Relâcher les contraintes mais pas l’attention, reprendre le cours de nos vies sans relancer l’épidémie : les pays européens cherchent désormais à définir les conventions d’une nouvelle normalité où le temps du gouvernement ne soit plus seulement l’urgence. Pour apprécier cette transition, ses étapes et ses dangers, nous suivons les indicateurs clefs de la circulation du virus, des politiques sanitaires et de leurs impacts géopolitiques. Consulter la page dédiée
Alors que la crise sanitaire a impacté l’Argentine comme le reste du continent et du monde, le pays y fait face avec un réseau de protection sociale plus développé et large que par le passé. Cependant, il y a des raisons de se préoccuper du financement futur et la durabilité des programmes sociaux, extrêmement nécessaires pour les perspectives de reprise. Avec une marge de manœuvre limitée pour augmenter et même maintenir la pression fiscale, la résolution rapide de la négociation de la dette devient de plus en plus centrale pour essayer de normaliser l’accès au financement et d’atténuer l’impact de la crise.
Avant de savoir quand nous serons en mesure de disposer d’un vaccin contre le Covid-19, il faut se demander comment fonctionnent les vaccins et la vaccination, de la conception à la diffusion.
La course au vaccin déclenchera-t-elle une crise géopolitique ?
10 questions. 10 réponses.
Alors qu’elle est dotée d’un marché du carbone depuis 2005, avec l’instauration d’un système européen dit « EU-ETS » d’échange de quotas — déjà revisité de nombreuses fois par le passé et objet de critiques régulières —, l’Union européenne a vu ce dispositif majeur de la politique climatique européenne être de nouveau confronté à d’importantes difficultés sous l’effet de la crise du coronavirus. Cette situation exceptionnelle offre l’occasion de revenir sur son efficacité face aux crises, et d’engager une amélioration définitive du marché du carbone européen pour lui permettre d’atteindre l’objectif de neutralité carbone des 27.
Du point de vue sanitaire, le sport professionnel est une pratique particulièrement sensible dans le cadre de la crise actuelle, et la pandémie de Covid-19 a eu un impact important sur le sport au niveau global. En plus, dans certains cas il y a des doutes que le sport a pu contribuer à la propagation du Covid-19. Cette analyse fait un tour de l’horizon des liens entre sport et pandémie.
La pandémie a profondément perturbé les échanges internationaux, tant par ses aspects sanitaires que par les conséquences économiques qu’elle engendre et dont nous ne connaissons aujourd’hui que les prémisses. Marco Torsello et Matteo Winkler délivrent ici une analyse juridique sur le sort qui pourraient être réservé aux contrats internationaux dans un contexte troublé.
La crise sanitaire a mis en évidence les failles des organisations internationales dans la gestion de la crise du Covid-19. En particulier, la gestion de l’épidémie par l’OMS a été très commentée. Morten Brogerg identifie pour le Grand continent les carences du Règlement sanitaire mondial et se prononce pour une nécessaire révision.
Dépassant, par sa nature, les frontières, le Covid-19 a été une question d’intérêt commun européen depuis sa toute première détection sur le continent. Pourtant, cette pandémie a été essentiellement traitée comme une question nationale. Les États membres ont adopté leurs propres réponses nationales, différentes, non coordonnées et parfois concurrentes. Justifier un tel résultat comme étant la conséquence inévitable de la compétence limitée de l’UE en matière de santé publique est un argument souvent avancé mais largement inexact. Le présent article tente pour la première fois de comprendre comment des réponses nationales aussi fragmentées, non coordonnées mais finalement convergentes au Covid-19 ont vu le jour dans l’ordre juridique de l’UE. Pour ce faire, il systématise la réponse européenne en différentes étapes.
Alors que le Maroc, l’Algérie et la Tunisie pensaient avoir vaincu l’épidémie de coronavirus, le spectre d’une seconde vague plane sur ces pays. Depuis maintenant quelques jours, ils font face à une hausse des contaminations.
Ce numéro spécial de la Revue européenne du droit est issu d’un appel à contributions commun avec l’European Journal of Risk Regulation (Cambridge University Press). Il est dirigé par Alberto Alemanno.
La crise du coronavirus a plongé l’économie mondiale dans une incertitude brutale et profonde, ainsi que les systèmes énergétiques. L’Europe ne fait pas exception : la chute de la demande en énergie a précipité la baisse momentanée des émissions de CO2 et des prix de l’électricité sur les marchés de gros. La rupture de certaines chaînes d’approvisionnement stratégiques a révélé les interdépendances économiques entre l’Europe et ses partenaires commerciaux. Si ces chaînes ont déjà été résorbées, ou sont en voie de l’être, cette crise est l’occasion de penser notre système énergétique et ses écosystèmes, entre résilience, sécurité d’approvisionnement, stratégie industrielle et surtout transition vers une société bas-carbone.