’Arte diffuse ce soir le documentaire «  L’Amérique en guerre  », nous revenons avec Pierre Haski sur l’actualité d’une histoire militaire réactivée par le tournant impérial de Trump.