« Démembrer l’Ukraine » : dans la tête de Sergueï Narychkine, négociateur clef de Vladimir Poutine

Pour négocier sur l’avenir de l’Ukraine, Poutine a envoyé l’un de ses anciens collègues du KGB  : Sergueï Narychkine.

Homme clef du premier cercle du Kremlin, il préside la Société historique russe.

Son obsession récurrente  : le démembrement total de l’Ukraine. Et une méthode  : puiser dans les sources historiques que lui fournissent les extrêmes droites européennes.

Nous le traduisons.

Draghi face à Trump dans la revue

Après les paroles de Sergio Mattarella contre «  la vassalisation heureuse  », l’ancien président du Conseil italien et banquier central a prononcé hier à Bruxelles un discours clef  : un manifeste européen dans l’ère Trump.

Cet appel à l’action part d’un impératif  : «  nous devons être optimistes  ».

Et d’un cap  : «  il est de plus en plus évident que nous devons agir comme si nous étions un seul État.  »

Nous le traduisons.

Longs formats

La chance de l’Europe pour déjouer la vassalisation de l’Ukraine

Politique


L’intelligence artificielle dans la guerre

Paris • Débats
20
février 2025
Quatrième séance du séminaire « IA, démocraties et milieu informationnel » de Hugo Micheron, autour de l’Agence Ministérielle pour l’Intelligence Artificielle de Défense (AMIAD).
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De l'Empire Trump : sources intellectuelles d'une révolution culturelle 23 Articles →

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«  Le moment actuel rappelle l’Union soviétique sous Brejnev. On nous promettait une grande révolution technologique  : à la fin, les gens se retrouvaient isolés dans de petits appartements mornes.  »

De passage à Paris pour la sortie en français de son nouveau livre De la liberté, Timothy Snyder revient sur la nouvelle ère qui s’ouvre aux États-Unis et livre des clefs pour résister à la dystopie que voudraient nous imposer Trump et Musk.

Depuis les scandales du Watergate et de Lockheed, les États-Unis étaient pionniers dans la prévention et la lutte contre la corruption. En démantelant le FCPA, l’un des outils clefs du normative power américain se trouve remis en question. Donald Trump semble ouvrir une nouvelle phase depuis Washington  : un retour à la tolérance — voire à la légalité — de la corruption dans les affaires internationales.

Une analyse de l’avocat et internationaliste Laurent Cohen-Tanugi.

«  Le véritable ordo amoris qu’il faut promouvoir est celui que nous découvrons en méditant constamment sur la parabole du ‘bon samaritain’.  »

Pour justifier les programmes de déportations de masse organisés par l’administration Trump, le premier vice-président catholique des États-Unis J. D. Vance s’était référé au concept augustinien d’ordo amoris. Dans une lettre envoyée hier en anglais aux évêques américains, le pape François lui a répondu avec force. Notre vaticaniste l’a traduite et commentée ligne à ligne.

Pour la première fois depuis le 24 février 2022, les États-Unis définissent précisément une doctrine sur l’Ukraine, en endossant la position du Kremlin sur plusieurs points clefs tout en ouvrant la voie à de nouvelles sanctions pour déstabiliser l’économie russe.

Selon le secrétaire à la Défense des États-Unis, Pete Hegseth, l’Ukraine ne pourra pas récupérer ses frontières, ne sera pas membre de l’OTAN et les États-Unis ne seront pas impliqués dans la défense de son territoire.

Alors que Trump vient d’appeler Poutine, nous traduisons ce texte clef.

Tétanisée par Trump, Musk et l’accélération réactionnaire venue de Washington, l’Union est en train de rendre délibérément les armes — abandonnant toute possibilité d’indépendance face à Washington et sapant les bases de sa crédibilité politique pour les citoyens.

En tirant les leçons du Sommet de Paris sur l’IA, Cori Crider appelle à un sursaut.