Résultat pour : poutine


Cette semaine, jeudi 15 mai, Zelensky et Poutine pourraient se rencontrer en personne à Istanbul pour la première fois depuis 2019. Malgré l’ouverture affichée par Moscou en faveur de la reprise de négociations de paix, la partie russe insiste sur la prise en compte des négociations qui se sont tenues au Bélarus puis en Turquie dans les premières semaines de l’invasion de 2022.

Les premiers cycles de discussions avaient abouti au Communiqué d’Istanbul, un document qui n’a pas été ratifié, et dont le contenu constitue de facto un acte de capitulation de Kiev.

Aujourd’hui, samedi 10 mai, pour la première fois depuis le retour au pouvoir de Donald Trump le 20 janvier, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Pologne et l’Ukraine — avec le soutien des États-Unis — ont lancé un ultimatum à la Russie pour la mise en place d’un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours à partir de lundi 12 mai. En cas de refus de la part du Kremlin, de nouvelles sanctions visant notamment le secteur énergétique et financier devraient être imposées à Moscou.

En marge de la parade militaire et de l’agitation du Jour de la Victoire, célébré aujourd’hui, vendredi 9 mai, en Russie, la réception par Poutine d’une vingtaine de dirigeants étrangers a également constitué l’occasion pour ces derniers de témoigner de leur reconnaissance envers le président russe.

À travers ces prises de parole, Poutine a pu montrer qu’il disposait toujours d’alliés. Probablement plus que toutes les autres personnalités présentes, c’est le président chinois Xi Jinping qui a le plus été mis en avant.

Devant Xi, al-Sissi, Lula, Vučić et les autres, Poutine voulait une mise en scène éclatante  : celle d’un nouveau succès dans une guerre éternelle.

La guerre d’il y a quatre-vingt ans  ; celle d’aujourd’hui en Ukraine, celle de demain en Europe — celle qui ne s’arrête jamais.

Parmi les douze batailles de la Seconde Guerre mondiale de son discours, on trouvait trois villes ukrainiennes et une autre, russe, qui fait désormais partie du front — Koursk.

Nous le traduisons.

Le défilé militaire à l’occasion du 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale a commencé aujourd’hui, vendredi 9 mai, à 9h (Paris) sur la place Rouge. Trois dirigeants européens dont Robert Fico, le Premier ministre slovaque, le président chinois Xi Jinping, le président brésilien Lula et 21 autres chefs d’État et de gouvernement se trouvent dans la tribune présidentielle aux côtés de Vladimir Poutine.

Aujourd’hui, sur la place Rouge, pour le traditionnel défilé du «  Jour de la Victoire  », Vladimir Poutine va se présenter comme le sauveur de la «  majorité mondiale  » à côté de Lula, Xi Jinping ou de son vassal Loukachenko.

Pour préparer les Russes à ce show, il a donné à la télévision un long entretien dans un pseudo-documentaire au style hollywoodien. Il y évoque sa biographie, son héritage et ses aspirations pour la Russie. Un dispositif huilé, à la Sourkov  : une mise en scène à l’intérieur de la mise en scène.

Nous le traduisons.

Pour commémorer la fin de la Seconde Guerre mondiale, Xi Jinping et Vladimir Poutine préparent ce 9 mai une mise en scène impériale.

Mais la victoire qu’ils mettront en scène n’est pas tournée vers le passé.

Dans une tribune d’une brutalité inédite, le président chinois a fait sien le style révisionniste du maître du Kremlin en révélant pour la première fois d’une manière aussi explicite le soutien de la Russie à l’annexion de Taïwan par la Chine.

Nous le traduisons.

«  Il faut que notre petite barque, voguant en eaux troubles, reste toujours amarrée au grand navire russe.  »

Alors que l’Église catholique pleurait la mort du pape François, à Moscou, sous les ors du Kremlin, le Patriarche Kirill et le président russe accomplissaient une sorte de rituel théologico-politique  : la mise en scène du rattachement au «  monde russe  » de l’Église de Serbie.

Peu remarqué en Occident, ce moment pourrait se révéler décisif.

Le bras armé de la prochaine invasion est désormais la religion orthodoxe.

Le prochain objectif a été énoncé à Moscou ce 22 avril  : prendre Belgrade.

Aujourd’hui, vendredi 25 avril, l’envoyé spécial de Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, doit rencontrer Vladimir Poutine à Moscou pour la quatrième fois depuis le début de l’année. Les discussions devraient principalement porter sur la dernière proposition de Washington pour mettre fin au conflit.

Alors que Zelensky exige un cessez-le-feu avant toute discussion en vue de conclure un accord de paix, le président russe continue de bombarder les villes ukrainiennes.

Aujourd’hui, mercredi 23 avril, des représentants ukrainiens, britanniques, français, allemands et américains se réunissent à Londres pour discuter de la suspension voire la fin du conflit en Ukraine. Tandis que Kiev devrait pousser en faveur d’un cessez-le-feu de 30 jours, Washington attend une réponse de Zelensky concernant une proposition qui conduirait à la reconnaissance par les États-Unis du contrôle russe de la Crimée, et du contrôle de facto du territoire actuellement occupé par Moscou en Ukraine.