Résultat pour : poutine


Le socle du régime politique russe n’est pas au Kremlin.

Si l’issue de cette élection est déjà connue, ses résultats ne seront pas simplement truqués depuis Moscou  : aujourd’hui, des centaines de milliers de Russes font fonctionner la machine électorale. Dans une analyse en sept points, Anna Colin Lebedev nous aide à décoder les signaux faibles au cœur de ce processus et à comprendre le sens politique de cette séquence.

Un pays asphyxié. Une guerre à l’Ouest. Des millions de citoyens appelés aux urnes pour un vainqueur déjà connu  : «  la peur est là  ».

Les politologues Andreï Kolesnikov et Alexandre Kynev sont parmi les rares critiques du Kremlin restés à Moscou. Dans cet entretien exclusif, ils livrent un témoignage exceptionnel sur les grandes tendances de la société russe qui vote aujourd’hui — sources et données à l’appui.

À quel point Poutine est-il sérieux lorsqu’il agite la menace nucléaire  ? Qu’entend-t-on par «  sanctuarisation agressive  »  ? Comment organiser l’européanisation de la dissuasion si le parapluie américain disparaissait  ? Face à la Russie, sommes-nous prêts  ? Nous faisons le point avec Bruno Tertrais, auteur de Pax atomica (Odile Jacob, 2024).

Boris Nadejdine est une figure intrigante de la vie politique russe.
Inquiet par un soudain élan de popularité, le Kremlin vient de l’empêcher de se présenter à la présidentielle. Mais il n’abandonne pas. Sa stratégie  ? Pas de manifestation, pas d’action choc, pas d’affrontement frontal contre Vladimir Poutine. En vue  : les scrutins locaux de septembre prochain puis les législatives de 2026. Nous l’avons rencontré à Moscou.

Dans la plus pure tradition impérialiste, la Russie de Poutine a renoué avec un instrument privilégié de l’URSS  : la pratique de l’inversion accusatoire. La dénonciation de l’impérialisme occidental fonctionne dans les anciens pays colonisés — tout en occultant l’invasion et les crimes en Ukraine.
Dans un nouvel épisode de notre série «  Violences impériales  », Céline Marangé revient aux sources soviétiques de ce stratagème.

De Lénine à Poutine, des infrastructures titanesques ont façonné le paysage de la Russie. Des centaines de milliers d’hommes sont morts pour les construire. Pour des barrages, des centrales nucléaires ou des méga-usines, ils ont brisé les glaces de l’Arctique, détruit des écosystèmes, asséché des lacs. Hier comme aujourd’hui, ces rêves d’acier et de béton sont surtout des armes de guerre. Paul Josephson revient sur leur histoire — du goulag à l’invasion de l’Ukraine.