Trump et la Guerre Commerciale
L'Observatoire du Grand Continent → Découvrez toutes les données clefs
Archevêque de Westminster
Figure depuis longtemps centrale de l’Eglise catholique au Royaume-Uni, le cardinal Nichols apparaît comme un prélat d’équilibre, ayant cependant été critiqué pour sa gestion des affaires d’abus sexuels sur mineurs.
Cardinal électeur
Ordonné prêtre à Rome en 1969, multi-diplômé, il est d’abord incardiné dans le diocèse de Liverpool, dont il devient vice-chancelier en 1979, et dirige un institut d’enseignement. En 1984, il devient secrétaire général de la conférence des évêques d’Angleterre et du pays de Galles ; en 1992, il est nommé évêque auxiliaire de Westminster (il est alors le plus jeune évêque au Royaume-Uni), puis son administrateur apostolique lors de la vacance de ce siège, qui englobe la métropole londonienne. Entre 2000 et 2009, il est archevêque de Birmingham, puis revient à Westminster comme archevêque, primat catholique d’Angleterre, et est également élu président de sa Conférence épiscopale. C’est en 2014 que le pape François le crée cardinal. À ce titre, il a eu un rôle oecuménique avec d’autres leaders religieux lors du sacre du roi Charles III, chef de l’Eglise d’Angleterre. À la Curie romaine, il est membre de 4 dicastères.
Figure depuis longtemps centrale de l’Eglise catholique au Royaume-Uni, le cardinal Nichols apparaît comme un prélat d’équilibre : très engagé dans le soutien aux migrants et réfugiés, il a aussi élevé la voix contre l’euthanasie et le suicide assisté dans son pays. Il a été formé auprès de prélats connus pour leur progressisme (l’archevêque de Liverpool Dereck Worlock), mais n’est pas si hostile à la messe traditionnelle. Il a en revanche été critiqué pour sa gestion des affaires d’abus sexuels sur mineurs.
