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Les paris du péronisme à la veille des présidentielles en Argentine : l’attrait du flou
Le 18 mai dernier, l’ancienne présidente argentine Cristina Fernández de Kirchner (2007-2015) a annoncé qu’elle briguerait la vice-présidence du pays –et non pas, comme beaucoup l’espéraient ou le craignaient, la présidence- lors des élections du 27 octobre. À la tête de la coalition du Frente de Tod☀s (Front de Tous) se trouve donc Alberto Fernández, péroniste de longue date qui s’était pourtant éloigné sensiblement du kirchnérisme à partir de 2008. Une formule surprenante lorsqu’elle est annoncée, mais dont le but devient vite clair : plaire à tous ou, faute de cela, au plus grand nombre. Dans un pays où le féminisme connaît depuis quelques années un essor historique, ce terme de « tous » devient un engin à manier avec précaution.
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