Entre le mercredi 12 avril et le jeudi 13 avril, le gouvernement italien a annoncé des nominations au sein des principales entreprises contrôlées par l’État. Celles-ci, d’une durée de trois ans, concernent les géants du capitalisme politique italien (ENI, ENEL, la Terna, Poste Italiane et Leonardo). Les choix de Meloni privilégient une forme de continuité techno-souverainiste : l’exécutif a préféré ne pas miser sur une nouvelle génération de dirigeants d’État, ni promouvoir un personnel trop marqué politiquement, en s’appuyant plutôt sur une technocratie reconnue, susceptible de rassurer les instances nationales et internationales.