Maxime Onfray


Alors que le président azerbaïdjanais, Ilham Aliyev, et le Premier ministre arménien, Nikol Pashinyan, avaient prévu de se rencontrer afin d’aborder la question litigieuse du Haut-Karabagh, la République d’Azerbaïdjan a lancé la tenue d’exercices militaires de grande ampleur pendant cinq jours. Cet évènement vient rajouter des incertitudes sur les relations entre les deux États toujours officiellement en guerre.

Les tensions diplomatiques qui agitent le Golfe arabo-persique entre, d’une part, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, et de l’autre, le Qatar, pourraient se déplacer sur les terrains de football. En effet, des rumeurs font l’état d’un intérêt de Mohammad ben Salman pour le club anglais de Manchester United. Dans le sillage de Doha et d’Abou Dhabi, Riyad pourrait s’appuyer sur un puissant vecteur de soft power.

Le 23 janvier, le numéro un de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, déclarait devant la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale que le SPV, dispositif spécial très attendu qui prévoit le maintien de transactions entre les compagnies européennes et la République islamique en évitant d’utiliser le dollar, serait très bientôt en vigueur.

La visite récente du chef du gouvernement israélien à Mascate bouscule la position de médiateur régional du sultanat d’Oman. En effet, alors qu’Oman est habitué à prôner la neutralité dans la rivalité entre l’Arabie Saoudite et l’Iran, sa position pourrait être remise en cause du fait de son rapprochement vis-à-vis de l’État hébreu, allié du royaume wahhabite et grand ennemi de la République islamique.