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Cardinal Giuseppe Betori

Archevêque émérite de Florence

Plus ratzingérien que bergoglien, le cardinal Betori serait l’artisan d’un recentrage de l’Eglise italienne après les nominations de François, son ancrage semblant toutefois rester limité à sa région d’origine, l’Italie centrale.

Cardinal électeur
Deo et Verbo Gratiae À Dieu et à la Parole de sa Grâce
  1. Date de naissance (âge) : Né le 25 février 1947 (78 ans)
  2. Lieu de naissance : Foligno, Italie
  3. Nationalité : Italien
  4. Formation : Licence de théologie à l’Université pontificale grégorienne ; doctorat en écritures saintes à l’Institut biblique pontifical
  5. Fonctions dans l’Église : Archevêque émérite de Florence
  6. État ou ordre : Prêtre séculier
  7. Rang : Cardinal-prêtre de S. Marcello
  8. Cardinal électeur depuis le : 18 février 2012 (créé  par Benoît XVI)
  9. Cardinal électeur jusqu’au : 25 février 2027

Carrière

Né à Foligno en Ombrie, il est ordonné prêtre en 1970. Il est licencié en théologie de la Grégorienne et docteur en Écriture Sainte de l’Institut biblique pontifical. Il enseigne d’abord l’exégèse à l’Institut d’Ecriture Sainte d’Assise, dont il devient le doyen, et dirige le Bureau de la catéchèse à la Conférence épiscopale italienne (CEI), dont il est nommé sous-secrétaire, puis secrétaire général par Jean-Paul II en 2001, et évêque titulaire de Falerone (petite ville des Marches). À ce poste de pouvoir, il est réputé proche de son président, le très influent cardinal Ruini (né en 1931), vicaire de Rome, longtemps réputé faire la pluie et le beau temps dans les relations politico-ecclésiastiques italiennes. En 2008, il est promu par Benoît XVI archevêque de Florence, et créé cardinal en 2012, en tant que titulaire d’un siège important, qui fut celui du libéral cardinal Benelli (1921-1978), comme du conservateur cardinal Antonelli (né en 1936), son prédécesseur immédiat. En 2011, il réchappe à une tentative d’assassinat de la part d’un déséquilibré, qui blesse sa secrétaire. À la Curie romaine, il est membre des Dicastères pour le Clergé et les Causes des Saints. En 2024, il présente sa démission de l’archevêché de Florence pour raison d’âge.

Profil

Il est conservateur en théologie morale, notamment opposé à l’ordination d’hommes aux orientations homosexuelles, et plus ratzingérien que bergoglien, tout en étant engagé dans le dialogue interreligieux. Il serait l’artisan d’un recentrage de l’Eglise italienne après les nominations de François, et serait poussé par certains cardinaux non-électeurs plus conservateurs. Mais malgré ses postes cruciaux, son ancrage paraît limité à sa région d’origine, l’Italie centrale. 

Sa position dans le collège des cardinaux électeurs

Progressiste
Conservateur
Périphérique
Central