Méditerranée

Long format

Le nombre de victimes israéliennes et palestiniennes de la guerre de Soukkot s’élève de nouveau, quatre jours après l’attaque lancée par le Hamas contre Israël. La riposte militaire israélienne sur la bande de Gaza s’intensifie tandis que l’hypothèse de l’ouverture d’un second front à la frontière avec le Liban se maintient.

Au moins 150 personnes ont été enlevées depuis le déclenchement de l’attaque terroriste du Hamas le 7 octobre. Pourquoi ce chiffre colossal  ? Il faut comprendre que l’organisation exploite et arsenalise la doctrine de l’État hébreu en matière d’otages et de disparus. En dix points synthétiques, Étienne Dignat, auteur de La Rançon de la terreur (PUF, 2023), contextualise  : il explique ce que signifie cet enlèvement de masse et pourquoi il pose un dilemme politique et militaire majeur à Israël.

La guerre déclenchée le samedi 7 octobre 2023 par le Hamas est en train de faire entrer la région dans une nouvelle ère.

Pour tenter de la mettre en perspective, il faut repasser par le temps du livre.

Dans une liste de lectures non exhaustive, nous sélectionnons 19 références pour aider à dessiner le grand contexte du conflit.

Le brouillard de la guerre du Soukkot s’épaissit. La stratégie israélienne, avant le lancement d’une offensive terrestre à Gaza, semble se focaliser en parallèle sur deux points  : la reprise du contrôle dans le Sud du pays et le bombardement de la bande de Gaza, dont le siège a commencé. L’hypothèse de l’ouverture d’un nouveau front au Nord n’est toujours pas exclue alors que des combats aériens et terrestres ont été signalés à la frontière libanaise. Nous faisons le point à 19h30 (Paris).

Comment qualifier ce que traverse Israël ces jours-ci  ? Dans cet entretien de fond, la sociologue franco-israélienne Eva Illouz revient sur ce qui fait la spécificité de cette séquence nouvelle, innommable. Face aux crimes du Hamas, elle pointe également les responsabilités directes du gouvernement Netanyahou dans le désastre et esquisse des scénarios de nouveaux clivages politiques dans le pays.

En Israël, l’union nationale prévaut pour l’instant face à l’attaque terroriste engagée par Hamas. Seul Haaretz a choisi de rompre cette trêve politique pour attaquer très violemment Benyamin Netanyahou, le premier ministre israélien. Son argumentaire en deux temps en fait le principal responsable d’une situation que le mouvement islamiste a pu exploiter.

48h après le déclenchement de la guerre de Soukkot, le débat sur l’implication réelle de la République islamique d’Iran dans la planification de l’attaque du Hamas confronte Isräel à un dilemme stratégique  : rétablir la dissuasion, en ouvrant un nouveau front au Liban  ? Quel serait alors le risque d’escalade  ? Nous faisons le point.

Ambassadeur de France en Israël et aux États-Unis, représentant permanent de la France aux Nations Unies, le diplomate français Gérard Araud est peut-être l’une des personnes les mieux placées pour saisir la complexité de la question ouverte par l’attaque du Hamas samedi. Nous l’avons interrogé pour lui demander son analyse à chaud de la guerre de Soukkot.

Par une attaque surprise, la société israélienne a subi 48 heures de destructions d’une ampleur inédite. Alors que le ministre de la défense s’était engagé à ce que tout combat cesse sur le territoire israélien dès la nuit de samedi 7 octobre, dans la journée de dimanche 8 le Hamas et les forces israéliennes ont continué à s’affronter dans certaines villes israéliennes proches de la bande de Gaza. Un bilan à 20h Paris.