Résultat pour : macri


La publication de documents par la Commission européenne et par le Ministère des Relations Extérieures et du Culte argentin spécifiant certains points de l’accord entre l’Union et le Mercosur ont déclenché une série de débats entre figures politiques, journalistes et citoyens argentins. Si les polémiques sont avant tout structurées autour de la capacité de l’industrie argentine de faire face à la concurrence européenne, d’autres points comme la libéralisation des marchés publics ou les limites imposées aux entreprises publiques ont aussi été soulevés.

Ce samedi 18 mai, Cristina Fernández de Kirchner, l’une des principales figures politiques de l’Argentine, ancienne présidente et actuelle sénatrice, a annoncé la candidature à la présidence d’Alberto Fernández, son ancien chef de cabinet, tandis qu’elle-même briguera la vice-présidence. Après avoir maintenu le silence quant à sa candidature durant plusieurs semaines, Fernández de Kirchner annonce ainsi son renoncement. Si la date et le geste sont fortement symboliques, cette annonce a surpris autant les médias argentins que le monde politique et marque un tournant dans le déroulement de l’élection présidentielle, sinon dans la trajectoire politique argentine.

De part et d’autre de l’Atlantique, les questions universitaires et scientifiques sont au cœur des conflits sociaux et politiques. Loin de se limiter à des aspects de politique intérieure, ces questions sont aussi un enjeu de politique étrangère, comme l’illustre le cas argentin.

Le leader de l’opposition vénézuélienne Leopoldo López, assigné à résidence depuis 2015, a été libéré mardi 30 avril à l’aube par Juan Guaidó et un groupe de militaires détracteurs du chavisme. Après cet acte symbolique, Guaidó a appelé la population à les rejoindre dans la perspective d’un soulèvement pour mettre fin au régime de Nicolas Maduro. En effet, depuis le 23 janvier dernier, Juan Guaidó s’est auto-proclamé, en tant que chef du Parlement, président de la République par intérim. Dès lors, un bras de fer entre les deux «  présidents  » s’est mis en place, dans un pays enlisé dans une grave crise économique, sociale et humanitaire. Si nombreux sont ceux qui, dès janvier, parlaient de l’armée comme un acteur clef dans le devenir de la crise institutionnelle, la fracture au sein de celle-ci ne semble éclater que trois mois plus tard.

L’incapacité du gouvernement de Mauricio Macri à enrayer la récession économique rend le président argentin sortant de plus en plus impopulaire dans l’opinion argentine. Les pronostics relatifs aux élections présidentielles à venir à partir du 27 octobre prochain demeurent incertains  : les candidats potentiels n’ont pas encore tous annoncé officiellement leur candidature et les divisions agitent plusieurs formations politiques. Les médias argentins contribuent à installer Roberto Lavagna, ministre de l’économie de 2002 à 2005, comme le candidat du consensus, capable de constituer une alternative solide à l’opposition macrisme – kirchnérisme, voire de sortir l’Argentine de la crise économique. Deuxième épisode de notre série sur les enjeux des élections argentines.

Hier, lundi 8 avril, des personnalités politiques latino-américaines et européennes de premier plan ont exprimé leur soutien à Cristina Fernández de Kirchner et à sa fille Florencia, en co-signant une déclaration qui dénonce la “persécution politique” que subissent régulièrement les enfants des politiciens. Signaux faibles qui permettent de suivre la recomposition d’une alliance transatlantique d’extrême gauche.

Alors que les partis de droite ont brandi la lutte anti-corruption comme slogan pour se faire élire dans plusieurs pays latino-américains et que le dernier sommet des Amériques en avril en a fait sa priorité, la corruption persiste. Les cas de corruption ont fait que de nombreux élus politiques ont été démis de leurs fonctions, provoquant ainsi une forte instabilité politique, avec trois vice-présidents en mois d’un an en l’Equateur. Par ailleurs, la lutte contre la corruption apparaît souvent utilisée à des fins de règlement de comptes politiques.

Buenos Aires, San Salvador & Guatemala. En 2019, plusieurs élections présidentielles se tiendront en Amérique latine. En octobre 2019, le peuple argentin élira son nouveau président alors que le pays se trouve en proie à une crise économique majeure. Des élections présidentielles se dérouleront aussi en février au Salvador et en juin au Guatemala.

La Conférence épiscopale argentine a annoncé la réduction progressive des subventions étatiques. Le débat sur le projet de loi légalisant l’IVG, rejeté par le Sénat argentin en août, avait soulevé la question des liens entre l’Église catholique et l’État, alimentée depuis par des nombreux évènements, comme la remise en cause de l’éducation sexuelle intégrale et son soutien à une manifestation contre le gouvernement face à la Basilique Notre-Dame de Luján.