Résultat pour : mercosur


La politique climatique de l’Union Européenne obtient pour le moment des résultats mitigés. Au moment où l’ambition de réduction des émissions dans l’Union augmente (-40  %, voire -50  % ou -55  % en 2030), il est primordial que celle-ci mette en place un ajustement carbone aux frontières pour empêcher que ces émissions ne soient simplement transférées à l’étranger.

De nombreux dirigeants européens mettent en avant la politique commerciale comme outil important dans la lutte contre le changement climatique. Un rapport du Service de Recherche du Parlement européen (EPRS) publié ce mercredi 9 octobre remet en cause l’efficacité de cette approche. Dans un contexte médiatisé d’incendies en Amazonie, les dirigeants français et irlandais ont appelé cet été à faire pression via la signature du traité de libre-échange de l’Union européenne avec le Marché commun du Sud (Mercosur) afin d’imposer le respect des engagements de la COP21, utilisant par là les ressorts de la politique commerciale. Cette dernière est-elle réellement un levier efficace de politique climatique étrangère  ? Comment la mobiliser à l’échelle européenne  ?

Le 8 août 2019, le GIEC présentait son rapport concernant l’impact du changement climatique sur les terres. Le constat dressé est clair  : les dérèglements climatiques (sécheresse, inondation, …) combinés à une mauvaise gestion des terres rendent incertaine la capacité des sols à stocker du carbone et mettent notre sécurité alimentaire en danger. Sans une réduction globale des émissions de gaz à effets de serre et un changement des pratiques dans l’agriculture et l’aménagement des territoires, les sols ne pourront plus jouer leur rôle écosystémique et presque la moitié de la population mondiale pourrait manquer de nourriture.

Dimanche 11 août, les Argentins ont été appelés aux urnes pour élire les candidats pour l’élection du 27 octobre. Ouvertes, simultanées et obligatoires, ces élections primaires permettent pourtant d’établir un vaste sondage des intentions de vote pour le scrutin présidentiel.

Bien que minoritaire dans le mix électrique du Brésil, le nucléaire pourrait bien y être relancé via le chantier de la centrale Angra 3. A l’arrêt depuis quelques années, celui-ci devrait reprendre prochainement sous l’impulsion des autorités. Une opportunité pour EDF d’y développer son expertise et renforcer ainsi les liens entre la France et le Brésil après le passage du ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian début août.

La Chambre des Communes a lancé une réflexion sur les rapports avec New Delhi, qui est de plus en plus faible et se contente de se reposer sur l’héritage historique. Les députés demandent en particulier une relance de la négociation commerciale avec New Delhi et un assouplissement de la politique migratoire. Il s’agit d’une discussion stratégique à la valeur symbolique, dans un contexte où les aspirations de «  global Britain  » se heurtent avec la possibilité d’un hard Brexit.