Résultat pour : poutine


Il y a une Russie d’après la guerre d’Ukraine, d’après le poutinisme, d’après Poutine. En quels termes pouvons-nous en parler  ? En donnant la parole à des voix dissidentes dans la revue, nous nous proposons de lever un tabou, sans naïveté.

À partir d’aujourd’hui, la revue donnera la parole à des voix russes, pour penser l’après, sans tabous, sans naïveté, d’une manière structurante non structurée.

Ici, quatre figures de l’opposition proposent un «  programme conditionnel pour démocratiser la Russie  » — à marche forcée.

Pour comprendre à quoi tient l’économie russe, il faut enquêter dans la longue durée. Le contrat social du poutinisme, fondé sur l’association d’un système politique illibéral et d’une gestion économique libérale, est ancré dans une tradition qui remonte au XIXe siècle.

Yakov Feygin plonge dans les structures profondes du capitalisme politique de Poutine.

Il était l’un des seuls à avoir prévu aussi précisément la logique jusqu’au-boutiste de la guerre après l’invasion de l’Ukraine. Plus d’un an après, dans les colonnes de Meduza le sociologue russe Grigori Yudin est revenu sur les buts poursuivis par Poutine. Selon lui, y inscrit la guerre d’Ukraine dans une perspective plus large – qui ne connaît pas de frontières.

Nous traduisons pour la première fois cet entretien clef en français, avec une introduction signée Anna Colin Lebedev.

C’est désormais clair  : la Russie a prévu de déstabiliser la Moldavie. Dans une allocution filmée, la présidente moldave Maia Sandu a exposé aujourd’hui les plans du Kremlin pour tenter de subvertir Chișinău de l’intérieur afin de mener une opération de changement de régime — confirmant les informations exposées par Volodymyr Zelensky quelques jours plus tôt.

En même temps qu’il lui permet d’ensanglanter l’Ukraine, le système idéologique mis en place par Vladimir Poutine en Russie s’enlise, peine à mobiliser. Pour comprendre pourquoi, il faut faire un détour par Ibn Khaldûn et sa théorie des empires. Selon le sociologue Hamit Bozarslan, les échecs d’un récit fondé sur «  l’idée nationale  », qui peine à se transformer en «  idéal  », expliquent en partie pourquoi la guerre d’Ukraine n’est pas seulement territoriale.

Hier, Vladimir Poutine s’est rendu au Bélarus aux côtés du ministre des Affaires étrangères et de la Défense russe, simultanément à l’annonce de nouvelles manœuvres militaires conjointes. Pour le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, la Russie préparerait une future attaque en direction de Kyiv.

Aujourd’hui, Vladimir Poutine se rend en Arménie pour un sommet regroupant ses homologues membres de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC). Depuis le début de la guerre, le Kremlin a perdu en partie son influence en Asie centrale et dans le Caucase, tandis que l’Union et la Chine cherchent à en tirer profit pour occuper une place plus importante dans la région.