Longs formats

Élections allemandes : qui sont les grands donateurs de la campagne ? 10 points sur les 23 millions d’euros versés aux partis politiques

L'Allemagne dans l'interrègne

Entre tarifs et intimidations : comment Trump menace les entreprises européennes

Économie
De l'Empire Trump : sources intellectuelles d'une révolution culturelle 23 Articles →

Derniers articles

Depuis les scandales du Watergate et de Lockheed, les États-Unis étaient pionniers dans la prévention et la lutte contre la corruption. En démantelant le FCPA, l’un des outils clefs du normative power américain se trouve remis en question. Donald Trump semble ouvrir une nouvelle phase depuis Washington  : un retour à la tolérance — voire à la légalité — de la corruption dans les affaires internationales.

Une analyse de l’avocat et internationaliste Laurent Cohen-Tanugi.

«  Le véritable ordo amoris qu’il faut promouvoir est celui que nous découvrons en méditant constamment sur la parabole du ‘bon samaritain’.  »

Pour justifier les programmes de déportations de masse organisés par l’administration Trump, le premier vice-président catholique des États-Unis J. D. Vance s’était référé au concept augustinien d’ordo amoris. Dans une lettre envoyée hier en anglais aux évêques américains, le pape François lui a répondu avec force. Notre vaticaniste l’a traduite et commentée ligne à ligne.

Pour la première fois depuis le 24 février 2022, les États-Unis définissent précisément une doctrine sur l’Ukraine, en endossant la position du Kremlin sur plusieurs points clefs tout en ouvrant la voie à de nouvelles sanctions pour déstabiliser l’économie russe.

Selon le secrétaire à la Défense des États-Unis, Pete Hegseth, l’Ukraine ne pourra pas récupérer ses frontières, ne sera pas membre de l’OTAN et les États-Unis ne seront pas impliqués dans la défense de son territoire.

Alors que Trump vient d’appeler Poutine, nous traduisons ce texte clef.

Tétanisée par Trump, Musk et l’accélération réactionnaire venue de Washington, l’Union est en train de rendre délibérément les armes — abandonnant toute possibilité d’indépendance face à Washington et sapant les bases de sa crédibilité politique pour les citoyens.

En tirant les leçons du Sommet de Paris sur l’IA, Cori Crider appelle à un sursaut.

«  La plus grande menace pour l’effet Bruxelles n’est pas Trump — ce sont les Européens eux-mêmes.  »

Alors que le monde de l’IA se réunit à Paris, l’alliance entre le gouvernement américain et les Big Tech de la Silicon Valley voudrait casser le modèle européen fondé sur la régulation du numérique.

Comment résister  ? Pour la juriste de Columbia Anu Bradford, l’Europe pourrait remporter le bras de fer si elle cesse d’avoir peur de son propre agenda.

«  En s’attaquant directement au pouvoir et à l’influence des Big Tech, les Européens peuvent encore créer une alternative. Ce n’est qu’à cette condition que la technologie pourra continuer à contribuer à la prospérité commune, au lieu de devenir un outil de domination permettant à une minuscule élite d’asservir le reste de l’humanité  ».

Un inédit signé Daron Acemoğlu, Prix Nobel d’Économie.