Federica Mogherini, la haute représentante pour la politique étrangère de l’Union européenne, s’est rendue à Ashgabat le 6 juillet dernier. L’objectif de cette venue était la mise en place d’une délégation européenne au Turkménistan, dernier pays d’Asie centrale à en être dépourvu.
Maxime Onfray
Il y a quelques semaines, l’Amaury Sport Organisation, qui gère notamment le Rallye Dakar, a annoncé qu’à partir de 2020 la course mythique se déroulerait en Arabie saoudite pour une durée de cinq ans. Le royaume wahhabite voit en cet évènement un excellent vecteur de soft power. La lutte pour l’influence entre les pays du Golfe atteint de plus en plus le domaine du sport.
Dimanche 24 mars, les États-Unis et le Sultanat d’Oman ont intensifié leur collaboration en signant un accord permettant aux Américains d’avoir accès aux ports omanais. Cette décision, bénéfique pour les deux États, apparaît comme une nouvelle pression vis-à-vis de Téhéran, qui avait menacé de bloquer le détroit d’Ormuz il y a peu.
Alors que le président azerbaïdjanais, Ilham Aliyev, et le Premier ministre arménien, Nikol Pashinyan, avaient prévu de se rencontrer afin d’aborder la question litigieuse du Haut-Karabagh, la République d’Azerbaïdjan a lancé la tenue d’exercices militaires de grande ampleur pendant cinq jours. Cet évènement vient rajouter des incertitudes sur les relations entre les deux États toujours officiellement en guerre.
Le 21 février dernier, l’éternel “Chef de la Nation” kazakhstanaise, Nursultan Nazarbayev, a contraint le gouvernement à la démission. Le manque de résultats dans les domaines économiques et sociaux était devenu problématique pour son projet de 2050 Strategy.
Les tensions diplomatiques qui agitent le Golfe arabo-persique entre, d’une part, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, et de l’autre, le Qatar, pourraient se déplacer sur les terrains de football. En effet, des rumeurs font l’état d’un intérêt de Mohammad ben Salman pour le club anglais de Manchester United. Dans le sillage de Doha et d’Abou Dhabi, Riyad pourrait s’appuyer sur un puissant vecteur de soft power.
Le 23 janvier, le numéro un de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, déclarait devant la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale que le SPV, dispositif spécial très attendu qui prévoit le maintien de transactions entre les compagnies européennes et la République islamique en évitant d’utiliser le dollar, serait très bientôt en vigueur.
Le 24 décembre 2018, s’éteignait le marja’-e taqlid Mahmoud Hashemi Shahroudi. Pour lui succéder, le Guide Suprême de la Révolution a choisi Sadeq Ardeshir Larijani, déjà à la tête du pouvoir législatif et membre de l’Assemblée des experts.
La trente-deuxième conférence internationale de l’unité islamique s’est tenue du 24 au 26 novembre à Téhéran. Elle fut marquée par un regain des revendications plaidant la cause des Palestiniens vis-à-vis de l’État d’Israël, mais aussi par une main tendue par Hassan Rohani à l’Arabie saoudite.
La visite récente du chef du gouvernement israélien à Mascate bouscule la position de médiateur régional du sultanat d’Oman. En effet, alors qu’Oman est habitué à prôner la neutralité dans la rivalité entre l’Arabie Saoudite et l’Iran, sa position pourrait être remise en cause du fait de son rapprochement vis-à-vis de l’État hébreu, allié du royaume wahhabite et grand ennemi de la République islamique.
Opposé aux rivaux saoudien et israélien au Moyen-Orient, l’Iran semble confirmer depuis quelques mois son basculement vers l’Est. Ce rapprochement se faisait dans le cadre d’accords avec l’Inde, puis avec l’ASEAN. Désormais, l’Iran se tournerait vers ses voisins d’Asie centrale.
En proie aux nouvelles sanctions américaines, l’Iran se tourne progressivement vers l’Est, notamment vers l’Asean, où son ministre des Affaires étrangères fut convié il y a une dizaine de jours.
Visés par les menaces et les sanctions américaines, l’Iran et l’Inde se rapprochent
Asie IntermédiaireMalgré les menaces américaines à l’encontre de l’Inde, l’Iran est devenu son deuxième fournisseur de pétrole et se rapproche de lui en facilitant l’obtention de visas de tourisme pour les citoyens indiens.