Résultat pour : poutine


Les derniers chiffres des recrutements au sein de l’armée russe indiquent que le rythme a ralenti ces derniers mois, notamment par rapport au dernier trimestre de l’année 2024. Avec moins de 30 000 combattants supplémentaires recrutés par mois, Moscou pourrait être en «  déficit  » d’hommes en raison de son niveau élevé de pertes.

Depuis le début de la guerre, la Russie de Poutine assène en boucle un élément de langage  : les Ukrainiens seraient «  néonazis  ».

Si la présence de certains combattants ultranationalistes dans les rangs ukrainiens est un fait avéré, le «  capital symbolique  » payé de leur sang n’a jamais trouvé de traduction politique.

Quelle est réellement l’influence de ce courant en Ukraine  ?

Anna Colin Lebedev et Bertrand de Franqueville ont pu s’entretenir pendant des centaines d’heure avec eux — ils font le point sur cette question ultrasensible.

Des statues monumentales. Des textes, des citations, des chansons — des effigies partout.

En Russie, Staline redevient à la mode.

Aux examens, les étudiants sont invités à justifier la répression et les purges.

Comment comprendre cette stratégie délibérée du Kremlin  ?

Enquête sur la réhabilitation du «  petit père des Peuples  » dans la Russie de Poutine.

Au cours du premier semestre 2025, neuf monuments représentant Staline ont été érigés en Russie, marquant une nette augmentation par rapport aux années précédentes. Depuis l’arrivée au pouvoir de Poutine, et notamment l’annexion de la Crimée en 2014, les statues, bustes et bas-reliefs à la gloire du dictateur se sont multipliés.

Aujourd’hui, plus de 90  % des monuments représentant Staline présents en Russie ont été érigés sous Poutine.

La Russie a «  fermement condamné  » l’attaque américaine de la nuit dernière.

Mais il suffit de lire attentivement les dernières prises de parole de Vladimir Poutine au Forum de Saint-Pétersbourg — que nous traduisons et commentons ici — pour comprendre qu’un ajustement stratégique est en cours.

Incapable de soutenir l’ouverture d’un nouveau front au sud, la Russie pourrait, par réalisme, voir à nouveau sa stature internationale diminuée en décidant d’abandonner le régime iranien à Israël et aux États-Unis — en soulevant des interrogations sur sa solvabilité géopolitique.

Alors que la guerre entre l’Iran et Israël qui embrase le Moyen-Orient pourrait entraîner une flambée des prix du pétrole, l’Union a décidé de miser son autonomie sur les renouvelables.

D’ici 2028, la Commission entend même se libérer intégralement des énergies fossiles en provenance de Russie.

Pour comprendre comment elle entend mettre en œuvre ce plan politiquement périlleux, nous interrogeons le commissaire à l’Énergie, Dan Jørgensen.

Du mercredi 18 au samedi 21 se tient le Forum économique international de Saint-Pétersbourg, autrefois qualifié de «  Davos russe  ». Poutine y prononcera demain, vendredi 20 juin, un discours lors de la séance plénière.

Les annonces qui seront faites lors du forum permettront de prendre le pouls de l’intérêt des investisseurs étrangers pour le marché russe.

À l’origine, c’est une petite agence de «  technologie politique  » chargée de trouver des figurants pour des meetings dans la Russie profonde.

Mais grâce à une spectaculaire fuite de données, on sait désormais que la Social Design Agency sert à «  attaquer  » et «  saturer  » l’Europe — et qu’elle rapporte directement au Kremlin.

Nous proposons la première étude granulaire, prosopographique et cartographique de cette masse de documents.

Elle porte une leçon clef  : si l’on veut comprendre ce qui nous menace, il faut moins regarder Moscou que les périphéries russes. C’est là que s’apprend, s’expérimente et se planifie la guerre d’Europe.