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L'essentiel


Le ministre de l'Intérieur Matteo Salvini a annoncé une nouvelle mesure pour le contrôle des migrations, le Decreto Sicurezza bis, qui apporte de nouvelles restrictions et va limiter, cette fois, les pouvoir du ministre des Infrastructures et des Transports Danilo Toninelli. Polémique en Italie et à l’international.
Alors que les négociations sur le Brexit entre le parti Conservateur et le parti Travailliste ont échoué, le nom de Boris Johnson est désormais le plus en vue à Londres pour succéder à Theresa May. L’ancien maire de Londres est le favori des militants tories, inquiets de la poussée du Brexit Party de Nigel Farage, donné en tête dans tous les sondages à la veille des Européennes.
La manifestation du samedi 18 mai à Milan, qui a réuni sous l’égide de Matteo Salvini certains des principaux partis néo-nationalistes européens, témoigne d’un réel effort transnational visant à réaliser une alliance de nature conservatrice en vue d’une Europe des peuples. Les principaux axes de cette alliance sont l'identité, la souveraineté, le christianisme, la lutte contre l'islam et l’opposition peuple-capital. Cependant, des doutes subsistent quant à la capacité de ce programme à réussir à s'imposer après les élections européennes.
Le scandale qu’a déclenché Heinz-Christian Strache, vice-chancelier et chef du parti d’extrême-droite autrichien FPÖ, n’a pas seulement compromis la stabilité du gouvernement de coalition mené par Sebastian Kurz (ÖVP, PPE) ; il pourrait avoir sérieusement remis en question son projet de jouer le médiateur, au niveau européen, entre le PPE et les souverainistes lors de la formation de la prochaine Commission.
De part et d’autre de l’Atlantique, les questions universitaires et scientifiques sont au cœur des conflits sociaux et politiques. Loin de se limiter à des aspects de politique intérieure, ces questions sont aussi un enjeu de politique étrangère, comme l’illustre le cas argentin.
La tournée asiatique du ministre des affaires étrangères iranien Mohammed Javad Zarif afin de rencontrer les dirigeants indien, japonais et chinois révèle une nouvelle option stratégique iranienne qui, face à l’inaction européenne dans la crise actuelle, repose sur les partenaires asiatiques et les nouvelles puissances pour garantir la survie économique de l’Iran. Si l’Inde et le Japon se sont montrés prudents, la Chine a recommencé à importer du pétrole iranien, en dépit de l’embargo américain.
Depuis plus de quatre ans, la guerre au Yémen mobilise de nombreux acteurs régionaux et internationaux. En décembre 2018, des pourparlers de paix visant à mettre fin au conflit ont eu lieu en Suède entre le gouvernement yéménite du président Abd Rabbo Mansour Hadi et la rébellion Houthi. Aujourd’hui, le conflit au Yémen est un des éléments essentiels de la crise entre les Etats-Unis et l’Iran. Pour éclairer la crise, voici une synthèse des perspectives de paix pour l’année 2019.
Les 13 et 14 mai derniers, l’ancien premier ministre suédois Carl Bildt s’est rendu à Bruxelles pour participer à la célébration des dix années de mise en oeuvre du partenariat oriental. Créé en 2009 à l’initiative de la Suède et de la Pologne, le partenariat oriental vise à maintenir et approfondir les relations entre les pays membres de l’Union et d’anciennes républiques soviétiques. L’occasion de revenir sur ces dix années de coopération dans le domaine de la gouvernance démocratique et des réformes économiques, et de dresser des pistes pour l’avenir.
La chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, s’est dit « gravement » préoccupée par les intentions de la Turquie de forer dans la Méditerranée orientale au large de Chypre dans le but d’y trouver du gaz naturel.
Mike Pompeo a rencontré mardi 14 Mai à Sotchi le ministre des affaires étrangères russe Sergueï Lavrov et Vladimir Poutine. Les hommes d’État se rencontraient pour la première fois depuis la publication de l’enquête du procureur Robert Mueller portant sur l’ingérence russe dans la campagne présidentielle américaine de 2016. Malgré la volonté de relancer un dialogue constructif entre les deux puissances, la visite de Pompeo est intervenue dans un contexte de tensions sur de nombreux dossiers. Alors que la normalisation des relations russo-américaine semble être hors d’atteinte dans un futur proche, la Russie et les États-Unis cherchent davantage à définir des normes pour éviter une confrontation directe dans le futur.