• La troisième dose de vaccin est maintenant accessible dans la plupart des pays européens, dont la France, l’Islande, le Royaume-Uni, la Hongrie, le Danemark, l’Espagne, l’Allemagne ou encore la Suède et la Grèce pour des populations ciblées en fonction de leur âge et de leurs conditions de santé. L’Europe enregistre un nombre très élevé de cas avec 2,5 millions de contaminés et 30 000 morts enregistrés en une semaine1
  • Dans un communiqué publié le 23 novembre, L’OMS affirmait que la reprise de l’épidémie pourrait entraîner 700 000 décès supplémentaires d’ici le printemps, portant le nombre de victimes à 2,2 millions2, si la tendance actuelle se poursuivait. Selon l’OMS, « [on] peut s’attendre à ce que les lits d’hôpitaux soient soumis à une pression élevée ou extrême dans 25 pays et à une pression élevée ou extrême dans les unités de soins intensifs dans 49 des 53 pays d’ici au 1er mars 2022.  ». Un nouveau variant, le B.1.1.529, a de plus été détecté en Afrique du Sud, potentiellement plus transmissible et résistant au vaccin3

Des mesures supplémentaires ont été prises par plusieurs États : 

  • En France, où une forte hausse du nombre de cas quotidien a été enregistrée avec un doublement en neuf jours, de 10 000 cas le 14 novembre à 20 000 le 23 novembre, à partir du 27 novembre, le rappel vaccinal sera ouvert à toutes les personnes de 18 ans et plus, cinq mois après la dernière injection ou infection. La dose de rappel sera intégrée au pass sanitaire pour les plus de 65 ans dès le 15 décembre et le 15 janvier pour les plus de 18 ans. À partir du 26 novembre, le port du masque sera obligatoire dans tous les espaces publics clos et pourra être obligatoire en extérieur sur décision du préfet. À partir du 29 novembre, la durée de validité des tests RT-PCR et antigéniques sera réduite à 24 heures4.  
  • En Allemagne, les personnes non-vaccinées sont soumises à de nouvelles restrictions et la vaccination est obligatoire pour les soignants. Les lieux publics comme les restaurants ou les salles de concert seront réservées aux personnes vaccinées ou guéries dès que le seuil d’hospitalisation dépasse trois malades pour 100 000 habitants, ce qui était déjà le cas dans douze des seize États régionaux le 18 novembre5.
  • En Slovaquie l’état d’urgence a été décrété le 25 novembre pour 90 jours. Il sera accompagné d’un confinement strict de deux semaines, les déplacements étant limités aux activités essentielles tandis que les rassemblements de plus de six personnes ne provenant pas d’un même foyer seront interdits durant toute la durée de l’état d’urgence.
  • En Italie, du 6 décembre au 15 janvier, l’accès aux restaurants, bars, cinémas, discothèques, théâtres et salles de sport est réservé aux personnes vaccinées et guéries, un résultat négatif de test ne suffisant plus. La troisième dose est ouverte aux personnes de plus de 40 ans cinq mois après leur seconde depuis le 24 novembre et les plus de 18 ans y auront accès à partir du 1er décembre. L’obligation vaccinatoire sera étendue au personnel administratif des secteurs de la santé et de l’enseignement, de même qu’aux membres des forces de l’ordre et aux militaires, alors qu’elle était limitée jusqu’ici au seul personnel soignant et aux enseignants. 
  • Depuis le 13 novembre, un confinement partiel avait été réintroduit au Pays-Bas. Le Premier ministre a notamment imposé la fermeture des restaurants à 20h pendant au moins deux semaines – les manifestations anti-restrictions qui ont suivi les annonces ont été marquées par de violents affrontements avec les forces de l’ordre. 
  • Le 19 novembre l’Autriche avait été le premier pays européen à avoir de nouveau imposé un confinement national. 
  • La Belgique, pour sa part, a opté pour la mise en place d’une obligation de télétravail de 4 jours par semaine. Également, pour certains lieux publics le pass sanitaire devrait être accompagné du port du masque.