Transformer Washington en théocratie : Trump et les racines de la guerre chrétienne en Amérique

Dans l’Amérique de Trump, les nationalistes chrétiens qui veulent renverser la démocratie ont une doctrine  : le dominionisme — et un plan  : le «  combat spirituel  » sans fin.

Ils rêvent de prendre le contrôle de toute la société.

Comment ce courant a-t-il fini par s’enraciner au cœur de l’administration actuelle  ?

Nous revenons sur l’histoire d’une mutation théologico-politique avec l’un des plus éminents spécialistes de l’évangélisme aux États-Unis, Philippe Gonzalez.

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Ils se l’étaient juré avant l’invasion de l’Ukraine.

Rien ne pourrait se mettre en travers de leur partenariat — ni Trump, ni les guerres, ni les asymétries économiques.

Pourtant, une crainte diffuse traverse la société russe  : devenir le vassal de Pékin.

C’est un retournement.

Pour le comprendre alors que Poutine rencontre Xi pour la cinquante cinquième fois aujourd’hui, l’ancien ambassadeur et spécialiste de la relation sino-russe Pierre Andrieu dissèque l’historique d’une amitié asymétrique.

La Chine a remporté cet été une bataille diplomatique cruciale.

Alors que Modi rencontrera Xi ce week-end, Pékin est en train de réussir à forcer l’Inde à devenir son alliée — brisant la clef de voûte de la stratégie indopacifique de Washington.

Dans une étude fouillée, Christophe Jaffrelot revient sur les causes d’un rapprochement en forme de renoncement.

Washington a une obsession  : gagner la guerre technologique avec ses propres ressources.

En développant une stratégie de réduction des risques, l’Union est plus prudente.

Mais ces deux stratégies pourraient être vouées à l’échec  : la domination chinoise dans le domaine des minéraux critiques est tout simplement trop importante.

En repartant de ce constat, une politique réaliste doit savoir articuler résilience et asymétrie.

«  En fait, nous sommes pris en otages entre deux empires.  »

Dans un pays sonné par la guerre et qui se bat pour sa liberté, les voix s’élèvent  : Serhii à la radio, Oksana dans une revue intellectuelle, Anastasia dans une petite salle de théâtre ou Maria et quelques autres sur Facebook.

D’un été en Ukraine, pour prendre le pouls d’une société en guerre, Fabrice Deprez sélectionne des choses vues — et entendues.