Études


La décision rendue par le Tribunal de l’Union européenne dans l’affaire Apple a été perçue par l’opinion comme un camouflet pour la Commission européenne qui, sous l’égide de la Commissaire à la concurrence Margrethe Vestager, continue de mener une politique particulièrement active en matière de lutte contre l’évasion fiscale, par le truchement du droit de la concurrence européen. Pierre-Benoît Drancourt revient sur les contours et les enjeux de cette décision.

Historiquement, le football turc a toujours été lié à la politique nationale. Recep Tayyip Erdoğan et l’AKP, comme tous les acteurs politiques avant eux, ont donc essayé de s’en arroger les bonnes grâces. Ils l’ont cependant fait avec plus d’entrain et de succès que leurs prédécesseurs. Le monde du football turc est aujourd’hui un réceptacle du pouvoir de l’AKP, notamment sur le plan économique.

Dans l’histoire de la Turquie, il n’y a pas un seul jour où le football n’a pas été mêlé à la politique. Il est déjà absurde de prétendre que le football, un phénomène social très populaire, puisse être séparé d’un contexte politique. En Turquie, la relation entre le football et la politique est loin d’être déguisée, et le club de Başakşehir, qui vient de gagner son premier championnat, en est l’illustration parfaite.

Alors que la crise sanitaire a impacté l’Argentine comme le reste du continent et du monde, le pays y fait face avec un réseau de protection sociale plus développé et large que par le passé. Cependant, il y a des raisons de se préoccuper du financement futur et la durabilité des programmes sociaux, extrêmement nécessaires pour les perspectives de reprise. Avec une marge de manœuvre limitée pour augmenter et même maintenir la pression fiscale, la résolution rapide de la négociation de la dette devient de plus en plus centrale pour essayer de normaliser l’accès au financement et d’atténuer l’impact de la crise.

Depuis les vingt dernières années, la politique étrangère chinoise a intensifié l’internationalisation de ses grands groupes, augmenté de manière très significative les investissements à l’étranger, puis avec l’arrivée au pouvoir de Xi Jinping, accentué le rôle de la Chine comme puissance dans le système international. De plus en plus la Chine perçoit le continent africain comme un vaste marché sur lequel l’industrie chinoise, technologies innovantes (3G, 4G et demain 5G), en tête, peuvent constituer une alternative aux propositions occidentales, renforçant le déséquilibre très important de la relation commerciale et la dépendance croissante des Etats africains à la Chine. L’objet de cet article est de dégager les tendances politiques et diplomatiques du modus operandi du Parti-Etat dans l’ensemble des pays africains.

Le 5 mai, le Tribunal constitutionnel fédéral (TCF) allemand publiait une décision relative à la constitutionnalité des mesures de rachat de dettes souveraines des États-membres de l’Union européenne décidées par la Banque centrale européenne à la suite de la crise financière. Que dit cette décision sur les mesures de solidarité et de mutualisation des dettes à prendre entre les États de l’UE pour faire face aux conséquences économiques et financières du coronavirus  ? Christophe Majastre livre de premiers éclairages sur le futur d’une solidarité européenne.