Résultat pour : poutine


Ces derniers mois, Moscou a beaucoup misé sur son partenariat avec Téhéran.

Mais depuis le lancement par Israël de l’opération Am Kalavi, une peur saisit les propagandistes du Kremlin  : et si, après celui d’Assad en Syrie, le régime des mollahs tombait aussi  ?

Comme le résume une agence de presse en Crimée  : «  voilà la leçon pour la Russie  : si tu recules, on te frappe encore plus fort.  »

La chute de Bachar al-Assad a transformé la stratégie méditerranéenne de Poutine.

En ayant fait entrer le «  maréchal  » Khalifa Haftar dans sa dépendance, le Kremlin s’appuie désormais ouvertement sur lui pour déployer des systèmes d’armement avancés en Libye — en violation de l’embargo sur les armes.

À Sebha, dans le désert du Sahara, Moscou serait en train de planifier l’installation d’une base de missiles longue portée.

Un groupe de personnalités issues majoritairement de l’aile gauche du SPD vient de dévoiler un «  manifeste  » pour la paix en Europe.

Truffé d’éléments de propagande du Kremlin et déconnecté du contexte stratégique européen, il illustre la présence influente au sein du partenaire de coalition de Friedrich Merz d’une aile pro-Moscou.

À deux semaines du congrès du parti qui désignera une nouvelle direction et le dotera d’un nouveau programme, il pourrait s’agir d’une manœuvre de déstabilisation de la GroKo.

Nous le traduisons et le commentons ligne à ligne.

Pour faire face à la Russie de Poutine il faut comprendre les sources idéologiques et les doctrines du régime qui, en envahissant l’Ukraine, a déclaré une guerre sans fin à l’Europe.

Le principal de ces «  producteurs d’idéologie  » poutiniens s’appelle Sergueï Karaganov.

Il accorde un entretien exclusif au Grand Continent.

Dans le «  mémorandum  » adressé aux Ukrainiens à Istanbul, la Russie de Poutine exprime noir sur blanc ses conditions pour la fin de la guerre.

Plutôt qu’une ouverture à la négociation, ce document est un ultimatum listant les étapes d’une reddition de l’Ukraine, que le Kremlin — enlisé depuis trois ans une guerre d’invasion — continue de ne pas considérer comme un véritable État.

Nous le traduisons et le commentons ligne à ligne.

Une nouvelle idée a le vent en poupe dans la Russie de Poutine  : provoquer l’essor économique et social des périphéries pour réaliser le destin impérial d’une extension à la «  Grande Eurasie  ».

Ce rêve bizarre a désormais un nom  : Sibérisation — il a même son propre think tank.

Signe de son importance, le principal producteur idéologique de Poutine, Sergueï Karaganov, s’en est saisi.

Du «  deuxième tournant vers l’Est  » au «  Lebensraum climatique  », nous traduisons et commentons son inquiétante théorie du bonheur pour la Russie.

Pour la blogosphère russe pro-guerre, le fragile début de négociations entre la Russie et l’Ukraine à Istanbul est un début de capitulation.

Dans un renversement inédit depuis le début de la guerre, les propagandistes radicaux de Poutine commencent à douter du chef.

Guillaume Lancereau a épluché des centaines de posts Telegram — il analyse une tendance à surveiller de près.

Tandis que l’offensive de printemps lancée il y a quelques semaines par l’armée russe progresse dans le sud-est de l’Ukraine, Poutine a manifesté ces derniers jours son intention de créer une «  zone tampon  » dans la région ukrainienne de Soumy, frontalière de l’oblast de Koursk, voire de l’annexer en totalité.

Aujourd’hui, lundi 19 mai, dans l’après-midi, Donald Trump et Vladimir Poutine ont échangé au téléphone pour la deuxième fois depuis le retour à la Maison-Blanche du président américain. Au cours de l’appel, qui a duré plus de deux heures, le président russe s’est dit prêt à entamer des négociations avec Kiev pour parvenir à un règlement du conflit, sans toutefois donner plus de détails quant au format des négociations ou aux délais.

Des sources militaires ukrainiennes ont déclaré que Vladimir Poutine avait détaché ces derniers jours des éléments de sa propre garde présidentielle, qui assure d’ordinaire un rôle principalement cérémoniel, sur la ligne de front en Ukraine, à Tchassiv Yar. La capture de la ville ouvrirait la voie à Moscou vers les derniers principaux bastions toujours sous contrôle ukrainien dans l’oblast de Donetsk  : Kostiantynivka, Droujkivka, Kramatorsk et Sloviansk.