Résultat pour : poutine


Hier, des députés municipaux de 18 districts de villes russes ont signé une déclaration publique exigeant la démission de Vladimir Poutine. Mettant en avant le fait que le président n’est «  pas un monarque, mais un ouvrier salarié, reçoit un salaire de nos impôts  », cette initiative fait suite à la contre-offensive ukrainienne massive initiée la semaine dernière.

Architecte et porte-voix du Pacte vert, le Commissaire européen à l’Action pour le climat est l’un des acteurs clefs de la guerre verte qui se joue en Europe avant l’hiver. Dans ce long entretien, il revient sur une séquence les buts politiques rejoignent les objectifs climatiques  : l’Union est bien entrée dans l’âge de l’écologie de guerre.

Aujourd’hui, Vladimir Poutine a prononcé un important discours à Vladivostok au cours duquel il a nié que la Russie utilisait l’énergie comme une arme, avant d’avertir qu’il mettrait fin aux approvisionnements en pétrole et en gaz si un plafonnement des prix était imposé. Cette prise de parole intervient deux jours avant l’important Sommet extraordinaire des ministres européens de l’Énergie.

Aujourd’hui, mardi 28 juin, Vladimir Poutine est en déplacement à Douchanbé, la capitale du Tadjikistan, pour y rencontrer son homologue tadjik, Emomali Rahmon. Plus tard dans la semaine, le président russe se rendra au Turkménistan pour assister au Sommet des nations de la Caspienne, où Sergueï Lavrov vient d’arriver aujourd’hui.

Rarement un discours du président russe avait été aussi attendu. Alors que certains espéraient des positionnements tranchés à l’occasion de son allocution pour la Parade de la Victoire sur la Place Rouge, Vladimir Poutine a poursuivi sa stratégie de brouillage, perpétuant ses falsifications et prenant bien soin de ne rien dire de ses intentions sur la guerre en Ukraine.

Depuis des années, la Russie de Poutine a progressivement converti les vérités du régime en régime de vérité. Une «  vérité  » faite de mystifications, d’affabulations, loin des faits, proche d’un mode orwellien – mais dont Poutine a compris combien elle était mobilisatrice politiquement. À l’heure où l’extrême droite arrive en France aux portes du pouvoir en s’inspirant de ce modèle, il est temps de l’étudier de près.

Pour l’économiste Sergueï Gouriev, un embargo sur les importations d’hydrocarbures russes est la solution la plus rapide pour mettre un terme à la guerre, sans que cela ne règle tous les problèmes. Dans cet entretien, il revient également sur le rôle de la Chine dans le conflit, sur celui des oligarques russes ou encore sur le pouvoir par la peur exercé par Poutine.

Il y a quelques jours, le discours de Poutine aux régions a marqué les esprits par ses accents obsessionnels et sa tonalité génocidaire. Pour comprendre ce nouveau tournant, il faut lire comment Poutine articule la construction d’un ennemi extérieur à celle d’un ennemi intérieur.