Résultat pour : poutine


Aujourd’hui, mardi 13 mai, Donald Trump doit atterrir en Arabie saoudite pour la première visite d’État de son deuxième mandat. Il se rendra par la suite au Qatar puis aux Émirats arabes unis, et a également avancé l’idée hier, lundi 12 mai, de faire un arrêt en Turquie, où Zelensky doit se rendre jeudi 15 mai pour des négociations de paix avec la Russie.

Si la tournée de Trump au Moyen-Orient avait principalement été conçue comme une opportunité de conclure des deals avec les États du Golfe, l’agenda géopolitique du président américain devrait également s’imposer.

«  L’accord annoncé avec la Chine n’a rien d’un ‘deal’  : les États-Unis ont tout simplement cédé.  »

Pour Abraham Newman, les tarifs de Trump sont d’abord le fait d’un roi qui veut enrichir sa famille et plaire à sa cour — ils fragilisent la puissance américaine.

Face à cette disruption néo-monarchiste, l’Europe devrait accélérer la conclusion d’accords commerciaux avec le reste du monde.

Grand entretien.

Entre le deuxième trimestre 2024 et la fin du mois de mars, la part de la flotte fantôme russe dans le transport de pétrole au départ de la Baltique est passée de plus de 60  % à moins de 40  %, suite à l’imposition de sanctions américaines début janvier.

Le recours accru de Moscou à des pétroliers traditionnels pour ses exportations expose le régime russe à davantage de sanctions, renforçant la main des pays européens et des États-Unis pour contraindre Poutine à mettre fin à la guerre contre l’Ukraine.

«  Si l’Église cherchait un bouclier face à Trump, celui offert aujourd’hui par un pape américain est une aubaine.  »

Pour l’instant, personne n’en parle. Mais l’explication du choix du nom du premier pape originaire des États-Unis pourrait se trouver dans une lettre apostolique, Testem Benevolentiae, rédigée par Léon XIII en 1899 pour dénoncer un danger menaçant l’Église à la fin du XIXe siècle  : «  l’américanisme  ».

Selon Pasquale Annicchino, face à l’option carolingienne portée par Donald Trump et J. D. Vance, le nouveau pontife pourrait avoir fait référence à ce contexte en choisissant le nom de Léon XIV — de manière discrète mais programmatique.

Le 9 mai, on défile en armes à Moscou — dans les pays de l’Union, on célèbre, souvent timidement, la paix et la prospérité.

Mais que fête-t-on vraiment lorsque la guerre est de retour en Europe et que l’économie est en crise  ?

Face aux nouveaux empires, Agathe Cagé et Sylvie Matelly appellent à réarmer la souveraineté européenne pour répondre aux attentes démocratiques sur le continent.

Selon une récente enquête YouGov publiée mardi 6 mai, 78  % des Français, 82  % des Allemands, 72  % des Italiens et 80  % des Espagnols voient les tensions entre la Russie et les pays européens comme une menace pour la paix.

80 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, près de 50  % des Européens considèrent qu’il est probable qu’un nouveau conflit global éclate au cours des 5 à 10 prochaines années.

Pour célébrer le quatre-vingtième anniversaire de la fin de la Seconde guerre mondiale, Vladimir Poutine et Xi Jinping feront défiler demain sur la Place rouge des chars, des drapeaux, des hommes en armes.

Et nous  ? Comment pouvons-nous commémorer cet anniversaire — et les réminiscences inquiétantes qu’il projette sur notre présent  ?

Nous avons organisé un autre défilé  : de livres.