
Comment comprendre la séquence qui s’ouvre au Mali ? Avec cette analyse Olivier Vallée propose de sortir des sentiers battus.
Comment comprendre la séquence qui s’ouvre au Mali ? Avec cette analyse Olivier Vallée propose de sortir des sentiers battus.
La Biélorussie est l’un des partenaires les plus proches de Pékin en Europe de l’Est, et une expérience importante de la « Belt and Road Initiative (BRI) ». L’effondrement actuel du régime de Loukachenko est un test important pour les ambitions stratégiques de Pékin dans la région. Cette analyse vise à montrer pourquoi, à la fin, la Chine ne soutiendra pas Loukachenko.
En pleine reprise de la crise du coronavirus, les Espagnols se sont réveillés la semaine dernière pour découvrir que le monarque émérite des Bourbons, le roi Juan Carlos Iᵉʳ, avait quitté le pays à la suite d’une enquête judiciaire en Suisse pour blanchiment d’argent et d’une enquête en cours pour fraude fiscale. En ces temps de division politique et de fragmentation sociale, la sortie du pays du roi émérite pour éviter d’avoir à répondre légalement de ses méfaits ne peut que produire des effets calamiteux, car les forces partisanes font maintenant tout pour tirer profit de l’épisode.
L’« accord de paix » conclu entre Israël et les Émirats arabes unis (ÉAU) jeudi dernier est une victoire massive pour Netanyahou, ne fait pas grand-chose pour le plan de paix de Trump, et, même s’il semble mettre l’extrême droite israélienne en colère, c’est une bonne nouvelle pour elle.
Quelques mois après le déclenchement de la pandémie planétaire, le visage numérique du fameux « monde d’après » semble s’esquisser avec davantage de netteté. Loin de connaitre un grand bouleversement, le domaine digital est plutôt soumis à une accélération de ses grandes lignes de force. A bien des égards, le Covid-19 n’a introduit aucune rupture véritable. Pourtant, la crise fournit aussi l’occasion de repenser la société numérique dans laquelle nous avons évolué jusqu’ici, avant toute tentative d’orienter le cours de celle à venir.
A l’heure où les jeux sont mondiaux, il est essentiel pour chacun de pouvoir imposer ses règles. En matière de guerre économique, de dumping fiscal ou social, l’enjeu est systématiquement de déterminer quel acteur saura imposer ses règles du jeu. Dès lors, face aux deux géants américain et chinois qui, du fait de leur puissance diplomatique et économique, sont en mesure d’exporter leur droit, les Etats européens ne sont pas adaptés à l’échelle du combat. La voie pertinente dans la mondialisation est d’abord et avant tout européenne. L’exemple du droit pharmaceutique.
Ces dernières semaines, la multiplication des attaques contre fermiers et villageois secouent le Darfour, immense région de l’ouest soudanais. Commises par les janjawid, ces miliciens arabes proches du régime déchu d’Omar El-Béchir, les violences visent notamment à empêcher le retour sur leurs terres de milliers de déplacés qui ont fui la guerre civile. Sur fond de tensions au sujet de l’eau et des terres entre éleveurs arabes et agriculteurs issus de tribus africaines, cet épisode fragilise le nouveau pouvoir soudanais. Ce dernier a déclaré l’envoi de l’armée dans la région.
Le débat politique français sur le plan de relance et d’investissement européen et sur son financement n’est pas à la hauteur des enjeux, et il se base sur deux lectures opposées, toutes les deux politiquement et économiquement erronées. Selon Shahin Vallée, c’est sur le terrain de la stratégie européenne de la France en général et sur les moyens d’améliorer ce plan de relance qu’un débat politique serait plus utile.
Comme à chaque élection présidentielle ayant eu lieu en Biélorussie depuis 1994, Alexandre Loukachenko est arrivé en tête des suffrages avec 80 % des voix lors du scrutin qui s’est terminée le dimanche 9 août. Cependant, de manière inhabituelle, des manifestations sans précédents aussi bien en termes de mobilisation que de violences ont eu lieu suite à la publication des résultats pour contester les chiffres officiels et soutenir la candidate de l’opposition, Svetlana Tikhanovskaya.
En pleine crise de l’État dans son ensemble, de nombreux citoyens honduriens se demandent « où est passé l’argent ? ». Alors que l’action collective guidée par des directives médicales est une alternative pour sauver des vies dans le contexte actuel de pandémie mondiale, les acteurs concernés par la gestion de la crise ignorent sciemment les conseils exposés par les médecins, les ingénieurs et les architectes ; les organismes gérant celle-ci répondant avant tout à des intérêts politiques particuliers et non en vertu de la technicité requise.