Méditerranée

Long format

Dans un long entretien, l’écrivain italien raconte sa jeunesse passée dans les Pouilles, entre Bari et un petit village  : une période qui lui a permis de rencontrer aussi bien la paysannerie que la pègre ou la petite bourgeoisie qui s’est rapidement enrichie à la fin des années 1980. Une expérience fondamentale pour bâtir son idée de la littérature. Un nouvel épisode de notre série estivale «  Grand Tour  ».

Dans ce nouvel épisode de notre série «  Grand Tour  », le traducteur Jean-Paul Manganaro évoque son enfance entre la Sicile et la France. Souvenirs des amandiers en fleur et des soirs de pleine lune, l’écrivain nous partage le récit de ses déambulations sur les chemins de Syracuse, au milieu des époques, entre la Sicile de Sciascia et celle du Guépard.

Pierre de Gasquet nous ouvre les portes de la villa Malaparte. Conçue dans les années 1930 à flanc de colline sur l’île de Capri, difficilement accessible, elle est le lieu de toutes les fascinations et de toutes les obsessions. Elle est aussi l’occasion pour le grand reporter de rencontrer, presque en secret, le grand écrivain. Un nouvel épisode de notre série d’été Grand Tour.

Dans ce nouvel épisode de notre série Grand Tour, Khalil Joreige et Joana Hadjithomas nous emmènent à la découverte de Beyrouth. Dans cette ville trépidante où les temporalités ne son pas linéaires, les deux artistes interrogent l’écriture de l’histoire contemporaine en proposant des images et des récits d’expériences. Entre destruction et reconstruction, entre mémoire et oubli, un récit du présent si complexe du Liban.

Dans ce deuxième épisode de l’été de notre série «  Grand Tour  », Andrea Marcolongo partage avec nous une expérience inédite au musée de l’Acropole d’Athènes. Face aux frises du Parthénon, elle s’interroge  : nous aimons à placer l’origine de notre «  identité  » en Grèce. Mais de quelle Grèce parle-t-on  ? Une veillée nocturne face aux mythes grecs…

Où va l’Espagne  ? Alors que son parti a connu une douce défaite, Cristina Narbona, qui préside le PSOE, répond à nos questions. Le maintien de Pedro Sánchez au pouvoir serait, pour elle, la seule manière de stabiliser l’Espagne, dont elle analyse les différentes lignes de fracture politiques — du rôle décisif que joueront les indépendantistes catalans jusqu’à la trumpisation du PP.

La Catalogne décidera du sort de l’Espagne. Dans une analyse fine de la dernière décennie de conflits et de tensions politiques, Mario Ríos Fernández tente de comprendre les ressorts d’un vote paradoxal dans la communauté autonome. Alors que les indépendantistes ont rarement été si mal élus, ils seront les faiseurs de roi au Parlement. Joueront-ils la politique du pire — ou choisiront-ils d’ouvrir une nouvelle page de l’histoire de l’indépendantisme  ?

Une question constitutionnelle pourrait peut-être entraver les négociations entre Pedro Sánchez et les indépendantistes. Au-delà de l’alliance de gouvernement, elle soulève des problèmes plus profonds et plus structurants pour le Royaume d’Espagne. Pour le constitutionnaliste Josu de Miguel Bárcena, qui a déjà pris parti publiquement contre l’indépendance de la Catalogne, ils demeureront un facteur de tensions tant que la question ne sera pas tranchée politiquement.

Dans la nuit du 25 juillet 1943, le Grand Conseil du fascisme renversait Benito Mussolini. Ce moment clef pour l’histoire de l’Italie et de la Seconde Guerre mondiale reste enveloppé d’une épaisse couche d’interprétations contradictoires  : entreprise téméraire de patriotes, conspiration sournoise de traîtres, suicide conscient ou involontaire d’un régime ou encore «  euthanasie du Duce qui aurait perdu son charisme  ». L’un des principaux historiens du fascisme italien, Emilio Gentile vient de consacrer à cette sorte de Rashōmon au Palazzo Venezia sa dernière enquête magistrale. Nous publions le prologue en avant-première.