Entretiens


Depuis quelques mois, un petit pays d’Amérique centrale est au cœur de l’attention.

Son président, Nayib Bukele — autoproclamé «  dictateur le plus cool du monde  » — aurait trouvé une solution révolutionnaire pour vider les rues des criminels. Aujourd’hui, il vend les services pénitentiaires des méga-prisons du Salvador au reste du monde.

Nous avons rencontré son vice-président, Félix Ulloa, l’architecte de cette contre-révolution sécuritaire et carcérale.

Rares sont les personnes à avoir été autorisées à visiter et à filmer les méga-prisons de Bukele au Salvador.

Lucas Menget, qui vient de sortir le reportage «  Salvador, un modèle qui dérange  », diffusé ce soir sur Arte, en fait partie.

Nous l’interrogeons à partir des images qu’il rapporte depuis l’enfer carcéral du «  dictateur le plus cool du monde  ».

De quoi l’écriture de Kafka procède-t-elle  ?

Pour essayer de répondre à cette question, Florence Bancaud a retracé les étapes de l’écriture du Procès dans le journal de l’écrivain et ses manuscrits.

Elle y décèle les indices d’un art poétique — les traces d’une méthode derrière la fragmentation.

Génétique d’un livre centenaire. Et de la naissance d’un mythe.

Si son langage est plus diplomatique que celui d’un Yarvin ou d’un Lyons, c’est qu’à la différence d’autres intellectuels du trumpisme, Gladden Pappin a des fonctions opérationnelles.

Depuis quelques années, entre Budapest et Washington, il est l’un des artisans clefs de la convergence idéologique entre Trump et le régime d’Orban — une «  parenté stratégique  » cultivée aujourd’hui dans les think tanks et les cercles du pouvoir conservateur des deux côtés de l’Atlantique.

Alors que Trump est à Rome pour les funérailles du pape, nous l’avons rencontré.

Pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, l’hégémonie du dollar est en train de vaciller. Pourtant, ni l’euro, ni le yuan et encore moins le bitcoin ne semblent pouvoir devenir, demain, des monnaies de réserve.

Pour comprendre pourquoi — et tenter de s’orienter dans un moment d’incertitude extrême — nous avons interrogé l’un des plus grands spécialistes de la monnaie, l’économiste Barry Eichengreen.

«  Au Vatican les plus hauts responsables m’ont demandé de quoi je voulais parler avec le pape. Je leur ai répondu  : de la résurrection de la chair et de la vie éternelle. Je veux lui demander si ma mère verra mon père après la mort.  »

Le nouveau livre de Javier Cercas est un événement littéraire  : un roman vrai qui a le pape François pour personnage principal.

Dans un entretien fleuve, il nous confie la genèse de ce projet hors norme.

Dans son dernier livre, le grand écrivain colombien Juan Gabriel Vásquez se met dans la peau de la sculptrice Feliza Bursztyn — son fantôme.

À Paris, chez lui et à deux pas de l’atelier de l’artiste qui continue à le hanter, nous l’avons rencontré pour chercher à comprendre comment il avait voulu «  utiliser la littérature comme un lieu de mémoire  » et accéder à la connaissance des être au-delà des sens — un chemin que seul permet le langage de la fiction.