Résultat pour : macri


La COP25, qui doit se dérouler début décembre, ne se tiendra finalement pas à Santiago. Son hôte chilien, paralysé par une des plus importantes crises sociales depuis le retour de la démocratie, a renoncé à accueillir l’évènement. Cette nouvelle itinérance de la COP, qui avait déjà dû changer de destination à la suite de l’alternance politique brésilienne, survient alors que de fortes interrogations pèsent sur la capacité de la communauté internationale à traduire en réformes les engagements pris lors de la signature des Accords de Paris.

Dimanche 27 octobre, les Uruguayens, tout comme leurs voisins argentins, ont été appelés aux urnes pour élire leur président pour la période 2020-2025. Si Daniel Martínez, candidat du Frente Amplio, parti au pouvoir depuis quinze ans, arrive en tête au premier tour avec 40,5  % des suffrages, les perspectives sont incertaines pour ce mouvement de gauche pour lequel les sondages prévoyaient, à quelques semaines du scrutin, une défaite face à Lacalle Pou du Frente Nacional au second tour.

Alors que Juan Grabois, jeune figure des mouvements sociaux et un des soutiens d’Alberto Fernández, nouveau président élu, a proposé lors de la campagne la mise en place d’une réforme agraire, nous analysons ici, à la veille des élections, les objectifs potentiels qui pourraient sous-tendre un tel projet dans un pays caractérisé par une très précoce urbanisation et concentration de ses terres agricoles.

Moralismo

À la veille des présidentielles boliviennes ce dimanche, la longévité au pouvoir d’Evo Morales fascine autant qu’elle intrigue. Pour la première fois, cet article dresse une longue synthèse du «  moment evista  », entre recomposition politique et transition socio-économique et tente de cerner les caractéristiques du «  moralismo  ». Un indispensable pour les observateurs de la vie politique sud-américaine.

Une crise politique a éclaté dans le pays le 3 octobre dernier, après plusieurs annonces du gouvernement de Lenín Moreno répondant aux conditions du prêt fait par le FMI. Les manifestations ont atteint des proportions inédites, et l’état d’exception a été déclaré. Le siège du gouvernement a été déplacé à Gayaquil le 8 octobre, et un couvre-feu a été instauré. Lenín Moreno a accepté l’aide de l’ONU pour apaiser la situation.

Dimanche 11 août, les Argentins ont été appelés aux urnes pour élire les candidats pour l’élection du 27 octobre. Ouvertes, simultanées et obligatoires, ces élections primaires permettent pourtant d’établir un vaste sondage des intentions de vote pour le scrutin présidentiel.

Le 18 mai dernier, l’ancienne présidente argentine Cristina Fernández de Kirchner (2007-2015) a annoncé qu’elle briguerait la vice-présidence du pays –et non pas, comme beaucoup l’espéraient ou le craignaient, la présidence- lors des élections du 27 octobre. À la tête de la coalition du Frente de Tod☀s (Front de Tous) se trouve donc Alberto Fernández, péroniste de longue date qui s’était pourtant éloigné sensiblement du kirchnérisme à partir de 2008. Une formule surprenante lorsqu’elle est annoncée, mais dont le but devient vite clair  : plaire à tous ou, faute de cela, au plus grand nombre. Dans un pays où le féminisme connaît depuis quelques années un essor historique, ce terme de «  tous  » devient un engin à manier avec précaution.